mercredi 7 mai 2014

King's game tome 1 de Nobuaki Kanazawa

King's game tome 1, de Nobuaki Kanazawa
Partenariat éditions Lumen
Nobuaki est réveillé en pleine nuit par un étrange message qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. À en croire le mystérieux expéditeur du mail, la classe entière participe à un “King’s Game”, un jeu du Roi auquel elle ne peut se soustraire. Jour après jour, à minuit pile, un nouveau défi s’affiche sur le téléphone portable des lycéens, qui finissent par découvrir la cruelle vérité : ils ont 24 heures pour exécuter les ordres du Roi, et la sanction en cas de désobéissance est la mort.
Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? La mort s’abat inéluctablement sur ses jeunes victimes, où qu’elles se trouvent et quoi qu’elles tentent pour s’échapper. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros… Parviendront-ils à démasquer le Roi avant qu’il ne soit trop tard ?
  • Auteur : Nobuaki Kanazawa     |     Editeur : Lumen
  • Genre : Thriller     |    Langue : français
  • Date de parution : 15/     |     Nombre de page(s) : 374
King’s game, c’est un livre que j'attendais avec grande impatience, et que j'ai dévoré dès que possible (et je remercie les éditions Lumen pour avoir rendu cela possible). Le thème me plaisait énormément et, bien que ne connaissant que vaguement les mangas, je sentais que ça allait vraiment me plaire. Et je ne me suis pas trompée.

On suit Nobuaki, jeune homme en seconde B. Toute sa classe est concernée par le jeu du roi, mais on le suit surtout son personnage, son point de vue, entouré de Naoya, son meilleur ami, et de Chiemi, sa petite amie. Tous les trois comprennent bien vite que le jeu est un danger bien réel, et ils essaient de sauver ceux à qui des missions ou des gages sont attribués. Malheureusement, ce jeu exacerbe l’instinct de survie de chaque jeune, et ils s’entre-déchirent petit à petit, les rancœurs, les peurs font surface.
Le but de ce jeu semble être de faire naître la haine, la peur, et d’oblitérer tout bon sentiment. C’est par ça que Nobuaki se distingue car il aimerait pouvoir aider chacun des élèves. Ce sinistre jeu semble aussi avoir un but caché, que Nobuaki veut découvrir pour mettre un terme au jeu et sauver ses amis.

Je me rends compte que je ne sais pas trop quoi dire de ce roman tant j’ai été absorbée par ma lecture, c’est dire !
Le récit, bien que flou car on ne comprend pas ce sinistre jeu, ni qui est le roi, est ensorcelant et nous entraine dès les premières pages. Les pages défilent bien vite, on veut en savoir plus, savoir ce qu'il va se passer. On s'en doute de suite, cette histoire comporte des morts, et ce dès la seconde mission. C'est un texte sombre et glauque, très étrange mais aussi très plaisant à lire. La tension nous captive tout de suite, et on sent poindre l’inéluctable au fur et à mesure.
Ce qui frappe le plus, c’est l’ambiance très sombre et étrange, mais également sanglante. Même si les morts ne nous sont pas décrites dans les détails, on comprend toutefois très facilement ce qui arrive aux jeunes grâce aux détails qui nous sont donnés. De plus, les morts vont en s’aggravant, et les dernières, les plus marquantes, sont racontées dans le détail.
Une chose qui reste très floue pour moi cependant, c’est cette histoire de puzzle-photo, que l’on retrouve dans le prologue et dans l’épilogue. Je n’ai pas bien saisi son importance je crois. Mais je pense sincèrement que ce n’est pas un détail anodin.

Le livre est construit de façon à ce que chaque chapitre soit une mission du jeu du roi. Il s'ouvre sur un prologue plutôt simple et sur une liste des élèves de la classe, afin que l’on puisse se repérer un minimum. De cette façon, les chapitres sont plus ou moins longs, suivant si les élèves accomplissent leur mission rapidement ou non.
Et puis, au fil des missions, Nobuaki se détache du groupe pour se lancer dans une petite enquête afin de découvrir l’identité du roi et mettre fin au carnage. Et puis, il n’y a pas de longue entrée en matière. Le récit s’ouvre directement sur le premier SMS du roi, lançant ainsi le jeu, que les jeunes prennent d’abord à la rigolade, pour ensuite vite déchanter.

Concernant un comparatif entre le roman et les mangas, je ne saurais vous éclairer. N’ayant pas lu les mangas, je partais très curieuse et impatiente dans ma lecture du livre, et je dois avouer que cela m’a donné très envie de me lancer maintenant dans les mangas, pour découvrir tout cela en dessins.

Les derniers chapitres, les dernières pages rajoutent encore à la tension et sont pleins de surprises, on ne comprend pas, à l'instar de Nobuaki, et les morts s'enchainent de plus en plus vite.
La fin laisse présager la suite, toutes les réponses ne nous sont pas données, et on a qu'une envie, savoir ce qu'il va se passer. Une chose est certaine, je me jetterais sans hésiter sur la suite.

Karine N.

8 commentaires:

  1. C'est bien que les maisons commencent à traduire les romans à l'origine des mangas. Il y en a tellement que c'est frustrant de ne pas pouvoir les lire en langue originale. En tout cas, j'ai bien envie d'essayer celui-là. ^^

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    1. En effet. A voir si d'autres seront fait. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui ignorent que les mangas sont parfois inspirés de romans à la base ^^

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    2. Oui, c'est sûr ! Moi, même quand je l'ai appris j'ai été très surprise. Et quand je suis allée au Japon, j'en ai acheté pleins, mon niveau de langue est bon, mais je traduis si lentement que s'en est désespérant. lol

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    3. ^^ Ooh tu as de la chance de connaitre le japonais. Je ne suis pas très douée en langues étrangères mdr

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    4. Moi aussi malheureusement, mais je m'accroche parce que j'aime ce langue énormément. ^^

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