Les Contes macabres, d'Edgar Allan Poe.
Les célèbres nouvelles d'Edgar Allan Poe ont revêtu au fil des ans bien des noms et des aspects. En 2009, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, nous vous proposions une édition inédite, Les Contes Macabres, recueil de six histoires magnifiquement illustrées et mises en lumière par Benjamin Lacombe, une référence incontournable dans la " littérature Jeunesse ". Cette édition a depuis été enrichie d'une nouvelle, celle de Ligeia, et de dessins couleurs inédits.
Les célèbres nouvelles d'Edgar Allan Poe ont revêtu au fil des ans bien des noms et des aspects. En 2009, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, nous vous proposions une édition inédite, Les Contes Macabres, recueil de six histoires magnifiquement illustrées et mises en lumière par Benjamin Lacombe, une référence incontournable dans la " littérature Jeunesse ". Cette édition a depuis été enrichie d'une nouvelle, celle de Ligeia, et de dessins couleurs inédits.
- Auteur : Edgar Allan Poe & Benjamin Lacombe | Editeur : Soleil
- Genre : Beaux livres/Fantastique | Langue : Français
- Date de parution : ?/12/2010 | Nombre de pages : 218
Ce recueil est
une merveille, autant pour les textes qu’il contient qu’en tant qu’objet.
Parlons du
design d’abord. Le noir, le rouge et le blanc domine, les autres couleurs étant
presque absentes, un ruban rouge sert de marque-mage, la couverture est en
relief, et la reliure est en toile noire. Les pages alterne successivement
entre le blanc et le noir (ainsi, une nouvelle est écrite sur du blanc, la
suivante sur du noir, et ainsi de suite), et les pages concernant l’auteur, le
traducteur et autre informations du même genre sont en gris, à la fin de l’œuvre.
Ensuite, nous
trouvons au fil de la lecture de superbes illustrations de Benjamin Lacombe, qui
reflètent vraiment bien l’univers glauque et sombre des nouvelles de Poe. Elles
sont vraiment superbes et très bien réalisées, et j’avoue avoir passé autant de
temps à lire qu’à les admirer. Elles font passer beaucoup d’émotions je trouve (notamment
par le regard des personnages qui est vraiment… saisissant et semble
directement nous regarder), et retranscrivent vraiment l’atmosphère sombre des
textes de Poe.
Parlons-en
justement de ces nouvelles. Dans chacune d’elles on sent vraiment l’esprit d’Edgar
Allan Poe, son style qui donne un effet étrange aux textes, un je ne sais quoi
qui perturbe et charme en même temps. On est plongé dans le doute, la folie et
l’angoisse en peu de temps.
A chaque
histoire, on plonge dans une ambiance mélancolique voire morbide, auréolée de
fantastique. Certes, on pourrait penser que les histoires sont toutes sur le
même thème, car elles comportent quasiment toutes un héros solitaire,
tourmenté, qui a des pensées funestes voire criminelles, ainsi qu’une jeune femme
malade ou moribonde, qui est souvent la cause du trouble du héros. Cependant,
en faisant bien attention, on trouve quelques différences.
J’aime beaucoup
l’univers de Poe. Sans véritablement faire peur, les histoires racontées sont
troublantes et effrayantes. Certes, le style est un peu lourd mais… c’est ce
qui fait son charme.
La traduction de
Baudelaire est bien faites je trouve, leur deux façons d’écrire se confondant
pour faire un tout vraiment charmant.
Toutefois, je
trouve dommage la présence de quelques coquilles, même si elles ne gênent pas
forcément.
Il n’empêche que
cet ouvrage est une perle à ne pas rater, qui plaira grandement aux amateurs de
Poe et permet d’avoir un aperçu du talent de Benjamin Lacombe.
Je ne connaissais pas Poe avant d'avoir lu ce magnifique livre et je dois dire que depuis, je suis fan de son univers, de cette douce folie qui se sent dans chacune des phrases de cet auteur. Un pur plaisir et de frisson malsain :)
RépondreSupprimerBisous ^^
Ba en fait, de Poe je n'avais lu que Double assassinat dans la rue Morgue, pour un cours sur le roman policier. Et j'avais bien aimé l'atmosphère étrange. Du coup, j'étais quasi certaine que ce livre allait me plaire.
SupprimerC'est vrai que la folie est très présente, l'étrangeté, le morbide. Mais c'est divinement écrit, alors ça passe tout seul et, comme tu le dis, créé un frisson malsain :D