If we were villains, de M.L. Rio
Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis... un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l'a fait condamner et qui veut savoir ce qui s'est réellement passé, dix ans plus tôt.
A l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale... tandis qu'Oliver, lui, a l'impression d'être toujours coincé dans un rôle secondaire.
Mais le théâtre menace d'envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s'inversent et que les relations se corrompent... Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Les autres doivent alors faire face au plus grand défi de leur vie d'acteur : convaincre la police - et eux-mêmes- qu'ils n'ont rien à se reprocher...
A l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale... tandis qu'Oliver, lui, a l'impression d'être toujours coincé dans un rôle secondaire.
Mais le théâtre menace d'envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s'inversent et que les relations se corrompent... Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Les autres doivent alors faire face au plus grand défi de leur vie d'acteur : convaincre la police - et eux-mêmes- qu'ils n'ont rien à se reprocher...
- Auteur : M.L. Rio | Editeur : Castlemore (ed. Fibs)
- Genre : Contemporain/Thriller | Langue : Français
- Date de parution : 04/10/2023 | Nombre de pages : 471
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce roman, mais la curiosité m’a poussé à me laisser tenter. Et si les débuts de ma lecture furent un peu fastidieux, j’ai finalement bien apprécié cette ambiance dark academia.
Oliver, le narrateur, a passé 10 ans en prison pour le meurtre d’un de ses amis. A sa libération, le policier qui l’a arrêté, maintenant à la retraite, vient le voir pour savoir ce qu’il s’est réellement passé. Retour en arrière pour découvrir la vérité dans ce conservatoire où 7 amis étudiaient le théâtre et Shakespeare.
Ce roman est énormément tourné vers le classique, et surtout le théâtre, et est donc ponctué de beaucoup de références et de citations, et de l’ambiance typique du théâtre. Si ce n’est pas votre tasse de thé, vous risquez d’avoir du mal à entrer dans l’histoire.
L’autrice a réussi à retranscrire avec brio la folie et certains troubles de l’humeur. Au fil des pages, les personnalités des étudiants et des rôles qu’ils incarnent se mêlent, au point de devenir très floues.
On sent qu’elle maîtrise son sujet, le roman est riche, un peu complexe mais poétique. L’influence du théâtre est très présente et je trouve que ça donne une dimension bien particulière au texte.
Le crime en tant que tel n’arrive pas tout de suite. Oliver prend le temps de nous présenter le contexte, comment les choses en sont arrivées là. On apprend à connaître le groupe d’amis avant de découvrir qui meurt et comment.
Cela étant, le récit n’est pas centré sur une enquête, mais plutôt sur les conséquences du meurtre et sur la psychologie des amis de la victime. Après tout, le crime a déjà été jugé, et nous sommes là surtout pour comprendre le fin mot de l’histoire, et ce que ça a causé à chacun.
Je ne m’y attendais pas, mais ce roman m’a pris aux tripes bien plus que ce que j’aurai cru. L’ambiance, les personnages, leurs tourments… tout cela monte en puissance au fil des pages, telle une tragédie Shakespearienne. C’est sombre et tortueux, parfois compliqué il faut l’avouer, mais sacrément puissant.
C’est une histoire différente de tout ce que j’ai pu lire jusque-là, mais que je ne regrette pas d’avoir découvert.
Oliver, le narrateur, a passé 10 ans en prison pour le meurtre d’un de ses amis. A sa libération, le policier qui l’a arrêté, maintenant à la retraite, vient le voir pour savoir ce qu’il s’est réellement passé. Retour en arrière pour découvrir la vérité dans ce conservatoire où 7 amis étudiaient le théâtre et Shakespeare.
Ce roman est énormément tourné vers le classique, et surtout le théâtre, et est donc ponctué de beaucoup de références et de citations, et de l’ambiance typique du théâtre. Si ce n’est pas votre tasse de thé, vous risquez d’avoir du mal à entrer dans l’histoire.
L’autrice a réussi à retranscrire avec brio la folie et certains troubles de l’humeur. Au fil des pages, les personnalités des étudiants et des rôles qu’ils incarnent se mêlent, au point de devenir très floues.
On sent qu’elle maîtrise son sujet, le roman est riche, un peu complexe mais poétique. L’influence du théâtre est très présente et je trouve que ça donne une dimension bien particulière au texte.
Le crime en tant que tel n’arrive pas tout de suite. Oliver prend le temps de nous présenter le contexte, comment les choses en sont arrivées là. On apprend à connaître le groupe d’amis avant de découvrir qui meurt et comment.
Cela étant, le récit n’est pas centré sur une enquête, mais plutôt sur les conséquences du meurtre et sur la psychologie des amis de la victime. Après tout, le crime a déjà été jugé, et nous sommes là surtout pour comprendre le fin mot de l’histoire, et ce que ça a causé à chacun.
Je ne m’y attendais pas, mais ce roman m’a pris aux tripes bien plus que ce que j’aurai cru. L’ambiance, les personnages, leurs tourments… tout cela monte en puissance au fil des pages, telle une tragédie Shakespearienne. C’est sombre et tortueux, parfois compliqué il faut l’avouer, mais sacrément puissant.
C’est une histoire différente de tout ce que j’ai pu lire jusque-là, mais que je ne regrette pas d’avoir découvert.
Karine N.
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