mardi 10 juin 2014

Les Terres du Dalahar de Sylvie Barret-Lefelle

Les Terres du Dalahar, de Sylvie Barret-Lefelle
Ébranlée par une histoire malheureuse, Eléonore Duvivier fuit la France pour le Canada afin d'y poursuivre ses études dans le réputé département informatique de l'Université de Montréal. Elle est accueillie sur cette terre lointaine par sa tante, installée là-bas avec sa famille depuis de nombreuses années. Très vite, celle que tous surnomment Léo découvre qu'elle marche involontairement sur les traces d'une fille assassinée quelques mois plus tôt et dont elle rencontre l'étrange frère. Aussi sublime que taciturne, Mathias Gardner la trouble plus que de raison. La beauté de la jeune française séduit par ailleurs Jonathan Dussaunier, le charismatique et séduisant capitaine de l'équipe de hockey sur glace de la fac. Partagée entre ces deux garçons que tout oppose, Léo se laisse porter par les événements jusqu'à ce qu'elle mette la main, par le plus grand des hasards, sur un mystérieux objet d'argent dissimulé sous sa table en salle de cours. Dès lors, elle se retrouve plongée au beau milieu d'une enquête périlleuse où sa propre vie est menacée. Léo devient malgré elle la clé d'un monde insoupçonné, un monde qui n'a pas fini d'attiser la convoitise des elfes noirs et qui s'apprête peut-être à livrer une nouvelle guerre.
  • Auteur : Sylvie Barret-Lefelle     |     Editeur : Sharon Kena
  • Genre : Fantasy/Romance     |    Langue : français
  • Date de parution : 18/06     |     Nombre de page(s) : 352
Charmée par la couverture (mais aussi par le résumé), je savais que ce roman me plairait, et je ne me suis pas trompée.

Nous suivons Eléonore, alias Léo, jeune femme qui a subi une expérience douloureuse, et qui convainc ses parents de la laisser quitter la France pour partir au Canada chez sa tante et sa cousine, Sandy, pour y poursuivre ses études d'informatique. Mais elle n'aurait jamais imaginé que sa vie y changerait aussi du tout au tout, et que le fantastique entrerait dans son quotidien.

A peine arrivée à l'université et installée dans son logement étudiant, elle apprend par sa voisine, Noémie, qu'une jeune femme a été tuée sur le campus, une certaine Eorin. Elle rencontre également deux jeunes hommes, Jonathan et Mathias, qui tous deux auront leur importance, l’un plus que l’autre bien évidemment.

Si la première partie du roman se déroule chez les humains et se centre sur Eléonore qui découvre l'existence des elfes, l'amour et le danger qu'elle encoure dorénavant, la seconde moitié se déroule au Dalahar pour y cacher la jeune femme, et elle fait plus ample connaissance avec cet incroyable univers.

L’auteure a construit ici un univers elfique bien travaillé et envoutant, que ce soit au niveau de la culture, de l'Histoire, etc. Leur passé est sombre et complexe mais bien expliqué pour que l’on comprenne aisément.
Les elfes vivent dans un univers parallèle à celui des humains, dans les terres du Dalahar, mais il n’en a pas toujours été ainsi. A l'origine, les elfes vivaient en harmonie sur terre, dans les forêts. Puis l'être humain s'est enhardi et a pris possession des bois, forçant les elfes à quitter leur refuge et a partir vivre en Dalahar, et une querelle s'est créée entre Aberthol, le roi qui voulait que l'on laisse ces humains tranquilles, et Lothar, qui voulait les soumettre. Le peuple des elfes est paisible, et Lothar a été banni pour le punir de ses offensives contre les humains. Lui et ses elfes noirs ont été exilés. Il s'est attaqué à Aberthol et, après une grande guerre, il a disparu.
Les elfes se sont résignés à fermer les portes entre les deux mondes, obligeant les couples inter-espèces à choisir leur lieu de vie, la Terre ou le Dalahar. C’est la troisième génération d’elfes qui voit venir les Teitwyrs, enfants elfes de couples humain-elfe. Eux seuls, à quelques exceptions près, sont autorisés à voyager entre les deux mondes, ayant besoin du monde humain pour vraiment s’épanouir.

Eléonore est une héroïne intéressante, quoiqu’un peu trop capricieuse à mon goût. Elle se fait un peu trop facilement aux révélations qui lui sont faites, mais ça reste acceptable. Elle doit faire face à de nombreux mystères mais aussi des révélations la concernant. Des choix importants devront être faits et sa vie est complètement bouleversée.
La rencontre de Léo avec Mathias Gardner et ses frères et soeurs (Andreas, Anwen et Elawen), marque le début des changements dans son existence. Par contre j'ai trouvé que plusieurs scènes avec Mathias avec quelques points communs avec Twilight, mais ça s'atténue un peu.
Mathias est un personnage qui m’a bien plu, il est torturé et intéressant à suivre, plein de complexité et d’émotions fortes, le point qui m’a le plus satisfaite.
Lui et ses comparses sont là pour élucider leur meurtre d'Eorin, mais aussi retrouver le bijou qui lui a été volé, bijou d'une importance capitale pour les elfes. Très vite, les descendants des elfes noirs sont soupçonnés d'être les coupables, et Eléonore se retrouve en danger.
Eléonore fait connaissance avec les familles d'Anwen, Andreas et Elawen (membres du Grand Conseil), mais aussi d'Iliud, le roi en personne. Elle rencontre également le père de Mathias, ce qui va l'amener à découvrir son secret.
Le capitaine de l'équipe de hockey, Jonathan, poursuit Eléonore de ses assiduités. Mais c'est un don Juan, et le coeur de la jeune femme va bien vite vers quelqu'un d'autre. Jonathan est un personnage assez trouble que l’on soupçonne bien vite d’être louche et mauvais. Il est complexe et a plusieurs facettes.

Dans ce roman, j'ai adoré l'ambiance, l'univers fantastique, elfique. Bien que le récit soit, dans le fond, plutôt classique (la romance ou le reste), j'ai de suite été charmée et je l'ai dévoré, d’autant que l’intrigue est tout de même très entrainante, très prenante.
La romance de cette histoire s'installe très vite, peut-être un peu trop d'ailleurs. Mais elle est belle, pleine d'émotions. Je regrette par contre que Léo ne nous transmette pas plus d’émotions. Les plus fortes viennent incontestablement de Mathias, ce qui m’a beaucoup plu cela étant.

Les derniers chapitres sont plus tendus, concernant les assassins d'Eorin qui sortent de l'ombre, mais aussi concernant un... "soucis" de santé pour Léo, soucis qui n'était pas du tout prévu. L’action est beaucoup plus présente, l’affrontement est proche, on le sent.

Quant à la fin, elle est belle, heureuse, et très satisfaisante. On finit avec un bonheur  absolu pour Éléonore, et un roman plein de magie et de beauté.

Karine N.

2 commentaires:

  1. Tiens, celui-là me tente beaucoup !
    Est-ce que c'est le premier tome d'une nouvelle série ou est-il unique ?

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    1. Coucou :)
      C'est un tome unique je crois bien. En tout cas je n'ai pas entendu parler d'une suite, et le récit se conclu dans ce tome.

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