Chasseuse de la nuit 1 : Au bord de la tombe de Jeaniene Frost

Chasseuse de la nuit 1 : Au bord de la tombe, de Jeaniene Frost.
-coup de coeur-

Mi-humaine, mi-vampire, Catherine Crawfield traque les morts-vivants dans l'espoir de tuer son père, le monstre qui a fichu la vie de sa mère en l'air. Elle est alors capturée par Bones, un vampire chasseur de primes, qui lui impose une association contre nature: il aidera Cat dans sa quête et, en échange, ce très sexy prédateur de la nuit fera d'elle une chasseuse aux réflexes aussi acérés que ses crocs. Mais avant de pouvoir jouer les buteuses de démons, Cat est elle-même prise en chasse par une bande de tueurs. Forcée de choisir son camp, elle va vite se rendre compte qu'être une suceuse de sang a ses avantages...

• Auteur : Jeaniene Frost     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit-lit/Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : 05/11/2009     |     Nombre de pages : 504

Ce premier tome à toute une histoire. Je l’ai acheté alors que je ne connaissais pas du tout, attirée simplement par la couverture. D’ailleurs, je n’aurais même pas du l’acheter ce jour-là, parce que je n’étais pas sensée aller à Cultura, mais rester en ville avec des amies. Sauf que… eh bien j’ai préféré changer de zone avec mon frère et un de ses amis. D’accord, je vous raconte ma vie, mais c’est pour dire que là, le hasard fait vraiment bien les choses, et je ne regrette pas du tout d’avoir changé le programme de la journée.

Hors donc, parlons du tome en lui-même maintenant. Je l’ai littéralement dévoré, englouti, et même relu un certain nombre de fois. Principalement parce que l’histoire ne s’essouffle pas, on ne s’ennuie pas, mais pas que.

Dans les premières pages, on pense d’abord que l’histoire ne tournera qu’autour de Cat et de ses rencontres (un peu à la Anita Blake du coup). Loin de là ! Parce que c’est à ce moment que survient LE fantasme d’un certain nombre de personnes, j’ai nommé Bones.

Lui, contrairement à Cat qui peut parfois être assez prévisible, est insaisissable, mystérieux, charismatique et diablement séduisant.

On commence notre lecture en apprenant que Cat est une hybride, mi-humaine mi-vampire. Quand elle a appris ce qu’elle était, et pourquoi elle l’était, elle décide de venger sa mère en tuant tous les vampires qu’elle croisera. Et c’est ainsi qu’elle rencontre Bones, maître vampire qui ne se laisse pas tuer sans réagir. Cat n’a plus qu’une solution, s’allier à lui pour apprendre à se battre et à devenir une vraie traqueuse.

On n’a pas de début longuet présentant l’histoire. Loin de là, vu que nous sommes lancé directement dans une chasse aux vampires. Du coup, pas le temps de s’ennuyer, parce qu’ensuite tous les évènements s’enchaînent avec fluidité et rapidité. On ne peut qu’être attiré par ce roman, autant pour l’enquête (Cat et Bones traquant un groupe de vampires qui s’est lancé dans le self-service de jolies demoiselles humaines) que pour la romance (qui se construit doucement et qu’on aime à voir évoluer).

En plus de tout ça, nous faisons face aux états d’âmes de Cat, dont la vie se retrouve complètement bouleversée et qui ne sait pas comment gérer tout cela, en plus de sa mère qui deviendra complètement folle en apprenant la vérité.

Concernant les vampires, ils ne sont pas tous méchants bien entendu. Après tout, c’est la personnalité de l’homme qui fait le vampire (comme se plaît à le répéter Bones). Et puis, ils n’ont pas non plus une soif frénétique, bien qu’ils aiment boire du sang (logique).

En fait, j’ai bien apprécié que Jeaniene Frost ne fasse pas une montagne concernant les vampires. Ceux-ci restent simples, et c’est vraiment plaisant. Ils ne craignent pas le soleil, et seul l’argent peut les tuer.

La fin du tome nous laisse sur des charbons ardents, on se demande ce qu’il va se passer dans le tome 2 et du coup on a qu’une seule envie : l’acheter et le lire tout de suite.

En fait, j’ai adoré ce premier tome, et je ne peux que vous le conseiller si vous aimez la bit-lit. Bref, laissez-vous tenter, je ne pense pas que vous le regretterez.

Karine N.