samedi 15 septembre 2012

Rencontre avec Deborah Harkness et Kristin Cashore le 14 septembre

J'ai eu le plaisir d'être invitée par Orbit (et dans le cadre de mon partenariat avec Le Livre de poche imaginaire), au « Dernier bar avant la fin du monde », afin d'y rencontrer Deborah Harkness et Kristin Cashore, présentes en exclusivité à Paris le vendredi 14 septembre afin de rencontrer leurs fans français et de dédicacer leurs livres, respectivement L’Ecole de la nuit (et, bien sûr, Le Livre perdu des sortilèges), et Graceling, Rouge et Bitterblue.

Voici donc pour vous mon compte-rendu, et mes photos prises lors de cet évènement. D'ailleurs, désolée pour la qualité de certaines photos ^^


14h - Départ de chez moi. Oui, ça ne commence qu'à 17h, c'est vrai, mais j'habite à deux heures de route, et sans compter le temps de trouver le bon endroit plus les bouchons dans Paris... Bref, vaux mieux prendre de la marge.

16h - Arrivée sur le lieu. L’impatience et l’excitation se font sentir. Après tout, ce n’est pas tous les jours que je vais à un tel évènement. Encore une heure à attendre. Pour patienter, petit tour à pied dans les alentours.

17h - Début des…
Dédicaces.

Bon, j’imagine que vous savez plus ou moins comment ça se passe, du moins dans les grandes lignes. Les auteurs sont installées sur l’estrade, avec une table pleines de livres (un rêve), souriantes, très ouvertes et aimables. On fait la queue, attendant son tour. D’ailleurs, j’étais la première, chouette :)

Donc, je commence par faire signer Le Livre perdu des sortilèges et L’Ecole de la nuit. D’ailleurs, Déborah Harkness a apprécié que je sois venue avec mes deux exemplaires, en grand format tous les deux de surcroits.

 
Ensuite, je me glisse sur le côté, passe devant Graceling, Rouge et Bitterblue, derrière lesquels se tient Kristin Cashore… et là, je me dis que je ne peux pas résister à ces trois superbes volumes grands formats. Ni une ni deux, je vais voir la dame qui s’occupe de la vente, et lui achète les trois.

Je refais donc la file –parce que non, même si j’étais juste à côté, je ne vais pas passer devant tout le monde- et retourne donc voir Kristin, qui se fait un plaisir de me signer mes trois volumes flambants neufs ! Parce qu'en fait, elle m'a bien vu les acheter juste avant.

Ensuite, ma mère (qui m’a fait le plaisir de m’accompagner, merci !) et moi nous nous mettons sur le côté, afin d’attendre la conférence qui se tient après la séance. Parce que oui, j’étais également conviée à la conférence !
Cette attente fut l’occasion de prendre des photos plus globales, voyez vous-même…

mes achats !

ma maman. Oui je sais, j'avais dit que je ne mettrais pas la photo ^^

un serveur fantôme qui passait par là, lol


Et c’est ensuite que je me suis rendue compte que mince ! Je n’avais pas pris de photos avec les auteurs ! Sacrilège, il faut réparer cette erreur. Et c’est donc reparti pour faire la queue. (oui, c'est moi la fille au centre avec des mèches de cheveux dans tous les sens ^^)


18h30 - C'est l'heure de la...

Conférence.

Bien installée sur une chaise au premier rang, je suis parée pour prendre des notes. Cela étant, je n’écris pas assez vite par rapport à ce qui est dit, donc ce sera un condensé.

Les informations générales : Orbit fêtera ses 3 ans le 7 octobre, et Kristin Cashore a participé au lancement de l’édition.

On suivi des lectures d’extraits, un par auteur. J’ai filmé tout ça, mais je vais d’abord voir si c’est écoutable, sinon ça ne sert à rien ^^, et si oui je les rajouterai à l'article ;).



Puis sont arrivées les questions réponses :

Question à Kristin Cashore (K.C. par la suite) : Chronologiquement, Rouge se passe avant Graceling, pourtant ce dernier a été écrit avant, est-ce fait exprès ?
Réponse : En écrivant Graceling, je pensais que ce serait le seul roman. Puis m’est venue l’idée du personnage de Rouge. Dans Graceling, les personnages parlent d’un monde du passé, et je me suis rendue compte que Rouge allait très bien avec ce monde. J’ai donc écrit un livre sur ce personnage et les créatures qui peuplent ce monde. C’est parce que ce n’était pas prévu que ça a donné ce que le roman est maintenant.

Question à K.C. : Avez-vous pensé à vendre les droits pour une adaptation en film ?
Réponse : Mon agent travaille actuellement sur l’adaptation. J’espère qu’il y en aura une, mais je ne suis pas une adepte, alors je garderais mes distances vis-à-vis de tout ça.

Question : Pourquoi ?
Réponse : J’aime pouvoir tout contrôler, et il en serait de même pour le film. Il faudrait que je lâche prise, je ne pourrais pas être objective, je devrais demander l’avis de mes amis. Je préfère laisser quelqu’un inventer l’histoire pour le film. C’est l’opinion et le travail du réalisateur, ainsi que l’avis du public qui comptent.

Question : Avez-vous des idées d’acteurs ?
Réponse : Quand je pense au film, c’est quelque chose de totalement différent, du genre un film de Kung-fu tourné au Japon, donc je n’ai aucune idée d’acteurs.



Question à Déborah Harkness (D.H. par la suite) : Vous avez une formation d’historienne, quel a été le déclic pour écrire cette histoire ?
Réponse : En effet, je suis historienne et professeur d’histoire. Mon premier roman a été écrit à la crise de la quarantaine. En vacances au Mexique, j’ai vu des couvertures de romans de fantastique, et je me suis demandée ce que ces créatures pourraient bien faire comme travail, et c’est comme ça qu’est née l’histoire.
En temps qu’historienne, le passé est vraiment important. Mais il ne faut pas non plus le croire sur parole. C’est comme cela que m’est venue l’idée d’un vampire très âgé ayant traversé le passé et le racontant.

Question à D.H. : Vous avez déjà attendu, cherché un livre comme Diana au début du premier tome ?
Réponse : Oui, en vérité j’ai été à la recherche de l’Ashmole 782, qui existe vraiment et qui a apparemment disparu de la Bodléienne. Je suis toujours en train de chercher quelque chose. Quand j’ai demandé ce livre, ils ne l’ont pas trouvé, et j’ai choisi cette anecdote pour écrire mon livre.

Question aux deux auteurs : Y-a-t-il une interaction entre votre vie réelle et vos livres ?
Réponse de K.C : Il n’y a aucune interaction entre ma vie et mes personnages. Je n’imagine pas vivre cette histoire, je suis heureuse de la réalité dans laquelle je vis et ne veux pas rencontrer mes personnages. Dans mon inconscient il y a probablement une connexion profonde, mais je n’en suis pas sûre, et je ne m’en rends compte que quand je termine un livre. Je n’ai pas rêvé de mes personnages, ni rien de tout ça. Ils sont réels, mais je ne suis pas avec eux.
Réponse de D.H. : J’écris depuis longtemps, je ne sais pas comment vivre autrement. L’écriture fait partie de ma vie (école, cours). Ecrire c’est dur, ce n’est pas une vie de rêve, mais ça fait partie de moi. C’était très amusant d’écrire mon premier livre. Je me suis interrogée sur la fascination autour des créatures : une sorcière est-elle heureuse ou non de sa condition ? Pourquoi pas un vampire scientifique ? Les noms des personnages ont surgis d’eux-mêmes, ont interagis entre eux. Ecrire c’est difficile, comme trouver la bonne fréquence d’une radio. Parfois, c’est le grand silence et on se demande : où sont-ils passés ?

Question à D.H. : L’histoire aux Etats-Unis n’est pas vraiment appréciée. Est-ce pour cela que vous avez mis de l’histoire dans le texte pour intéresser les jeunes ?
Réponse : En fait, l’histoire américaine est très populaire. On l’étudie pendant 4 à 5 ans, nettement moins que l’histoire mondiale. Je voulais montrer que l’histoire mondiale est tout aussi importante. D’ailleurs, Matthew porte le nom de la ville de Clermont-Ferrand, qui était le centre du monde à l’époque de sa naissance.

Question à D.H. : Avez-vous fait beaucoup de recherches sur les vampires, les sorcières, la magie ?
Réponse : En effet, je m’y suis intéressée dès 1982, mais je ne savais pas que j’écrirais là-dessus. Je suis une historienne de la magie et des sciences. Mes notes me trottaient dans la tête. Je ne voulais pas parler des sorcières telles qu’on les voit maintenant, mais de l’ancienne vision, avec le chaudron (qui est devenu la cuisine de Sara Bishop) et le balai volant (la voiture de Sara).

Question pour les deux : Pour finir… avez-vous aimé les cocktails créés pour vos livres ?
Réponse de K.C. : Oui, j’ai même pris beaucoup de photos.
Réponse de D.H. : Mon verre est vide, c’est une bonne preuve ^^


Et voici pour les questions. Ensuite est venu le moment des rafraichissements, des discussions, et je n’ai pas tardé à repartir, ayant de la route à faire.

Je vais donc terminer en vous montrant quelques photos de mes achats :


Pour conclure, je tiens à remercier les éditions Orbit, ainsi que l'équipe du Dernier bar avant la fin du monde pour avoir organisé cet évènement. Et je remercie également Manuel Soufflard, qui m'a très gentiment invitée à la rencontre.




4 commentaires:

  1. J'ai le droit d'être jalouse ^^ merci pour ce résumé, c'est génial !!!!! gros bisous

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    1. lol oui tu as le droit :)
      En tout cas, je suis contente que mon résumé plaise, et je suis heureuse de la partager.

      Bisous :D

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  2. J'aurais bien voulu y aller, dommage que j'habite si loin. En tout cas, merci pour ton résumé de la conférence, comme ça on a un peu l'impression d'y être allé (un peu hein, ça remplace un IRL).

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    1. De rien, je suis ravie que ce résumé soit utile. C'est vrai que c'est un substitut pour ceux et celles qui ne peuvent pas y aller :)

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