mardi 19 février 2013

La dernière flèche de Jérôme Noirez

La dernière flèche, de Jérôme Noirez
Angleterre, avril 1212.
Diane de Loxley est une adolescente belle et farouche, au caractère trempé comme l'acier. Ses mots touchent leur cible aussi sûrement qu'une flèche. Rien d'étonnant quand on est la fille de Robin des Bois. Mais il est difficile d'être l'héritière d'une légende, d'un homme meurtri par la mort de son épouse, la célèbre Marianne. L'archer est bien prêt de succomber à l'appel de la forêt.
Diane veut de l'action, Londres va la lui fournir. La cité tentaculaire, pleine de bruits et de fureurs, est contrôlée par de ténébreux démons. Afin de les combattre, la fille de Robin devra s'associer avec le séduisant et mystérieux prince des mendiants, et rassembler les anciens compagnons de Sherwood. Sans compter un allié inattendu, l'ennemi intime de son père, le terrible shérif de Nottingham.
  • Auteur : Jérôme Noirez     |     Editeur : Mango
  • Genre : Jeunesse/Aventure/Fantastique     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 350 
La Dernière flèche fut une lecture agréable, que je ne regrette pas d’avoir découvert.

La première chose qui m’a plu, c’est de voir comment l’auteur a écrit ce texte en inventant une « suite » à Robin des bois. C’était vraiment intéressant. De plus, la plume de Jérôme Noirez est fluide, et permet une immersion rapide dans cet univers plein de mystères. Ce fut donc une bonne lecture, malgré que ce soit un peu long par moments.

En effet, j’ai trouvé le début du roman assez long, dans le sens où l’intrigue met un peu de temps à véritablement se lancer. Mais, vers la moitié du roman, les choses s’accélèrent vraiment et deviennent plus intéressantes, à partir de la scène des corbeaux à laquelle assiste Diane, ainsi qu’à partir du moment où elle se rend compte que son père à un problème, qu’il n’est pas lui-même.

Ici, bien qu’on parle de Robin des bois, c’est surtout sa fille, Diane, qui se retrouve embarquée dans une bien étrange histoire, embarquée par Tredekeiles, le prince des mendiants de Londres. De plus, un personnage qu’on connait bien la suit de près, le shérif de Nottingham.
Par contre, je ne me suis pas vraiment attachée à Diane. Non pas qu’elle soit inintéressante, mais… je ne sais pas, je l’ai trouvé pas assez développée comme personnage, ça manquait d’émotions.
Mais, même si on suit surtout Diane, Robin et ses compagnons ne sont pas en reste, étant très bien intégrés dans l’histoire je trouve, même si la troupe ne se retrouve au complet qu’à la fin du roman. Le personnage de frère Tuck m’a vraiment fait rire de par ses répliques (quand il affronte le chien dans la prison… ah lala ^^)

L’intrigue est quant à elle essentiellement fantastique. On a en effet des corbeaux pas tout à fait normaux (diables ? sorcellerie ?), des géants, et cet Homme vert qui est bien décidé a remplacé Londres par une forêt dense. J’ai trouvé l’ensemble pas mal du tout, mais j’aurais aimé en savoir plus sur les corbeaux. En effet, la fin du roman ne nous explique pas des masses qui ils sont vraiment.
Par contre, j’ai aimé le mystère qui plane à la toute fin. Robin est-il véritablement redevenu lui-même ? Les corbeaux ont-ils vraiment disparus ? Ça laisse une porte ouverte à l’imaginaire je trouve.

En bref, une lecture agréable dans l’ensemble, un univers bien construit qui m’a bien emporté, malgré un léger manque de développement par moments.

Karine N.

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