Alera tome 1, de Cayla Kluver
-coup de coeur-
À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas. Lorsque Narian, un mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.
En découvrant le secret de Narian, la jeune fille se retrouve prise au piège de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Se résoudra-t-elle à écouter son cœur au détriment de sa famille, son royaume et son honneur ?
-coup de coeur-
À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas. Lorsque Narian, un mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.
En découvrant le secret de Narian, la jeune fille se retrouve prise au piège de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Se résoudra-t-elle à écouter son cœur au détriment de sa famille, son royaume et son honneur ?
- Auteur : Cayla Kluver | Editeur : MsK
- Genre : Fantasy/Jeunesse | Langue : français
- Date de parution : 05/01/2011 | Nombre de page(s) : 448
Après avoir lu
les chroniques de Chloé de Livres-and-cie, cette série avait de suite atterrit
dans ma wish-lit. Profitant de promotions chez Gibert Joseph, j’ai enfin pu me
procurer les trois tomes, et je me suis empressée de lire le tome 1. Et je dois
avouer que je suis sous le charme.
Alera, c’est un récit empli de beaucoup de
choses. De la romance, une guerre, du mystère et plus encore. Je ne m’attendais
pas à ça du tout, du fait que c’est un roman classé en jeunesse, mais en fait
il est plus complexe que je l’avais imaginé. Et puis, contrairement à ce que je
pensais, il n'y a pas de magie ni quoi que ce soit que j'associe en temps
normal aux récits de fantasy. Au contraire, on reste sur une base plus...
classique, sans magie, créatures mythiques, etc., et c'est très plaisant.
J’ai beaucoup
apprécié l’aspect historique qui est vraiment intéressant, détaillé et bien
travaillé. Chaque point pertinent est présent, même les subtilités du protocole
royal, pour nous permettre de bien entrer dans le récit. J’ai également trouvé
original de suivre le récit du côté d’une princesse, et non pas d’un villageois
ou d’un inconnu. Ici, tous connaissent la famille royale, dont la princesse
Alera, et il est donc plus aisé, je trouve, d’entrer dans ce monde que la jeune
fille connait si bien.
De fait, on en
apprend pas mal sur le passé du royaume, même si certains points sont encore
flous, on fait connaissance avec la guerre entre Hytanica et Cokyri. Concernant
les codes de l’époque du récit, on a tout ce qu’il faut : le couple royal
et les princesses, les gardes, les nobles, les villageois, bref tout est là
pour bien nous mettre dans l’ambiance.
Et puis, l’opposition
culturelle entre Hytanica et Cokyri m’a vraiment plu. Si dans le premier
royaume, les femmes n’ont pas voix au chapitre concernant la politique et la
façon de gouverner, se contentant des mondanités en fait, c’est radicalement l’opposé
à Cokyri. Du coup, j’ai bien envie d’en apprendre plus sur ce royaume bien
mystérieux.
Concernant l’intrigue,
elle est simplement lancée dans ce tome, qui nous présente les personnages, le
contexte, etc. Du coup, le mystère s’installe et est de plus en plus présent au
fil des pages, jusqu’au dernier quart où là les choses s’accélèrent. L’action
reste légère, mais néanmoins des scènes actives sont présentes, on ne s’ennuie
pas du tout. En clair, ce premier tome est vraiment passionnant et j’ai eu du
mal à m’en détacher.
Pour revenir à l’intrigue,
elle tourne donc autour des cokyriens (ennemis d’Hytanica) qui sortent
doucement de l’ombre, et surtout autour du mystérieux Narian, dont personne ne
sait rien.
On a aussi en
trame de fond l’imminence du mariage d’Alera, qui doit avoir lieu le jour de
ses dix-huit ans. Toutefois, la demoiselle n’envisage pas d’épouser un homme qu’elle
n’aimerait pas, ce qui pose problème vu que le prétendant choisi par son père,
le roi, est exécrable. De fait, elle va tout faire pour le faire comprendre à
son père et au jeune homme, et trouver quelqu’un d’autre avant la date
fatidique.
Concernant les
personnages, on suit le point de vue d’Alera, personnage éponyme du roman et
princesse ainée du royaume d’Hytanica. Cette demoiselle à des idées bien
arrêtées, refuse de se laisser dicter aveuglément sa conduite et en fait
souvent qu’à sa tête. Cela étant, elle a tout de même à cœur les intérêts de
son royaume, que son futur époux gouvernera. Si j’ai pris plaisir à la suivre,
je dois avouer que par moment elle m’a un peu agacée. Mais cette impression
disparaissait vite.
Sa sœur cadette,
Miranna, a beau être plus jeune, elle n’en est pas moins mûre. Elle est le
soutien d’Alera dans les moments difficiles, et dans tous ses plans parfois peu
sûrs. Même si on le la voit pas souvent, j’ai bien aimé ce personnage.
Pour en venir
aux personnages masculins, je vais commencer par London. Il est le garde du
corps d’Alera, et on sent tout de suite qu’il prend très à cœur son travail. Il
veille sur elle, sans toutefois l’étouffer, et tous les deux s’apprécient
beaucoup. C’est un personnage secret, un peu solitaire, mais auquel on s’attache
très vite.
Ensuite, il y a
Steldor, le prétendant d’Alera. Alors lui, je ne l’apprécie pas du tout. Je l’ai
trouvé égocentrique, trop sûr de lui et de son charme. Bref, tout ce que je n’aime
pas. Cela dit, au fil des pages, quelques subtilités apparaissent dans ce
caractère détestable, ce qui le rend plus complexe qu’il n’y parait.
Et enfin, il y a
Narian, garçon très mystérieux et sombre. Je ne peux pas dire grand-chose le
concernant au risque de spoiler l’histoire, mais c’est en tout cas par son
biais qu’Alera apprend à connaitre l’amour, l’attachement. Leur histoire est compliqué
et visiblement vouée à l’échec, mais ils ne peuvent se résoudre à ne plus se
voir.
J’ai par contre
eux deux soucis avec les personnages. D’abord, le fait qu’ils sont nombreux à
nous être présentés en début de récit, et qu’il faut se faire à tous ses noms
et fonctions diverses. Du coup, il y a une courte période de flottement où l’on
est un peu égaré.
Ensuite, j’ai
trouvé qu’ils manquaient un peu de développement. Pas tous, certes, mais par
exemple j’ai eu du mal à visualiser l’âge de London, jusqu’à ce qu’il nous soit
plus ou moins indiqué dans le dernier tiers du roman.
Quant à la fin
du tome… l’ultimatum du roi m’a vraiment fait de la peine pour Alera. Son père
ne semble vraiment pas se préoccuper des sentiments de sa fille, quels qu’ils
soient.
Du coup, je me
demande bien ce qu’il va se passer dans le second tome, et je pense qu’il ne va
pas trainer longtemps dans ma PAL.
En bref, une
excellente découverte riche en thèmes et en rebondissements, merci Chloé !
Karine N.
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