Phaenix tome 1 : les cendres de l'oubli, de Carina Rozenfeld
-coup de coeur-
Elle a 18 ans, il en a 20. Depuis l'origine des temps, ils forment le Phænix,
-coup de coeur-
Elle a 18 ans, il en a 20. Depuis l'origine des temps, ils forment le Phænix,
l'oiseau mythique qui
renaît de ses cendres.
Mais les deux amants ont été séparés
et ont oublié leurs vies antérieures...
Anaïa
a déménagé en Provence avec ses parents et y commence
sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre,
elle mène une existence normale. Jusqu'à ce qu'elle fasse cette
troublante série de rêves
dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse
apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus
troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s'ils la
connaissaient
depuis toujours...
Bouleversée
par ces événements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de
sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme
soeur.

- Auteur : Carina Rozenfeld | Editeur : Robert Laffont
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : français
- Date de parution : 06/09/2012 | Nombre de page(s) : 434
Après en avoir
beaucoup entendu parler sur le net, j’ai enfin lu ce livre. Et je dois avouer
que je suis vraiment satisfaite par ma lecture.
Je vais d’abord
parler rapidement de la playlist présente en fin de roman. J’ai vraiment adoré
pouvoir écouter les morceaux de musiques présents tout le long du texte. Ça
donne une autre dimension au récit, et c’est très plaisant je trouve. Et puis,
il y a aussi la couverture du roman. Je la trouve sublime (et il en est de même
pour la couverture du tome 2), poétique et dégageant beaucoup d’émotions. Bref,
j’adore.
Ce roman se lit
très vite, on est emporté dans le texte et on ne voit pas le temps passer. Il s’ouvre
sur un prologue efficace. C’est mystérieux, intrigant et donne envie de dévorer
la suite. Il est certes court, mais fonctionne vraiment bien je trouve.
Egalement,
chaque chapitre se clôt sur un échange entre Anaïa et ses amis, par sms ou sur
facebook. Je trouve que ce procédé nous permet d’entrer un peu plus dans la vie
de la demoiselle, et rend le texte plus vivant.
Par contre, l’aspect
phaenix, le côté fantastique n’est pas très présent dans ce tome, hormis dans
les rêves d’Anaïa et grâce à quelques petits éléments. J’espère que ce sera un
peu plus le cas dans la suite.
De même, il n'y a pas énormément d'action, ni de révélations essentielles. En fait, on a plus de questions qu'autre chose.
De même, il n'y a pas énormément d'action, ni de révélations essentielles. En fait, on a plus de questions qu'autre chose.
La plume de
Carina Rozenfeld est fluide, elle nous décrit bien les lieux, les personnages,
les émotions. J’ai trouvé qu’on voyageait bien dans l’histoire, et même que
certaines scènes paraissaient très réelles, et ça, ça m’a vraiment plu. J’aime
à pouvoir entrer dans un texte par le biais des descriptions et surtout des
émotions des personnages.
Certaines choses
sont assez prévisibles, mais l’ensemble est néanmoins très plaisant à lire. J’ai
vite compris plusieurs éléments, notamment concernant le grand aigle, mais pas
seulement. C’est un peu dommage que les points mystérieux soient si facile à
comprendre (pour le lecteur, mais pas pour Anaïa apparemment), mais ça n’enlève
rien au plaisir qu’on prend à lire ce premier tome je trouve.
Le mystère s’intensifie
assez rapidement, surtout lorsqu’Eidan et Enry entrent véritablement en scène,
d’autant qu’ils ont des comportements pour le moins étranges.
Au niveau des
personnages, j’ai eu du mal à m’attacher à Anaïa au départ, puis je me suis
habituée, bien que je sois restée un peu à distance. De plus, ses hésitations m’ont
régulièrement agacée même si elles sont, globalement, justifiées.
Ensuite, j’ai
trouvé que Garance était une très bonne amie (même si j’ai tiqué sur le fait qu’Anaïa
la retrouve un peu vite à mon goût. J’ai en effet trouvé ça surprenant que la
première personne qu’elle rencontre sur le campus de la fac (ou il y a
normalement beaucoup de monde) soit justement Garance). J’aimerai bien la voir
un peu plus dans le tome 2, même si j’ai conscience que ce n’est visiblement
pas un personnage central de l’histoire.
Passons aux deux
personnages masculins maintenant. Tout d’abord, j’ai dès le départ pas sentit
Enry. Je ne sais pas à quoi c’est dû, mais j’ai de suite eu un mauvais
pressentiment. Si l’on excepte ce sentiment que j’ai eu, Enry est un personnage
bien construit, dont on sent très vite qu’il cache quelque chose.
Mon coup de cœur
va par contre à Eidan. Sans compter le fait que j’adore ce prénom (et puis bon,
c’est aussi LE personnage central), mais en fait j’ai surtout aimé Eidan parce
que j’ai vraiment ressenti ses émotions, sa douleur, son amour, tous les
sentiments qu’il a dans ce roman. Et puis, lorsqu’il joue de la musique… C’est
magique, j’avais vraiment l’impression d’y être !
Quant à la fin…
Bon sang ! Pour reprendre les mots de Garance concernant Autant en emporte
le vent : mais pourquoi Anaïa n’a-t-elle pas couru derrière lui ?!
Mince ! Cette fin est tellement empreinte de douleur… Il va me falloir la
suite très rapidement si je ne veux pas me consumer d’impatience.
Bref, vous l’aurez
compris, malgré quelques légers points négatifs, j’ai bien aimé ce premier
tome, et lirais avec grand plaisir le second, sur lequel je me jetterai dès sa
sortie, c’est certain.
Karine N.
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