Eighty days tome 1 : 80 notes de jaune, de Vina Jackson
-déception-
Prisonnière d'une relation en demi-teinte, Summer, violoniste passionnée, trouve refuge dans la musique. Elle passe ses après-midi à interpréter Vivaldi dans le métro londonien. Quand son instrument est détruit, elle reçoit un message d'un admirateur secret. Dominik, séduisant professeur d'université, se propose de lui offrir un violon en échange d'un concert... très privé.
Dominik et Summer se jettent alors à corps perdu dans une liaison sulfureuse aussi imprévisible qu'excitante. La jolie violoniste laisse libre cours à des pulsions interdites et s'abandonne enfin à la passion, mais elle va découvrir qu'il n'y a pas de plaisir sans souffrance...
-déception-
Prisonnière d'une relation en demi-teinte, Summer, violoniste passionnée, trouve refuge dans la musique. Elle passe ses après-midi à interpréter Vivaldi dans le métro londonien. Quand son instrument est détruit, elle reçoit un message d'un admirateur secret. Dominik, séduisant professeur d'université, se propose de lui offrir un violon en échange d'un concert... très privé.
Dominik et Summer se jettent alors à corps perdu dans une liaison sulfureuse aussi imprévisible qu'excitante. La jolie violoniste laisse libre cours à des pulsions interdites et s'abandonne enfin à la passion, mais elle va découvrir qu'il n'y a pas de plaisir sans souffrance...

- Auteur : Vina Jackson | Editeur : Milady
- Genre : Romance/Erotisme | Langue : français
- Date de parution : 05/01/2011 | Nombre de page(s) : 428
Après la vague Cinquante nuances, voici 80 notes de jaune. J’étais curieuse de
savoir ce que ce roman donnait (la curiosité me perdra un jour), et bien je
dois avouer que ce n’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, même si en
retirant les points négatifs, ce fut une lecture pas trop mauvaise.
Tout d’abord,
j’ai trouvé le début assez lent, ce qui a fait que j’ai eu du mal à accrocher
au récit et que j’ai plusieurs fois reposé le livre. Puis ça c’est un peu
arrangé lorsque les personnages se sont rencontrés. Et c’est ensuite parti à
vau-l’eau et j’ai dû m’accrocher pour terminer ma lecture. Et puis, les
dernières pages ont quelque peu relancé mon intérêt. Autant dire que mon avis
est mitigé du coup.
Le récit ne commence
pourtant pas trop mal. C’est calme, intriguant, et on se demande ce qu’il va se
passer. Puis, arrivé à la moitié du roman, on tombe brutalement dans quelque
chose de nettement plus sombre et violent. C’est clair que là, à côté, Cinquante nuances est très soft. Mais
même si sur le principe je n’ai rien contre ce thème hautement BDSM, j’aurais
voulu un peu plus de passion, de sensualité. Là cette accumulation de scènes
crues m’a posé problème. (Pourtant, ceux qui connaissent ce que j’écris savent
que la violence n’est pas un souci. Mais pas dans ce contexte. Là j’aurais
apprécié un minimum de sentiments).
Pourtant,
au-delà de cet aspect BDSM très prononcé et clairement assumé (qui n’est
peut-être tout simplement pas ma tasse de thé, ça reste à voir), c’est plutôt
les propos très voire trop crus des personnages qui m’ont le plus dérangés. Par
moment je trouvais ça totalement déplacé. Et puis, il n’y a pas vraiment d’intrigue,
de suspense ou de mystère. On a juste deux personnages qui se cherchent et un
enchainement de scènes hot qui nous font plonger en même temps que les
protagonistes dans cet univers sombre.
Je ne sais pas
trop à quoi ça tient, si c’est la présence de la musique ou/et autre chose qui a
fait que j’ai laborieusement poursuivit ma lecture, mais je pense que ça s’est
tenu à peu de chose que j’arrête ma lecture en cours de route.
Contrairement à
ce que laisse penser la 4ème de couverture, il n’y a pas la moindre
romance dans ce livre (ou alors, une toute petite trace vers la fin, et encore).
Ce ne sont que deux personnages qui expérimentent leur côté sombre, se
cherchent, plongent de plus en plus dans la soumission et la domination. C’est
surtout Summer que l’on suit, sa descente dans l’obscurité tandis qu’elle se
cherche et finit par se perdre, Dominik étant le déclencheur de tout ça.
J’ai vraiment eu
du mal avec le côté… complètement dévergondé, totalement libéré sexuellement de
Summer (et j’ai eu le même souci avec Dominik). Du coup, je ne peux pas dire
que je me sois attachée aux personnages. Je suis plutôt passée à côté d’eux.
C’est vraiment dommage parce qu’il n’y a que ce point les concernant qui m’a
dérangé. Ça, et le côté autodestructeur de Summer, qui visiblement ne se rend
pas compte qu’au fur et à mesure c’est dans les ennuis qu’elle entre.
On se retrouve
face à un roman où les personnages ont plusieurs partenaires, testent des tas
de choses, et tout ça sans vraiment d’émotions, mis à part le désir. En gros,
disons-le clairement, ce roman n’est qu’une histoire de sexe pour le sexe, et
de recherche de soi. Summer découvre et explore son côté sombre, cherche à
repousser ses limites jusqu’à se perdre complètement au final, car elle semble
bien ne pas savoir s’arrêter, elle ne connait pas ses limites et plonge de plus
en plus.
Enfin, la plume
des deux auteurs est fluide, c’est agréable à lire et les pages défilent vite.
Par contre, les flash-back des personnages manquent de fluidité dans leur
insertion au récit, ce qui fait que niveau conjugaison, on passe du présent au
passé et on ne comprend pas toujours qu’il s’agit d’un flash-back.
Également, le
fait de passer du « je » au « il » d’un chapitre à l’autre,
suivant si c’est Summer ou Dominik qui parle, est assez perturbant. Je pense
que se contenter d’un seul pronom aurait fait gagner le texte en fluidité, d’autant
que la première personne permet de mieux ressentir les questionnements et les
états d’âme des personnages.
En bref, je m’attendais à tout autre
chose, et je suis du coup assez mitigé sur cette lecture, et c'est donc une petite déception pour moi. J’ignore
complètement si je lirais la suite un jour (ma curiosité pourrait bien me pousser à tenter le coup malgré tout).
Karine N.
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