samedi 6 avril 2013

Phaenix tome 1 : les cendres de l'oubli de Carina Rozenfeld

Phaenix tome 1 : les cendres de l'oubli, de Carina Rozenfeld
-coup de coeur-
Elle a 18 ans, il en a 20. Depuis l'origine des temps, ils forment le Phænix,
l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres.
Mais les deux amants ont été séparés
et ont oublié leurs vies antérieures...

Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu'à ce qu'elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... 
Bouleversée par ces événements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme soeur.
  • Auteur : Carina Rozenfeld     |     Editeur : Robert Laffont
  • Genre : Fantastique/Jeunesse     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 434
Après en avoir beaucoup entendu parler sur le net, j’ai enfin lu ce livre. Et je dois avouer que je suis vraiment satisfaite par ma lecture.

Je vais d’abord parler rapidement de la playlist présente en fin de roman. J’ai vraiment adoré pouvoir écouter les morceaux de musiques présents tout le long du texte. Ça donne une autre dimension au récit, et c’est très plaisant je trouve. Et puis, il y a aussi la couverture du roman. Je la trouve sublime (et il en est de même pour la couverture du tome 2), poétique et dégageant beaucoup d’émotions. Bref, j’adore.

Ce roman se lit très vite, on est emporté dans le texte et on ne voit pas le temps passer. Il s’ouvre sur un prologue efficace. C’est mystérieux, intrigant et donne envie de dévorer la suite. Il est certes court, mais fonctionne vraiment bien je trouve.
Egalement, chaque chapitre se clôt sur un échange entre Anaïa et ses amis, par sms ou sur facebook. Je trouve que ce procédé nous permet d’entrer un peu plus dans la vie de la demoiselle, et rend le texte plus vivant.
Par contre, l’aspect phaenix, le côté fantastique n’est pas très présent dans ce tome, hormis dans les rêves d’Anaïa et grâce à quelques petits éléments. J’espère que ce sera un peu plus le cas dans la suite.
De même, il n'y a pas énormément d'action, ni de révélations essentielles. En fait, on a plus de questions qu'autre chose.

La plume de Carina Rozenfeld est fluide, elle nous décrit bien les lieux, les personnages, les émotions. J’ai trouvé qu’on voyageait bien dans l’histoire, et même que certaines scènes paraissaient très réelles, et ça, ça m’a vraiment plu. J’aime à pouvoir entrer dans un texte par le biais des descriptions et surtout des émotions des personnages.

Certaines choses sont assez prévisibles, mais l’ensemble est néanmoins très plaisant à lire. J’ai vite compris plusieurs éléments, notamment concernant le grand aigle, mais pas seulement. C’est un peu dommage que les points mystérieux soient si facile à comprendre (pour le lecteur, mais pas pour Anaïa apparemment), mais ça n’enlève rien au plaisir qu’on prend à lire ce premier tome je trouve.
Le mystère s’intensifie assez rapidement, surtout lorsqu’Eidan et Enry entrent véritablement en scène, d’autant qu’ils ont des comportements pour le moins étranges.

Au niveau des personnages, j’ai eu du mal à m’attacher à Anaïa au départ, puis je me suis habituée, bien que je sois restée un peu à distance. De plus, ses hésitations m’ont régulièrement agacée même si elles sont, globalement, justifiées.
Ensuite, j’ai trouvé que Garance était une très bonne amie (même si j’ai tiqué sur le fait qu’Anaïa la retrouve un peu vite à mon goût. J’ai en effet trouvé ça surprenant que la première personne qu’elle rencontre sur le campus de la fac (ou il y a normalement beaucoup de monde) soit justement Garance). J’aimerai bien la voir un peu plus dans le tome 2, même si j’ai conscience que ce n’est visiblement pas un personnage central de l’histoire.

Passons aux deux personnages masculins maintenant. Tout d’abord, j’ai dès le départ pas sentit Enry. Je ne sais pas à quoi c’est dû, mais j’ai de suite eu un mauvais pressentiment. Si l’on excepte ce sentiment que j’ai eu, Enry est un personnage bien construit, dont on sent très vite qu’il cache quelque chose.
Mon coup de cœur va par contre à Eidan. Sans compter le fait que j’adore ce prénom (et puis bon, c’est aussi LE personnage central), mais en fait j’ai surtout aimé Eidan parce que j’ai vraiment ressenti ses émotions, sa douleur, son amour, tous les sentiments qu’il a dans ce roman. Et puis, lorsqu’il joue de la musique… C’est magique, j’avais vraiment l’impression d’y être !

Quant à la fin… Bon sang ! Pour reprendre les mots de Garance concernant Autant en emporte le vent : mais pourquoi Anaïa n’a-t-elle pas couru derrière lui ?! Mince ! Cette fin est tellement empreinte de douleur… Il va me falloir la suite très rapidement si je ne veux pas me consumer d’impatience.

Bref, vous l’aurez compris, malgré quelques légers points négatifs, j’ai bien aimé ce premier tome, et lirais avec grand plaisir le second, sur lequel je me jetterai dès sa sortie, c’est certain.

Karine N.

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