Memories of Retrocity, de Bastien Lecouffe Deharme.
-coup de coeur-
A la veille de l'hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police
criminelle de Chicago, est exilé par ses supérieurs à Retrocity.
Retrocity, la Cité déchue, fermée sur elle-même, que l'on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d'un demi-siècle.
A l'aide d'une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s'enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne revient pas.
-coup de coeur-
Retrocity, la Cité déchue, fermée sur elle-même, que l'on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d'un demi-siècle.
A l'aide d'une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s'enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne revient pas.
- Auteur : Bastien Lecouffe Deharme | Editeur : Du riez
- Genre : Beaux-livres/Science-Fiction | Langue : Français
- Date de parution : 15/03/2011 | Nombre de pages : 120
Acheté plus par
curiosité que parce que je connaissais, J’ai en fait été charmée par l’image de
couverture, et par le résumé qui, en quelques mots, sait plonger dans une drôle
d’ambiance.
Memories of Retrocity, c’est le récit
tapé à la machine de William Drum, ex-flic envoyé dans la ville de Retrocity,
ou plutôt exilé dans cette ville dont l’on ne ressort jamais. Là-bas, un virus
décime les habitants, les faisant fusionner avec l’objet qu’ils affectionnent
le plus. Pour pallier à cela, la Corporation Hover pratique des opérations
visant à incorporer des éléments mécaniques aux corps.
Un point
important de ce livre, c’est le graphisme. Les images sont saisissantes et
superbes, agrémentant les pages de journal à merveille. Tout défile à une
allure folle, et les dessins nous permettent d’illustrer les propos de William.
Grâce à elle, on saisit à un niveau supérieur la noirceur et l’horreur de
Retrocity, et on se retrouve véritablement happé entre les murs de cette
ville-prison.
Je trouve que le
fait d’avoir fait de ce livre un roman graphique est vraiment une bonne idée.
Je ne suis pas certaine que ça aurait eu le même rendu sur le lecteur si ça
avait été un simple roman, sans illustration ni mise en page, écrit de la même
façon que tous les autres romans. Le graphisme ici donne tout son poids au
livre et à l’histoire, et ça percute vraiment le lecteur.
Et puis ensuite,
il y a l’histoire. Cette histoire étrange, sombre, troublante et horrifique,
mais pourtant merveilleuse. On sent clairement l’absence d’espoir, l’impossibilité
d’un retour pour William, sa solitude. Retrocity, c’est le lieu de la
perdition, de l’extinction. C’est une ville crasseuse, perpétuellement dans l’obscurité,
qui assiste au déclin de l’Homme. On sombre avec William, sachant pertinemment
comment ça va se terminer. Il n’y a pas d’avenir à Retrocity.
Alors, il est
certain que cette lecture est dérangeante et troublante au plus haut point.
Cependant, on parcoure les pages avec délectation pour en arriver à la fin qui
est… saisissante. En tout cas, alors que je ne connais pas grand-chose de cet
univers, je suis charmée par ce livre, et recommencerais volontiers l’expérience
si l’auteur propose un autre livre.
Karine N.
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