Charley Davidson tome 1 : Première tombe sur la droite de Darynda Jones

Charley Davidson tome 1 : Première tombe sur la droite, de Darynda Jones
En lecture commune avec Anne-Sophie

Vous savez, ces mauvaises choses qui arrivent aux gens bien ? C’est moi.

Mon nom c’est Charley et je suis la Faucheuse.
Les morts, je connais : j’en vois depuis que je suis née. Des fois, je les aide à faire des trucs du genre laisser un mot à leurs proches ou traquer leur assassin… Ça tombe bien parce que je suis aussi détective privée ! Pratique, non ? Ce qui l’est moins, c’est que les gens autour de moi ont du mal à y croire. Comme Swopes, l’agent avec qui je bosse : je voudrais qu’il me lâche un peu la grappe.
Cela dit, je pourrais le gérer si je n’avais pas d’autres chats à fouetter… comme ce bel inconnu qui vient me rendre visite toutes les nuits dans des rêves torrides et dont j’aimerais bien découvrir l’identité…

• Auteur : Darynda Jones     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit-lit     |    Langue : français
• Date de parution : 13/07/2012     |     Nombre de page(s) : 415

l'article d'Anne-Sophie

J’en ai beaucoup entendu parler et, ça devait arriver, j’ai craqué et acheté les premiers tomes. Et je dois avouer que je ne suis pas déçue, au contraire.

Le thème en lui-même m’a de suite plu. Charley est La Faucheuse, capable de voir les morts et de les faire traverser vers l’au-delà. Assez logiquement je trouve, elle est détective privé et aide la police (où son oncle travaille) pour certaines enquête. Dont celle que l’on suit dans ce premier tome. Au programme donc, trois meurtres, des enfants disparus, pour une enquête qui s’avère plus compliquée qu’il n’y parait.

Charley est une personne sûre d’elle malgré ses capacités et ses moments de doutes. Elle a appris à faire face. Elle a un fort caractère, ne se laisse pas marcher sur les pieds mais est tout de même émotive. Ainsi, le rejet auquel elle fait souvent face quand elle annonce qu’elle voit les morts la blesse, même si elle fait mine que non. Beaucoup de mystère entoure ce qu’elle est, et elle-même ne sait quasiment rien. Du coup, j’ai hâte d’en apprendre plus.

Pour continuer dans les personnages, je vais parler brièvement de Garrett. On ne le voit pas beaucoup, et pourtant, c’est avec lui que fait souvent équipe Charley. Il a du mal à croire à son don, semble être attiré par elle mais également repoussé par sa tendance à parler toute seule (comprendre : parler aux fantômes donc). Mais, malgré son côté bourru et ses remontrances, j’ai apprécié ce personnage, et aimerai le découvrir un peu plus.

Ensuite, je ne peux pas ne pas parler de Reyes… ah, Reyes. Lui non plus, on ne le voit pas tant que ça dans ce tome (en même temps, c’est le premier tome), mais je comprends maintenant l’attrait qu’il exerce. Reyes c’est… le mystère à l’état pur, les ténèbres incarnées. On ne sait pas qui il est (enfin, si, à la fin du tome ^^), on ne sait pas ce qu’il veut, mais, tout comme sur Charley, il exerce une attraction indéniable. C’est tout à fait le genre de personnage sombre et torturé que j’apprécie à trouver dans un roman. Et je sens que je vais être servie avec la suite. Bref, maintenant je veux en savoir plus le concernant.

La plume de Darynda Jones est fluide, agréable, et ne s’encombre pas de fioriture. L’aspect fantastique est quasi tout le temps présent, du fait qu’un fantôme est quasi tout le temps aux côtés de Charley. On a juste ce qu’il faut de descriptions pour comprendre mais ne pas être ennuyé, et le récit est ponctué de dialogues tour à tour acerbes, drôles, décapants, charmeurs, etc. Donc, on passe par différentes émotions, et j’aime ça.

Pour terminer, j’ai trouvé l’avant dernier chapitre tout simplement divin et le dernier faisant monter en flèche le suspense. C’est une très bonne manière de clôturer le tome en donnant sacrément envie au lecteur d’enchainer de suite avec le deuxième.

Donc, Première tombe sur la droite m’a fait une excellente impression, et il est certain que je continuerai la série. Heureusement, j’ai les deux tomes suivants qui m’attendent dans ma PAL.

Karine N.