Apocalypsis tome 5 : Omega, d'Eli Esseriam
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Un regard échangé suffit à nous faire comprendre que nous avons le même instinct. Chacun de nous semble avoir été programmé pour que notre minuterie interne s'enclenche et nous signale que le compte à rebours a commencé. L'Apocalypse est en marche. La guerre de toutes les guerres couve, juste là, dehors. Ce n'est pour l'instant qu'un murmure, un bruissement lointain mais ce sera bientôt assourdissant. Immense."
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Un regard échangé suffit à nous faire comprendre que nous avons le même instinct. Chacun de nous semble avoir été programmé pour que notre minuterie interne s'enclenche et nous signale que le compte à rebours a commencé. L'Apocalypse est en marche. La guerre de toutes les guerres couve, juste là, dehors. Ce n'est pour l'instant qu'un murmure, un bruissement lointain mais ce sera bientôt assourdissant. Immense."

- Auteur : Eli Esseriam | Editeur : Nouvel angle
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : français
- Date de parution : 07/06/2012 | Nombre de page(s) : 295
Voilà, c’est
terminé. Il y a une chose de sûre, c’est que je n’oublierai pas de sitôt Apocalypsis. J’ai vraiment adoré ce
voyage vers l’Apocalypse, et je ne regrette pas du tout cette découverte.
Ce tome est
construit de manière différente par rapport aux précédents. Normal en même
temps, vu que tous les Cavaliers se retrouvent. Donc on ne pouvait pas avoir un
tome ne suivant qu’un personnage. Du coup, on suit ici divers points de vues,
que ce soit ceux des Cavaliers, de membres de l’ordre de l’infini, ou d’autres
encore. La seule chose commune, c’est que les personnages sont tous des gens que
l’on a déjà rencontrés, des gens plus ou moins proches des Cavaliers. Pas de
complets inconnus donc. Par contre, ce n’est pas clairement indiqué au début
des chapitres, il faut donc deviner qui est en train de parler, soit grâce à ce
qui est raconté, soit en attendant que son identité soit clairement énoncée.
Au niveau de la
construction du roman, on trouve tout de même un certain ordre. Ainsi, on a une
partie par Cavalier, c’est-à-dire que dans la partie 1, nous avons des
chapitres du point de vue d’Alice et de personnes de son entourage, dans la partie
2 c’est au tour d’Edo, et ainsi de suite. Personnellement, j’ai trouvé ce
procédé bien trouvé, ça permet de séparé les Cavaliers pour que l’on s’y
retrouve, tout en gardant une unité dans le récit. De plus, chaque point de vue
de Cavalier est écrit de la même façon que le tome le concernant. On a de ce
fait des variations dans la narration qui permettent de distinguer les
personnages.
Au niveau de l’intrigue,
il n’y a pas autant d’action que je l’aurais pensé, cela étant ça n’est pas
vraiment grave. On a quelques scènes où le rythme s’accélère, et d’autre où c’est
plus calme (notamment dans les débuts des chapitres, où les personnages font de
légers retours en arrière).
De nombreux
mystères trouvent leurs réponses, et on comprend ainsi des tas de choses qui
nous avaient parus étranges dans les tomes précédents. Avec ce dernier tome,
Eli Esseriam relie les points entre eux et nous permet de voir le récit dans sa
globalité.
C’est un tome
empli d’émotions diverses, de la colère, de la douleur brute, de la haine, mais
aussi de l’amour, de l’amitié, de l’humour, de l’espoir également. C’est vivant
et superbe.
Au niveau des
personnages, on retrouve bien sûr avec grand plaisir Alice, Edo, Maximilian et
Elias, nos quatre chers Cavaliers de l’Apocalypse. J’ai suivi avec joie leurs
dernières aventures, et je trouve juste dommage que leurs dons ne soient pas un
peu plus présents. Cela dit, chacun est bien présent, à part égale
En plus d’eux,
on assiste à l’entrée en scènes des Clairvoyants, dont je ne dirais rien pour
ne pas vous spoiler. Je dirais simplement que je regrette qu’ils ne soient pas véritablement
présents avec les Cavaliers parce que du coup, en plus de ne pas savoir grand-chose
sur ce qu’ils doivent faire (hormis les grandes lignes), ils ne sont de fait
pas très présents et utiles. J’aurais aimé qu’ils soient plus présents dans le
texte, et également présents auprès des Cavaliers (après tout, ils sont sensé
les aider, mais les Cavaliers ne sont même pas au courant qu’ils existent, c’est
vraiment dommage). En fait, les Clairvoyants sont une très bonne idée, mais qui
manque malheureusement de développement et d’exploitation.
On revoit
également brièvement les personnages des tomes précédents, par exemple Noémie,
Anel, Clotaire, etc. Pour certains cela dit, la fin n’est pas forcément
heureuse.
On apprend aussi
qui est Elle, la jeune femme rencontrée par Elias lors d’un de ses sauts dans
le passé. On comprend qu’elle a son importance dans l’histoire, et qu’elle a
des liens avec plusieurs des personnages, si ce n’est avec tous.
Et puis, on
découvre qui est vraiment le cerveau de l’Ordre de l’infini, et ses motivations
ne sont pas vraiment celles auxquelles on s’attendait.
Quant à la fin…
d’accord, je suis un peu déçue que ça ne soit pas une fin dans l’esprit de
celle à laquelle je m’attendais, d’autant que cette fin est plutôt rapide
(voire un peu trop, parce que j’ai vraiment eu du mal à comprendre ce qu’il se
passait, de même pour ce qui se passe après le final). Toutefois, c’est quand
même une bonne fin qui, d’une certaine façon, reste dans l’esprit du roman et
conclu très bien la série. C’est une fin hors du commun, stupéfiante et à
laquelle on ne s’attend pas le moins du monde.
Et la dernière
partie, l’épilogue de cette saga, je trouve qu’elle donne la possibilité d’imaginer
nous-même la suite, de penser les choses à nôtre façon et de faire se dérouler
les évènements comme on le souhaiterait.
J’aurais
toutefois aimé en savoir plus sur l’Ordre, sur ce qui arrive vraiment aux
Cavaliers, ce qu’ils deviennent. En fait, il reste quelques mystères je trouve.
En bref, Apocalypsis, c’est une série pas comme
les autres, avec des personnages atypiques auxquels on s’attache, même s’ils
paraissent antipathiques. C’est une
série qui me restera en mémoire, et que je suis triste de devoir quitter.
Bon, du positif et encore du positif. Va vraiment falloir que je m'y mette. Mais ça a l'air quand même compliqué de tout suivre... je verrai.
RépondreSupprimer#Aurore H.Rose
Ce n'est pas vraiment compliqué. Disons qu'il faut être attentif en fait.
SupprimerMais sinon, c'est vraiment une très bonne saga.