Le conte des hérétiques, de Sarah Singleton.
-déception-
Elizabeth vit dans la peur. La religion pratiquée par sa famille n'est pas autorisée. Cependant, la jeune fille ne manque pas de courage : elle décide de venir en aide à une personne étrange qui se terre au fond d'un bois. Sa peau est verte, ses ongles ressemblent à des griffes et son histoire est terrible... Elle aussi a tout d'une hérétique.
-déception-
Elizabeth vit dans la peur. La religion pratiquée par sa famille n'est pas autorisée. Cependant, la jeune fille ne manque pas de courage : elle décide de venir en aide à une personne étrange qui se terre au fond d'un bois. Sa peau est verte, ses ongles ressemblent à des griffes et son histoire est terrible... Elle aussi a tout d'une hérétique.
- Auteur : Sarah Singleton | Editeur : Plon jeunesse
- Genre : Aventure/Historique/Fantastique/Jeunesse | Langue : Français
- Date de parution : 02/11/2007 | Nombre de pages :333
J’ai eu du mal à
entrer dans ce roman, le début étant assez étrange et déroutant.
D’abord, je ne
suis pas très branchée religion, et bien qu’ayant lu le résumé et sachant que
le roman en parlerait, je ne pensais pas que ce serait si présent. Du coup, ça
a ralenti ma lecture. En fait, j’avais dans l’idée que ça parlerait plutôt de
démons, de diable, etc., et non pas d’un « simple » conflit entre
catholiques et protestants. Et bien que l’aspect « sorcières » soit
abordés, de même que les créatures étranges, ça ne l’a pas été assez à mon
gout.
Egalement,
arrivée à la moitié du roman, je ne voyais toujours pas le but de cette
histoire. Bon, mis à part le conflit de religion, et savoir si la famille d’Elizabeth
allait s’en sortir… Ce qui est dommage, c’est que l’histoire d’Isabella
semblait plus intéressante à suivre, et malheureusement ce n’était pas vraiment
centré sur elle pendant une grande partie du roman.
En fait, les
seuls passages qui m’ont plu sont ceux en rapport avec le peuple des corbeaux.
Dommage qu’il n’y en ai pas beaucoup au final, j’aurais apprécié les découvrir
plus que ça.
Au niveau des
personnages, je n’ai pas grand-chose à dire d’eux, parce qu’en fait on ne sait
pas grand-chose d’eux. On apprend quelques bribes du passé d’Isabella, ce qui
fait qu’elle est celle dont on sait le plus de chose. Après, concernant
Elizabeth, sa famille ou encore les personnages secondaires, on ne sait quasi
rien, hormis ce qu’il se passe dans le texte.
J’ai trouvé que
ce texte souffrait d’un manque cruel de descriptions, autant des décors, des
physiques ou des états d’âmes des personnages ou des actions. C’est franchement
dommage, car ça ne m’a pas permis d’entrer véritablement dans le texte. Pour
moi, il aurait fallu plus d’explications, de détails.
Cela étant, malgré ces défauts, je
ne peux pas dire que ce texte soit mauvais. Au contraire, il n’est pas trop
mal. Simplement, ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais.
Ma lecture fut chaotique, je me suis
ennuyée par moment, mais quelques passages m’ont toutefois intéressée et m’ont
incités à poursuivre ma lecture. Je ne regrette qu’une chose, c’est le manque
de détails concernant les hommes-corbeaux.
Les passages narratifs sont un peu
longs, mais des éléments viennent accentuer la tension pour maintenir l’intérêt
du lecteur.
En bref, une lecture intéressante,
mais pas vraiment ma tasse de thé. Cela étant, ça peut tout à fait plaire à d’autres.
Karine N.
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