Lady Macbeth, d'Ava Reid
Elle sait qu'elle va être mariée à une brute venue d'Écosse qui ne rend jamais les armes. Elle sait que la cour hostile qu'il lui fera sera emprunte de soupçons. Elle sait qu'elle devra utiliser toute sa ruse et sa magie pour survivre. Elle sait que ce Macbeth cache lui aussi des secrets.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'une prophétie pèse sur les épaules de son mari comme une armure encombrante. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa magie à elle, est plus grande et plus dangereuse encore, et
qu'elle menacera l'ordre du monde.
Elle ne le sait pas encore. Mais cela viendra.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'une prophétie pèse sur les épaules de son mari comme une armure encombrante. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa magie à elle, est plus grande et plus dangereuse encore, et
qu'elle menacera l'ordre du monde.
Elle ne le sait pas encore. Mais cela viendra.
- Auteur : Ava Reid | Editeur : Sabran
- Genre : Réécriture/Historique/Fantasy | Langue : Français
- Date de parution : 31/10/2024 | Nombre de pages : 269
De Lady Macbeth, je ne connaissais que l’origine, l’œuvre de Shakespeare, découverte au lycée. Autant dire que ça faisait un bon moment, et que mes souvenirs en sont bien flous.
Alors j’ai plongé dans cette réécriture sans à priori, sans idées préconçues ni attentes. Et je dois dire que, malgré quelques défauts, cette histoire m’a bien plu.
On découvre ici Roscille, une jeune femme qui vit avec le visage dissimulée sous un voile, pour que ses yeux n’ensorcellent pas les hommes. Selon le duc, son père, elle aurait été maudite par une sorcière. Nous la rencontrons alors qu’elle est en chemin vers son futur époux écossais, Macbeth, dans le cadre d’un accord de paix entre lui et le Duc. Et Roscille n’a pas eu son mot à dire. Depuis toujours, elle n’est que l’objet de son père, qui fait d’elle ce qu’il veut.
Ainsi commence la vie de Lady Macbeth, dans un château où ne vivent quasiment que des hommes, aux manières bien éloignées de ce qu’elle connaissait jusque-là. L’atmosphère est assez floue, sombre. Nous sommes comme Roscille, perdus dans ce grand château plein d’humidité et de courants d’air. Elle tente tant bien que mal de survivre, de ne pas faire d’erreurs et de ne pas mécontenter son nouvel époux. Mais ce dernier cache un secret : des sorcières lui prédisant son avenir, enchaînées dans les tréfonds de son château, et qui lui prédisent un destin grandiose, auquel Roscille va devoir participer bien malgré elle.
Bien que le début soit assez long à se mettre en place, on plonge vite dans l’ambiance. On a là un récit du point de vue féminin, mettant en avant les ruses et dangers d’une femme face à un monde masculin bestial, brutal et loyal. Elle doit réussir à se faire une place, mais surtout à sortir son épingle du jeu pour ne pas se retrouver totalement écrasée.
L’ambiance est dense, pesante, et la plume poétique de l’auteure rajoute à cela. On est partagé entre sorcellerie, mythes et tragédies, dans un récit ponctué de scènes marquantes mais sans être forcément explicitement décrites.
On a le droit également à de l’amour, mais une histoire d’amour au sens brut, sans émotions dégoulinantes. C’est un ajout intéressant à l’histoire de base, et plutôt bien amené je trouve, sans en faire des tonnes.
En sommes, une bonne réécriture, particulière et un brin dérangeante par moments, mais qui porte des messages forts de féminisme et de courage.
Alors j’ai plongé dans cette réécriture sans à priori, sans idées préconçues ni attentes. Et je dois dire que, malgré quelques défauts, cette histoire m’a bien plu.
On découvre ici Roscille, une jeune femme qui vit avec le visage dissimulée sous un voile, pour que ses yeux n’ensorcellent pas les hommes. Selon le duc, son père, elle aurait été maudite par une sorcière. Nous la rencontrons alors qu’elle est en chemin vers son futur époux écossais, Macbeth, dans le cadre d’un accord de paix entre lui et le Duc. Et Roscille n’a pas eu son mot à dire. Depuis toujours, elle n’est que l’objet de son père, qui fait d’elle ce qu’il veut.
Ainsi commence la vie de Lady Macbeth, dans un château où ne vivent quasiment que des hommes, aux manières bien éloignées de ce qu’elle connaissait jusque-là. L’atmosphère est assez floue, sombre. Nous sommes comme Roscille, perdus dans ce grand château plein d’humidité et de courants d’air. Elle tente tant bien que mal de survivre, de ne pas faire d’erreurs et de ne pas mécontenter son nouvel époux. Mais ce dernier cache un secret : des sorcières lui prédisant son avenir, enchaînées dans les tréfonds de son château, et qui lui prédisent un destin grandiose, auquel Roscille va devoir participer bien malgré elle.
Bien que le début soit assez long à se mettre en place, on plonge vite dans l’ambiance. On a là un récit du point de vue féminin, mettant en avant les ruses et dangers d’une femme face à un monde masculin bestial, brutal et loyal. Elle doit réussir à se faire une place, mais surtout à sortir son épingle du jeu pour ne pas se retrouver totalement écrasée.
L’ambiance est dense, pesante, et la plume poétique de l’auteure rajoute à cela. On est partagé entre sorcellerie, mythes et tragédies, dans un récit ponctué de scènes marquantes mais sans être forcément explicitement décrites.
On a le droit également à de l’amour, mais une histoire d’amour au sens brut, sans émotions dégoulinantes. C’est un ajout intéressant à l’histoire de base, et plutôt bien amené je trouve, sans en faire des tonnes.
En sommes, une bonne réécriture, particulière et un brin dérangeante par moments, mais qui porte des messages forts de féminisme et de courage.
Karine N.
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