Borgia : n'ayez pas foi en eux, de Tom Fontana
CHALLENGE MYSTÈRE 2013 de Frogzine - thème juillet
1492. Le pape Innocent VIII se meurt. Au Vatican, un cardinal catalan, assoiffé de pouvoir, est prêt à tout pour lui succéder. Un homme d'une cruauté sans égale, dont le nom restera dans les mémoires comme l'un des plus tristement célèbres de l'histoire de l'Eglise catholique : Rodrigo Borgia. Elu au Saint-Siège grâce à la corruption, il doit faire face, dès sa prise de pouvoir, aux complots des grandes maisons romaines qui veulent la perte de cet "étranger" aux moeurs scandaleuses. Dépenses fastueuses, maîtresses, enfants illégitimes qu'il marie au gré de ses alliances, assassinats en cas de difficulté : Rodrigo joue selon ses propres règles. Mais quand les armées du roi de France arrivent aux portes de la ville, il sait qu'il lui faudra l'appui de ses fils. Auquel pourra-t-il faire confiance ? A Juan, l'arrogant enfant gâté, ou à Cesare, tourmenté par la noirceur de ses pulsions ? De ses choix dépendront non seulement l'avenir des Borgia, mais aussi celui de Rome et de l'Italie tout entière. Ancrée dans le foisonnement intellectuel et créatif de la Renaissance, cette saga dramatique retrace la grandeur et la décadence d'une illustre famille ; de Cesare, le modèle du Prince de Machiavel, à Lucrèce, tiraillée entre mysticisme et sensualité, en passant par la sulfureuse Giulia Farnese et l'insaisissable Rodrigo.
CHALLENGE MYSTÈRE 2013 de Frogzine - thème juillet
1492. Le pape Innocent VIII se meurt. Au Vatican, un cardinal catalan, assoiffé de pouvoir, est prêt à tout pour lui succéder. Un homme d'une cruauté sans égale, dont le nom restera dans les mémoires comme l'un des plus tristement célèbres de l'histoire de l'Eglise catholique : Rodrigo Borgia. Elu au Saint-Siège grâce à la corruption, il doit faire face, dès sa prise de pouvoir, aux complots des grandes maisons romaines qui veulent la perte de cet "étranger" aux moeurs scandaleuses. Dépenses fastueuses, maîtresses, enfants illégitimes qu'il marie au gré de ses alliances, assassinats en cas de difficulté : Rodrigo joue selon ses propres règles. Mais quand les armées du roi de France arrivent aux portes de la ville, il sait qu'il lui faudra l'appui de ses fils. Auquel pourra-t-il faire confiance ? A Juan, l'arrogant enfant gâté, ou à Cesare, tourmenté par la noirceur de ses pulsions ? De ses choix dépendront non seulement l'avenir des Borgia, mais aussi celui de Rome et de l'Italie tout entière. Ancrée dans le foisonnement intellectuel et créatif de la Renaissance, cette saga dramatique retrace la grandeur et la décadence d'une illustre famille ; de Cesare, le modèle du Prince de Machiavel, à Lucrèce, tiraillée entre mysticisme et sensualité, en passant par la sulfureuse Giulia Farnese et l'insaisissable Rodrigo.
- Auteur : Tom Fontana | Editeur : Michel Lafon
- Genre : Historique | Langue : français
- Date de parution : 15/09/2011 | Nombre de page(s) : 415
N’ayant pas vu
la série dont est tiré ce livre, je me suis donc lancée dans sa lecture sans
aucune idée de ce à quoi j’allais faire face, d’autant que je ne connais pas
tant que cela les Borgia, hormis de nom et de par leur présent dans le jeu
vidéo Assassin’s creed.
Ce roman, écrit
par le réalisateur de la série Borgia qui est passée sur Canal+, nous fait
plonger dans la Rome du XVe siècle, sanglante, corrompue est peu engageante.
J’ai trouvé que l’on entrait bien dans l’époque, les choses étant décrites
juste ce qu’il faut. Et puis, on entre vraiment dans la famille Borgia, une
famille dont le parcours est ponctué de scandales divers et variés.
On plonge donc
bien dans la religion, les luttes à Rome à cette époque, entre les cardinaux
mais aussi entre pays et régions d’Italie. Ainsi, la politique est mêlée à la
religion, et tout ça est très présent, un peu au détriment du côté sombre des
Borgia, c’est un peu dommage.
On trouve aussi,
tout au long du roman, un conflit entre la France et l’Italie, le roi Charles
VIII attaquant Naples et passant par les Etats pontificaux, ce qui énerve pas
mal Rodrigo Borgia. Lui veut sauver l’Italie, faire reculer les français, ce
qui amène de nombreuses négociations, pas toutes concluantes, à l’image de
toutes celles dans le texte, pour devenir pape, marier sa fille ou autre
raison.
Si le début du
récit est assez lent, il prend finalement vraiment de l’ampleur à partir du
moment où Rodrigo Borgia devient pape. De là, il assoit vraiment son autorité,
bafouant pas mal de règles au passage. Complots et manipulations sont très
présents. Rodrigo Borgia veut être pape et dominer, et il ne recule devant rien
pour atteindre ce but. Il manipule ses enfants (non reconnus), il a plusieurs
maîtresses, complote pour arriver au pouvoir. Au final, c’est un bien étrange
religieux, car il ne suit aucune des règles de son rôle de cardinal (puis de
pape).
Au niveau des
personnages, la majorité sont sombres, machiavéliques, violents. Il y a beaucoup
de noms (et de liens entre les personnages) à retenir, ce qui est d’autant plus
difficile car la plupart viennent des même familles et donc seul leur prénom diffère.
Il faut donc faire attention à ne pas confondre. Egalement, tous les
personnages souffrent à un moment où un autre, physiquement ou
psychologiquement (ou les deux). Dans tous ce panel de personnalités diverses,
j’aurais une préférence pour Cesare, qui est celui qui a le plus souffert je
pense. Il souhaite être reconnu aux yeux de son père, montrer qu’il est
brillant, mais fait montre d’un ego plutôt grand. De plus, ce qui lui arrive
chez Marcoantonio est… atroce, il n’y a pas d’autres mots.
Beaucoup de
rivalités sont présentes, pour des raisons bien variées. Par exemple, Cesare
est jaloux de Juan, de l’attention qui lui est portée par son père. Il aimerait
damner le pion à son frère et briller aux yeux de son père. Giulia, maîtresse
de Rodrigo, est jalouse et égoïste. Elle ne voit que son intérêt, et tient à
éloigner Lucrezia (fille de Rodrigo). Ainsi, elle ne fait rien pour l’aider,
malgré ce qu’elle prétend, et la jeune fille plonge peu à peu dans la
dépravation. Des rivalités sont présentes dans toutes les familles de ce récit,
mais on remarque que les Borgia en sont souvent la cause, et sont souvent
visés, comme par exemple Marcoantonio et Cesare qui se détestent viscéralement.
Au niveau de la
plume, le récit est fluide et, globalement, agréable à lire. Toutefois, certaines
transitions sont un peu rapides et c’est dommage, on perd un peu pied à ces
moments-là. Si le contexte, la
politique, etc., sont bien représentés, à l’inverse les décors ne sont pas trop
abordés, de même que le physique des personnages, ce qui empêche le lecteur de
bien les visualiser, ainsi que les lieux où ils évoluent.
Ainsi, malgré le fait
que la politique et ma religion ne soient pas trop ma tasse de thé, j’ai tout
de même apprécié cette lecture, bien que je m’attendais à plus de passages
scandaleux, violents ou autre, compte tenu de la réputation des Borgia. Il n’y a
que ça qui m’a un peu déçue.
Karine N.
J'avoue que la religion et moi, on fait deux ! mais les romans ou séries tv historique m,intéresse beaucoup... Peut-être que tu aimerais la saga littéraire Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia (ou quelque chose du genre).. Bisous xxx
RépondreSupprimerPareil pour moi. C'est un sujet avec lequel j'ai vraiment du mal. Mais bon, c'est bien passé avec ce roman-là :) Je pense que je me laisserai tenter par la série, un jour ^^
SupprimerAh oui, j'en ai entendu parler :) Ca a l'air chouette, en effet :)