Plein Ciel, de Siècle Vaëlban
Sur l'île de la Nébuleuse, l'Opéra Plein-Ciel fait la pluie et le beau
temps, et chacune de ses représentations se doit d'être parfaite.
Des Confins à la capitale, tous les habitants sont appelés à mettre leurs dons au service de l'Opéra.
Née au sein d'une famille d'aristocrates capables de métamorphoser les corps, Ivoire est une simple dompteuse de rubans, et c'est loin de son milieu social qu'elle a trouvé sa place, au sein d'un prestigieux atelier de couture.
Mais lorsque la Maîtresse-Jouet de Plein-Ciel remarque son talent, Ivoire n'a pas le choix : elle est forcée d'emménager au cœur de l'Opéra.
La voilà plongée dans les coulisses où la vie se mène à un rythme effréné, au gré des préparatifs, des intrigues de cour, et des pamphlets interdits qui circulent sous le manteau et promettent un autre monde possible...
Des Confins à la capitale, tous les habitants sont appelés à mettre leurs dons au service de l'Opéra.
Née au sein d'une famille d'aristocrates capables de métamorphoser les corps, Ivoire est une simple dompteuse de rubans, et c'est loin de son milieu social qu'elle a trouvé sa place, au sein d'un prestigieux atelier de couture.
Mais lorsque la Maîtresse-Jouet de Plein-Ciel remarque son talent, Ivoire n'a pas le choix : elle est forcée d'emménager au cœur de l'Opéra.
La voilà plongée dans les coulisses où la vie se mène à un rythme effréné, au gré des préparatifs, des intrigues de cour, et des pamphlets interdits qui circulent sous le manteau et promettent un autre monde possible...
- Auteur : Siècle Vaëlban | Editeur : Castelmore (coll. Bigbang)
- Genre : Fantasy/Young Adult | Langue : Français
- Date de parution : 07/02/2024 | Nombre de pages : 640
Selon moi, Plein Ciel est littéralement un ovni dans son genre. C’est un roman à part, extrêmement riche et complet, voir complexe aussi, qui nous perd un peu durant les premiers chapitres mais qui sait efficacement nous embarquer par la suite.
Sur l’île de la Nébuleuse, ce n’est pas une royauté qui dirige, mais l’Opéra Plein Ciel. Tous les habitants, pourvus de dons ou non, se doivent de se plier en quatre pour l’Opéra pour que chaque représentation soit parfaite et perpétue ainsi le bien-être de tous.
Nous y rencontrons Ivoire, une jeune fille née dans une famille aristocratique, mais qui s’est épanoui loin d’eux du fait de ses particularités. Dompteuse de rubans, elle travaille dans un atelier de couture, jusqu’au jour où elle se fait remarquer par une Maîtresse-Jouet de l’Opéra, ce qui oblige Ivoire à aller y travailler, mais aussi à plonger dans des intrigues de cour dont elle se serait bien passée.
Je ne vais pas mentir, j’étais complètement perdue au début du roman. Il y a énormément de notions et de noms à découvrir et à retenir pour pouvoir s’immerger pleinement dans l’histoire. D’autant que les personnages ont quasiment tous des noms farfelus en rapport avec leur don. C’est un univers très riche, et Siècle Vaëlban a fait un travail remarquable pour nous le retranscrire. Sa plume est d’ailleurs très poétique, ce qui colle parfaitement à l’univers artistique de l’histoire.
Au niveau des intrigues, elles sont multiples. Il y a bien évidemment Ivoire et les secrets qu’elle cache, mais on a aussi un fond de révolution, de complots, d’amour et de trahison, tout ça dans un univers hyper centré sur le théâtre et les dons de chacun. C’est captivant et très rythmé, des rebondissements et de nouveaux mystères venant nous interpeller régulièrement.
A noter aussi que l’intrigue principale, à savoir la révolution, s’installe progressivement. La tension monte lentement, les tenants et aboutissants se dévoilent petit à petit et, chose appréciable je trouve, l’ensemble est rendu plus réaliste en ayant son lot de pertes humaines.
Les personnages sont tout aussi plaisants à suivre, tous autant qu’ils sont. Chacun à sa petite particularité et, même si on pourrait croire que certains sont à classer parmi les méchants, il peut s’avérer qu’en fait il n’en soit rien, du moins pas complètement. J’ai trouvé chacun très réel, portant tous un élan de liberté et d’espoir malgré le monde dans lequel ils vivent.
Ivoire, notre héroïne principale, évolue également dans le roman, passant de la demoiselle effacée qui fait tout pour passer inaperçue à la jeune femme forte qui brigue clairement son indépendance.
Attention cependant, je ne le conseille pas à qui n’aime pas l’abondance de détails et d’informations complexes. Vous risqueriez d’être perdus et de décrocher rapidement. Il y a beaucoup à retenir et à comprendre pour s’immerger complètement, et je sais que cela peut rebuter certains lecteurs.
Sur l’île de la Nébuleuse, ce n’est pas une royauté qui dirige, mais l’Opéra Plein Ciel. Tous les habitants, pourvus de dons ou non, se doivent de se plier en quatre pour l’Opéra pour que chaque représentation soit parfaite et perpétue ainsi le bien-être de tous.
Nous y rencontrons Ivoire, une jeune fille née dans une famille aristocratique, mais qui s’est épanoui loin d’eux du fait de ses particularités. Dompteuse de rubans, elle travaille dans un atelier de couture, jusqu’au jour où elle se fait remarquer par une Maîtresse-Jouet de l’Opéra, ce qui oblige Ivoire à aller y travailler, mais aussi à plonger dans des intrigues de cour dont elle se serait bien passée.
Je ne vais pas mentir, j’étais complètement perdue au début du roman. Il y a énormément de notions et de noms à découvrir et à retenir pour pouvoir s’immerger pleinement dans l’histoire. D’autant que les personnages ont quasiment tous des noms farfelus en rapport avec leur don. C’est un univers très riche, et Siècle Vaëlban a fait un travail remarquable pour nous le retranscrire. Sa plume est d’ailleurs très poétique, ce qui colle parfaitement à l’univers artistique de l’histoire.
Au niveau des intrigues, elles sont multiples. Il y a bien évidemment Ivoire et les secrets qu’elle cache, mais on a aussi un fond de révolution, de complots, d’amour et de trahison, tout ça dans un univers hyper centré sur le théâtre et les dons de chacun. C’est captivant et très rythmé, des rebondissements et de nouveaux mystères venant nous interpeller régulièrement.
A noter aussi que l’intrigue principale, à savoir la révolution, s’installe progressivement. La tension monte lentement, les tenants et aboutissants se dévoilent petit à petit et, chose appréciable je trouve, l’ensemble est rendu plus réaliste en ayant son lot de pertes humaines.
Les personnages sont tout aussi plaisants à suivre, tous autant qu’ils sont. Chacun à sa petite particularité et, même si on pourrait croire que certains sont à classer parmi les méchants, il peut s’avérer qu’en fait il n’en soit rien, du moins pas complètement. J’ai trouvé chacun très réel, portant tous un élan de liberté et d’espoir malgré le monde dans lequel ils vivent.
Ivoire, notre héroïne principale, évolue également dans le roman, passant de la demoiselle effacée qui fait tout pour passer inaperçue à la jeune femme forte qui brigue clairement son indépendance.
Attention cependant, je ne le conseille pas à qui n’aime pas l’abondance de détails et d’informations complexes. Vous risqueriez d’être perdus et de décrocher rapidement. Il y a beaucoup à retenir et à comprendre pour s’immerger complètement, et je sais que cela peut rebuter certains lecteurs.
Karine N.
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