Victor Frankenstein ! C'est l'inventeur, le savant maudit ! A quinze
ans, il est témoin d'un violent orage : foudre, traînée de feu,
destruction d'un chêne... Son destin est tracé. Après des années de
labeur, il apprend à maîtriser les éléments ; l'alchimie est pour lui
une seconde nature. Bientôt il détient le pouvoir de conférer la vie à
la matière inerte. Nuit terrible qui voit la naissance de l'horrible
créature faite d'un assemblage de cadavres ! L’œuvre de Frankenstein.
Un monstre ! Repoussant, inachevé mais doté d'une force surhumaine, et
conscient de sa solitude. Échappé des ténèbres il va, dans sa détresse,
semer autour de lui crimes et désolation. D'esclave qu'il aurait dû
être, il devient alors le maître, harcelant son créateur. Il lui faut
une compagne semblable à lui... Pour Frankenstein, l'enfer est à
venir...
- Auteur : Mary Shelley | Editeur : Flammarion
- Genre : Science-fiction/Classique | Langue : Français
- Date de parution : ?/?/1979 | Nombre de pages : 320
Gentiment envoyé
par Noëlline de La pause
Librairie pour une Lecture Commune, ce roman m'intriguait depuis pas mal de
temps, sans que je franchisse le pas. Malheureusement pour moi, ce fut une
lecture très laborieuse (la faute au manque d’habitude sûrement).
Nous commençons
l'histoire avec un homme, écrivant des lettres à sa sœur, qui rencontre un
étranger des plus particuliers lors de son voyage au Pôle Nord : Victor
Frankenstein. C'est après avoir lié connaissance que l'homme va nous livrer son
histoire, en démarrant par son enfance.
Si on connait
les grandes lignes de l'histoire de Frankenstein et de sa créature, nous sommes
peu à en connaitre tous les détails. Ce roman nous livre une histoire très
complète, notamment sur comment et pourquoi Victor en est venu à faire de
telles expériences.
Si Frankenstein
est un homme qui se pose beaucoup de questions et agit parfois sans réfléchir
aux conséquences (et est un personnage auquel on ne s’attache pas vraiment), la
créature, elle, est plus humaine que lui. Il ne demande qu’à être accepté et à
pouvoir vivre avec les autres, et il ne fait pas le mal (du moins, il n’en a
pas l’intention, mais le rejet auquel il doit faire face le pousse dans ses
retranchements). Il est en colère contre son créateur qui lui-même a peur de ce
qu’il a créé, et il voudrait quelqu’un pour partager sa vie, quelqu’un qui n’aurait
pas peur de lui.
Le récit est, je
trouve, pas mal lourd à lire, surtout concernant le style d'écriture. Certes,
c'est une écriture maîtrisée, mais qui reste complexe à lire et fait que j'ai
mis pas mal de temps à vraiment entrer dans le récit.
Je ne peux pas
nier cela dit que la plume et donc la narration très alambiquée ne corresponde
pas à l'époque du récit. En effet, nous savons grâce aux lettres que l'histoire
se déroule dans les années 1700, peut-être un peu avant pour l'enfance de
Frankenstein (l'année n'étant pas indiquée très précisément). Du coup, le style
est totalement en raccord avec l'époque, mais il en est aussi lourd et
difficile.
Également, en
plus du style lourd, il y a de très grandes longueurs tout au long du roman, et
le style est assez pompeux. On retrouve également des phases d’introspection de
la part du héros tout aussi longues, au point qu’on en perd le fil du récit. Ce sont les quelques toutes dernières pages, les paroles de la créature, qui m'ont en fait le plus plu dans ce roman.
Le mystère et la
tension arrive lentement à partir de la création de la créature, et des
tourments que cela cause à Frankenstein, de sa rencontre avec sa création.
Néanmoins, il est difficile de vraiment entrer dans le récit, de le lire sans
problèmes. En tout cas, me concernant, je suis restée très éloignée de l’histoire,
si bien que j’ai régulièrement décroché.
Et puis, je m’attendais
à frissonner, à avoir peur (après tout, on l’avait choisi pour Halloween cette
lecture), mais je n’ai vraiment rien ressenti de tout cela. C’est plutôt axé
sur le côté scientifique et les états d’âmes du héros, laissant de côté l’aspect
un peu plus… horrifique. C’est dommage je trouve. Certes, on a de la violence,
mais plutôt dans les propos, ou dans les comportements des gens face à ce qu’ils
ne connaissent pas ou face à des choses dont ils ont peur.
Je conclurai en
disant que ça reste tout de même une lecture intéressante, bien que complexe,
mais il faut aimer les « classiques », le style d’écriture assez…
ampoulée de l’époque, et surtout ne pas s’attendre à une histoire qui fait
peur, pas au sens normal du terme en tout cas.
Karine N.
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