The Walking Dead tome 2 : La route de Woodbury de Robert Kirkman & Jay Bonansinga

The Walking Dead tome 2 : La route de Woodbury, de Robert Kirkman & Jay Bonansinga
-coup de coeur-
EN PARTENARIAT AVEC LE LIVRE DE POCHE

Quand l'invasion zombie a dressé les vivants contre les morts, Lilly Caul a fui la banlieue d'Atlanta. D'abris de fortune en campements improvisés, elle essaie à présent de survivre. Mais les zombies sont de plus en plus nombreux, et leur appétit pour la chair est sans limites. Terrorisée, Lilly trouve refuge dans une ville fortifiée connue sous le nom de Woodbury. De prime abord, c'est un parfait havre de paix : les habitants troquent de la nourriture contre des services, les barricades sont solides et le mystérieux leader qu'on appelle Philip Blake veille sur les citoyens. Pourtant, Lilly commence à douter : Blake veut qu'on l'appelle le Gouverneur, et ses idées sur la loi et la justice sont ... déviantes. Avec une bande de rebelles, elle ouvre la boite de Pandore et défie le Gouverneur. La route de Woodbury se transforme alors en autoroute pour l'enfer.

• Auteur : Robert Kirkman & Jay Bonansinga     |     Editeur : Livre de poche
• Genre : Horreur/Science-Fiction     |    Langue : Français
• Date de parution : 17/10/2012     |     Nombre de pages : 318

Ce second tome est sensiblement diffèrent du premier, quoi que restant dans la même idée. Ce pourquoi ce fut un coup de cœur.

La Route de Woodbury est découpé en deux parties. Une se passant dans la nature –hostile et dangereuse- et une se passant dans la ville de Woodbury, tout aussi hostile est dangereuse.

Bien que le récit se déroule quasiment dans la suite directe du tome 1, on ne suit pas Brian Blake, mais Lilly Caul, une jeune fille qui tente de survivre dans un groupe de chanceux encore en vie.

Ce roman est tout autant pourvu d’action et de zombies (quoiqu’on pourrait dire qu’il y a un peu moins d’action) que le premier tome. Ainsi, on a un récit empli de sang, de morts, de violence, de douleur et de souffrance, autant physique que psychologique. De même, les personnalités sont exacerbées, surtout les mauvais penchants. Cela dresse un portrait assez noir de l’humanité dans une situation apocalyptique : c’est la loi du plus fort qui prédomine.

Toutefois, on peut aussi voir un semblant d’histoire d’amour se tisser dans cette horreur, mais comme il faut s’en douter, elle n’a rien de rose.

Au niveau des personnages, on suit essentiellement Lilly, demoiselle craintive mais néanmoins forte, qui apprend à faire fit de sa peur en se laissant habiter par la colère.

Il y a également Josh Hamilton, amoureux d’elle et très protecteur envers elle. Josh est un grand costaud au cœur tendre et qui a un bon fond malgré les évènements.

Et on suit aussi, bien qu’un peu moins, Bob, alcoolique venant du même campement que Lilly et Josh, et qui semble se lier au Gouverneur (surtout à cause d’un secret qu’il doit garder). Cet homme est assez étrange, je l’avoue.

Concernant le Gouverneur. Je ne comprends pas bien pourquoi il se fait passer pour son frère, allant même jusqu’à s’occuper de Jenny et adoptant complètement sa personnalité, son caractère. Peut-être pour se sentir plus fort, moins peureux et faible. En tout cas, on est loin du personnage rencontré dans L’Ascension du Gouverneur. Il est devenu froid, sans pitié, et il ne faut pas lui chercher des ennuis.

En bref, un super second tome que j’ai vraiment dévoré. J’ai adoré me replongé dans ce monde apocalyptique sanglant où chacun tente de survivre à sa façon.

Karine N.