Étrange suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage, de L.C. Tyler.
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS SONATINE.
Ethelred Tressider écrit des romans policiers sous trois noms différents. Et, ces temps-ci, il a trois fois plus de problèmes que n’importe qui. Avec l’inspiration d’abord, qui commence à lui faire sérieusement défaut, avec son agent littéraire ensuite, l’encombrante Elsie, qui n’aime ni la littérature ni les écrivains, avec son ex-femme enfin, Géraldine, qui vient de disparaître mystérieusement. Lorsque le corps de celle-ci est retrouvé près de chez lui et que la police évoque la piste d’un tueur en série, l’infatigable Elsie pousse notre brave romancier à exploiter d’hypothétiques talents de détective pour résoudre cette étrange affaire qui, elle en est convaincue, saura lui rendre l’inspiration. Mais y a-t-il vraiment un tueur en série ? Et si oui, est-ce vraiment lui qui a tué Géraldine ?
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS SONATINE.
Ethelred Tressider écrit des romans policiers sous trois noms différents. Et, ces temps-ci, il a trois fois plus de problèmes que n’importe qui. Avec l’inspiration d’abord, qui commence à lui faire sérieusement défaut, avec son agent littéraire ensuite, l’encombrante Elsie, qui n’aime ni la littérature ni les écrivains, avec son ex-femme enfin, Géraldine, qui vient de disparaître mystérieusement. Lorsque le corps de celle-ci est retrouvé près de chez lui et que la police évoque la piste d’un tueur en série, l’infatigable Elsie pousse notre brave romancier à exploiter d’hypothétiques talents de détective pour résoudre cette étrange affaire qui, elle en est convaincue, saura lui rendre l’inspiration. Mais y a-t-il vraiment un tueur en série ? Et si oui, est-ce vraiment lui qui a tué Géraldine ?

- Auteur : L.C. Tyler | Editeur : Sonatine
- Genre : Thriller | Langue : Français
- Date de parution : 13/09/2012 | Nombre de pages : 229
Ce roman au
titre plutôt long, il faut l’avouer, est vraiment un plaisir à lire.
D’abord, le
personnage que l’on suit, Ethelred, est assez singulier. Ecrivain paumé,
quelques peu raté, en manque d’inspiration malgré ses trois pseudonymes (un par
genre de livre qu’il écrit), voilà qu’il apprend la disparition de son
ex-femme. Avec lui, on fait connaissance avec Elsie, son agent tout aussi
étrange que lui et particulièrement curieuse.
C’est un livre
bien construit qui alterne et mêle les rebondissements et les révélations. De
plus, Ethelred nous offre ses remarques personnelles concernant l’écriture d’un
roman en même temps qu’il poursuit sa petite enquête. Par son biais, on voit d’ailleurs
les difficultés que rencontre un auteur. Ce n’est pas aussi simple, facile et
beau qu’on pourrait le croire.
Egalement, les
quelques chapitres écrits du point de vue d’Elsie, subtilement écrit avec une
police différente, rythment le récit, indiquent les nouvelles étapes, les
différentes parties en somme. Mais tout cela est fait avec fluidité, naturel,
si bien que l’on peut ne pas s’en rendre compte.
Dans le même
genre, les chapitres, écrits eux-aussi d’une façon différente (en italique),
représentant les essais de romans d’Ethelred s’apparentent à mon sens à son
subconscient. Il ne sent rend pas tout de suite compte, mais il écrit sur sa
propre personne et sur ce qu’il est en train de faire. Le personnage de Fairfax
(dans son roman), semble vouloir lui faire comprendre quelque chose.
J’ai aimé le
style drôle et sarcastique de l’auteur. On sent que la plume est anglaise, il n’y
a pas de doute. Et puis, le fait que le roman commence par un post-scriptum m’a
fait rire. Les descriptions sont précises, avec juste assez de détails pour
nous donner une vision claire des lieux d’Angleterre que traverse Ethelred,
sans pour autant nous ennuyer. Ainsi, on voyage tout en lisant.
Le roman est
ponctué de nombreuses fausses pistes, de choses cachées et dévoilées
progressivement, si bien que l’on se met à soupçonner tout le monde. On ne
comprend donc le fin mot de l’histoire que dans les dernières pages. D’ailleurs,
cette fin est assez surprenante. Pour tout dire, je ne m’attendais pas à cela,
et je pense que c’est une chose que l’on ne peut pas deviner en lisant le
texte. Mais en tout cas, je trouve que c’est une façon originale de terminer l’histoire.
En bref, un beau
roman « British » qui donne envie de lire plus vite au fur et à
mesure que l’on avance.
ROMAN A PARAITRE LE 13 SEPTEMBRE 2012
Karine N.
Encore un titre Sonatine à mettre sur ma wishlist... mais il faudra attendre encore un peu.
RépondreSupprimerBeaucoup des titres Sonatine sont supers. Patience jusqu'au 13 donc :D
SupprimerEn effet pour ce mois de septembre: 2 et un pour novembre :)
SupprimerFaut que je finisse "Les apparences" d'abord
:D
SupprimerIl est super Les Apparences. T'en pense quoi ?