Elle était si jolie..., de Nicolas Carteron
-coup de coeur-
Léna et son bébé de 6 mois, Ana, dorment paisiblement dans leur appartement. Comme tout les matins, à son réveil, la maman va voir sa petite ; mais voilà, la petite n'est plus dans son lit. Quelqu'un l'a enlevée…
-coup de coeur-
Léna et son bébé de 6 mois, Ana, dorment paisiblement dans leur appartement. Comme tout les matins, à son réveil, la maman va voir sa petite ; mais voilà, la petite n'est plus dans son lit. Quelqu'un l'a enlevée…
- Auteur : Nicolas Carteron | Editeur : Grannonio
- Genre : Contemporain/Drame/Réaliste | Langue : Français
- Date de parution : 19/09/2012 | Nombre de pages : 307
Nouveau roman de
Nicolas Carteron, Elle était si jolie
est sorti en septembre de cette année, et c’est un des très rares livres que j’ai
eu le roman en avant-première grâce à un évènement organisé par l’auteur et les
éditions Grannonio sur facebook.
Bref, trêve de
blabla. Tout d’abord, je suis ravie de retrouver le réalisme transmis par la
plume fluide de l’auteur qui va à l’essentiel, et décrit juste ce qu’il faut,
sans se perdre dans des détails inutiles. De plus, tout comme dans Une éternité plus tard (si vous avez lu
ma chronique de ce premier roman de Nicolas Carteron), on retrouve l’utilisation
du présent dans la narration, ce qui fait entrer encore plus le lecteur dans l’histoire.
L’intrigue est, bien entendu, différente du premier roman, mais est tout aussi
addictive, et le roman en lui-même est plus sombre, plus mystérieux.
J’ai également
apprécié le fait que le récit soit parsemé de fragments de chansons (dont celle
qui se rapporte au titre), j’ai trouvé ça super.
Egalement, on
suit plusieurs points de vue, un fait qui nous plonge vraiment au cœur du récit
et nous en montre tous les aspects. On suit principalement les parents d’Ana
(surtout Léna) et le ravisseur, les autres chapitres étant en point de vue
externe ou suivant des personnages plus secondaires. Il faut noter aussi que
seuls les chapitres suivant le ravisseur sont écrits à la première personne du
singulier, chose qui s’explique quand on arrive à la révélation finale. L’action
se déroule de nouveau à Paris, mais également à Compiègne, ville que je connais
bien car j’habite à côté.
Au niveau des
personnages, le plus intéressant pour moi est le ravisseur. En fait, on ne sait
quasiment rien de lui tout le long de l’histoire, hormis ce qu’il consent à
nous confier. Il a son plan en tête, son objectif, mais se retrouve forcer de s’adapter
quand il se retrouve traqué.
Les autres
personnages sont également intéressants, notamment Léna qui cache plus de chose
qu’on ne le croit.
Le mystère s’intensifie
vers le milieu du roman, et l’intrigue se complexifie. Ce n’est plus un simple
kidnapping, on comprend qu’il y a plusieurs raisons derrière cet acte. De plus,
tout au long du récit, le passé et le présent sont entremêlés, nous permettant
de comprendre qui sont les personnages et pourquoi ils agissent de telle ou
telle façon.
Le récit traite
de la force de l’amour, de tout ce qu’on pourrait être capable de faire par
amour. Chaque personnage de l’histoire est face à ce dilemme, en particulier le
ravisseur d’Ana. Après tout, ce n’est pas sans raison qu’il a enlevé ce bébé.
Mais je ne peux pas vous en dire plus sans risquer de révéler l’histoire. C’est
un thème fort, émouvant, qui montre les bons aspects de l’amour, mais aussi les
mauvais et les excès que ça peut entrainer. En clair, j’ai beaucoup aimé ce
thème.
La révélation du
chapitre 46 m’a beaucoup surprise. Je n’avais pas un seul instant pensé à cela
concernant le ravisseur. Et pourtant, ce fait explique certaines choses.
Quant à l’épilogue…
il est vraiment troublant, parce qu’on vient à se demander si ce que le
personnage présent (je ne peux pas vous dire qui, ni ce qu’il dit) raconte est
vrai, ou si ce sont de brillants mensonges. C’est vraiment une fin superbe je
trouve, qui laisse le lecteur croire ce qu'il veut.
Bref, encore un
coup de cœur pour ce nouveau roman, je suis vraiment fan !
Karine N.
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