lundi 22 octobre 2012

Elle était si jolie... de Nicolas Carteron

Elle était si jolie..., de Nicolas Carteron
-coup de coeur- 
Léna et son bébé de 6 mois, Ana, dorment paisiblement dans leur appartement. Comme tout les matins, à son réveil, la maman va voir sa petite ; mais voilà, la petite n'est plus dans son lit. Quelqu'un l'a enlevée…
  • Auteur : Nicolas Carteron     |     Editeur : Grannonio
  • Genre : Contemporain/Drame/Réaliste     |    Langue : Français
  • Date de parution : 19/     |     Nombre de pages : 307
Nouveau roman de Nicolas Carteron, Elle était si jolie est sorti en septembre de cette année, et c’est un des très rares livres que j’ai eu le roman en avant-première grâce à un évènement organisé par l’auteur et les éditions Grannonio sur facebook.

Bref, trêve de blabla. Tout d’abord, je suis ravie de retrouver le réalisme transmis par la plume fluide de l’auteur qui va à l’essentiel, et décrit juste ce qu’il faut, sans se perdre dans des détails inutiles. De plus, tout comme dans Une éternité plus tard (si vous avez lu ma chronique de ce premier roman de Nicolas Carteron), on retrouve l’utilisation du présent dans la narration, ce qui fait entrer encore plus le lecteur dans l’histoire. L’intrigue est, bien entendu, différente du premier roman, mais est tout aussi addictive, et le roman en lui-même est plus sombre, plus mystérieux.
J’ai également apprécié le fait que le récit soit parsemé de fragments de chansons (dont celle qui se rapporte au titre), j’ai trouvé ça super.

Egalement, on suit plusieurs points de vue, un fait qui nous plonge vraiment au cœur du récit et nous en montre tous les aspects. On suit principalement les parents d’Ana (surtout Léna) et le ravisseur, les autres chapitres étant en point de vue externe ou suivant des personnages plus secondaires. Il faut noter aussi que seuls les chapitres suivant le ravisseur sont écrits à la première personne du singulier, chose qui s’explique quand on arrive à la révélation finale. L’action se déroule de nouveau à Paris, mais également à Compiègne, ville que je connais bien car j’habite à côté.
Au niveau des personnages, le plus intéressant pour moi est le ravisseur. En fait, on ne sait quasiment rien de lui tout le long de l’histoire, hormis ce qu’il consent à nous confier. Il a son plan en tête, son objectif, mais se retrouve forcer de s’adapter quand il se retrouve traqué.
Les autres personnages sont également intéressants, notamment Léna qui cache plus de chose qu’on ne le croit.

Le mystère s’intensifie vers le milieu du roman, et l’intrigue se complexifie. Ce n’est plus un simple kidnapping, on comprend qu’il y a plusieurs raisons derrière cet acte. De plus, tout au long du récit, le passé et le présent sont entremêlés, nous permettant de comprendre qui sont les personnages et pourquoi ils agissent de telle ou telle façon.

Le récit traite de la force de l’amour, de tout ce qu’on pourrait être capable de faire par amour. Chaque personnage de l’histoire est face à ce dilemme, en particulier le ravisseur d’Ana. Après tout, ce n’est pas sans raison qu’il a enlevé ce bébé. Mais je ne peux pas vous en dire plus sans risquer de révéler l’histoire. C’est un thème fort, émouvant, qui montre les bons aspects de l’amour, mais aussi les mauvais et les excès que ça peut entrainer. En clair, j’ai beaucoup aimé ce thème.

La révélation du chapitre 46 m’a beaucoup surprise. Je n’avais pas un seul instant pensé à cela concernant le ravisseur. Et pourtant, ce fait explique certaines choses.
Quant à l’épilogue… il est vraiment troublant, parce qu’on vient à se demander si ce que le personnage présent (je ne peux pas vous dire qui, ni ce qu’il dit) raconte est vrai, ou si ce sont de brillants mensonges. C’est vraiment une fin superbe je trouve, qui laisse le lecteur croire ce qu'il veut.

Bref, encore un coup de cœur pour ce nouveau roman, je suis vraiment fan !


Karine N.

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