Kaleb - saison 1, de Myra Eljundir.
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
- Auteur : Myra Eljundir | Editeur : Robert Laffont (coll.R)
- Genre : Fantastique | Langue : Français
- Date de parution : 14/06/2012 | Nombre de pages : 442
Kaleb, qui a fait beaucoup parler de lui, est
un roman qui m’a vite intrigué. Je dois avouer que je pensais qu’il serait un
coup de cœur, étant amatrice de récit où la violence n’est pas voilée.
Cependant, je me trompais.
Concernant l’histoire
en générale, je l’ai trouvé originale. Les Enfants du volcan, c’est une idée
bien trouvée et qui, je pense, peut aller loin. On en apprend pas des masses à
leur sujet, simplement que l’apparition de leur dons coïncide avec les
éruptions du volcan Islandais, mais comme c’est un premier tome, j’imagine que
la suite sera plus… éclairante à ce sujet.
Une première
chose qui m’a quelque peu perturbée, c’est le fait que le récit soit au présent.
Je trouve que ça aurait plus convenu à une narration à la première personne. Ce
n’est pas un défaut en soit, mais personnellement ça m’a gênée durant ma
lecture.
Un autre point
qui m’a, disons, chiffonnée, c’est le fait que le livre soit déconseillé aux
âmes sensibles (point qui m’avait donné
envie de le lire). Je ne sais pas si c’est parce que je suis blasée des livres « violents »,
mais je n’ai pas trouvé que celui-ci l’était particulièrement. Bon, je suppose
que pour des lecteurs plus jeunes, il est possible que ça choque, mais pour
moi, ce ne fut pas le cas.
Attention !
Je ne dis pas que le roman est tout doux. La violence est présente (autant au
niveau du langage que des actions) il n’y a pas de doutes là-dessus.
Simplement, elle est plus… « douce » que je ne l’aurais cru. En même
temps, je me suis fait des idées, alors que je savais que c’était un roman
jeunesse. Je ne pouvais pas m’attendre à un roman cru et sanglant.
Cela dit, il n’empêche
que ce roman est quand même sombre. Kaleb est un anti-héros comme je les aime :
charmeur, bagarreur, froid, et gentil et méchant à la fois. C’est
principalement autour de lui que se concentre les émotions très exacerbées, du
fait de sa nature d’empathe. Il en souffre d’ailleurs de ce don. C’est un jeune
homme abîmé par la vie, qui n’a comme repère que son père. Ils ont tous les
deux parcourus le monde depuis la naissance de Kaleb, et de ce fait il n’a
jamais vraiment eu un environnement stable.
N’oublions pas
non plus le groupe mené par le colonel Bergsson, un être froid et foncièrement
méchant qui souhaite regrouper les enfants du volcan dans son « centre »
pour les asservir. C’est d’ailleurs par le biais de son assistante que l’on
découvre l’histoire des jumeaux Armstrong, qui semblent être à l’origine de
tout ce qu’il se passe maintenant.
La plume de Myra
Eljundir est brute, sans fioritures, et c’est une chose que j’ai bien apprécié.
On plonge de ce fait rapidement dans l’histoire, savant mélange de mystère, de
rythme haletant et d’ambiance sombre. Et puis, notons aussi le côté assez
psychologique, qui fait que l’histoire en vient à nous habiter et à nous
troubler.
Ainsi, ce
premier tome met en place l’univers, les personnages et le contexte, afin de
lancer pleinement l’histoire dans le second tome, qu’accessoirement j’ai tout
de même hâte de lire.
Karine N.
Tu n'es pas la 1ère à avoir cru qu'il était violent, je l'ai lu à plusieurs endroits et j'avoue ça m'a donné déjà beaucoup moins envie de le lire ^^. Jolie chronique j'espère que la suite te comblera.
RépondreSupprimer^^ C'est vrai que, vu ce qu'on en disait, je pensais que la mention "déconseillé aux âmes sensibles" se justifierai vraiment. Mais ce n'est pas vraiment le cas en fait. Ok, la violence est présente, mais pas autant et pas si décrite que ce à quoi je me serais attendue.
SupprimerMais bon, heureusement, l'histoire est quand même bien :)
Qu'est-ce que j'ai envie de découvrir ce livre !! J'en lis tellement de bien... puis l'idée m'intrigue énormément :)
RépondreSupprimerJ'avais lu d'autres avis qui disaient la même chose que toi, comme quoi ils s'attendaient à plus de violence. Maintenant que j'en suis avertie, ça ne me surprendra sûrement pas ^^
C'est vrai que les avis penchent plutôt vers les compliments. J'en ai vu très peu qui n'avaient pas aimé. Quant à l'idée, elle est originale, c'est clair.
SupprimerPour la violence, je suis blasée. Après avoir lu des textes du genre de ceux de Maxime Chattam, ou tout est décrit dans le détail... disons que là les quelques scènes violentes ne le sont pas tant que cela ^^