dimanche 27 mai 2012

Nouvelles d'un myrien tome 1 de Sandra Moyon

Nouvelles d'un myrien tome 1, de Sandra Moyon.
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS AVALON.
Tout commence avec une guerre. Une guerre qui, comme toutes les guerres, entraîne de terribles tragédies. Au départ, il y avait trois peuples souverains : les sorciers, les elfes et les myriens (nés de l'union entre sorciers et elfes) mais tout bascula lorsque Klenon, prince héritier du domaine des sorciers, embrassa le mal afin de régner en maître sur le monde.

Le peuple des elfes fut alors exterminé, victime de la haine et de la colère de l'homme le plus maléfique qui soit. Le sang mêlé des myriens devint à la fois salut et châtiment et ils furent ainsi épargnés de la mort mais, en retour, condamnés à l'asservissement éternel.


Deux cents ans plus tard, les sorciers règnent toujours en maître sur le monde et l'esclavage des myriens s'est encré dans les mœurs ainsi que les coutumes depuis bien longtemps...


Nouvelles d'un myrien est un roman conté par Luhan, jeune myrien de quatorze ans au service du fils de Monsieur et Madame Denoir, descendants de Klenon. A travers son journal, Luhan nous raconte son quotidien en tant que serviteur ainsi que ses nombreuses mésaventures, le conduisant dans des situations qu'il n'aurait jamais imaginées...

  • Auteur : Sandra Moyon     |     Editeur : MB (réédité chez Valentina)
  • Genre : Fantasy     |    Langue : Français
  • Date de parution : ?/     |     Nombre de pages : 242
Nouvelles d’un myrien est un roman lu en partenariat avec les éditions Avalon. Ouvrage de fantasy, c’est tout à fait le genre que je lis en temps normal, et j’ai pleinement apprécié cette lecture de ce qui s’avère être un premier tome d’une série. J’ai d’ailleurs hâte de connaitre la suite.

Ce roman, il m’aura fallu une belle après-midi ensoleillée pour le terminer. Il est vraiment addictif et se lit sans problèmes.

L’histoire nous présente, à travers les mots de Luhan, trois peuples. Les sorciers, devenus en quelques sorte les « maitre du monde », les elfes, peuple disparut, et surtout, les myriens, peuple de sang-mêlé et esclaves des sorciers. Luhan étant un myrien, on apprend leurs conditions de vie, ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire, ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. Autant dire que leur quotidien est loin d’être radieux.

Le fond de l’histoire est très travaillé, et à un sens profond. On réfléchit à la condition des esclaves, aux désirs qu’ils peuvent avoir alors que leurs maîtres les ignorent totalement, etc. Cela nous donne en quelque sorte une leçon de vie à retenir.
Ce fut une agréable surprise pour moi, qui m’a fait voyager dans ce monde peu banal.

Également, j’ai apprécié l’originalité de la composition de l’histoire, qui n’est pas découpée en chapitres, mais en épitaphes de Luhan. C’est vraiment une bonne idée qui sort de l’ordinaire.
La plume de l’auteure est quant à elle fluide et agréable à lire. On est emporté dans ce monde pénible et quelque part assez sombre de la vie des myriens, et plus en particulier Luhan. Les émotions sont bien présentes, autant la peur, la douleur que l’amour.

L’intrigue est elle aussi pourvue d’une certaine originalité. J’aime beaucoup les histoires de magies, et celle-ci ne fait pas exception. Luhan est attachant et est un personnage qui semble avoir beaucoup d’importance pour la suite de l’histoire de par ses yeux rouges peu communs (synonymes de puissance magiques chez lui). C’est lui qui, comme je l’ai dit, nous raconte son quotidien et son histoire. Il est au service de la riche famille des Denoir, et plus particulièrement au service du jeune Maître, le fils héritier. Le père, Monseigneur Denoir, n’est clairement pas aimable, ce que vient contrebalancer les instants de gentillesse de son fils.
Mais Luhan n’est pas le seul myrien dans cette demeure. On rencontre aussi Monsieur Edward, myrien couturé de cicatrices dont on ignore la provenance et qui n’est pas vraiment aimable, et Lucille, myrienne que j’ai trouvé vraiment attentionné envers Luhan.

Un seul petit point noir cependant, c’est de ne pas avoir eu un peu plus d’information sur ce qu’il s’est passé « avant », sur la guerre qui a déchirée ces trois peuples autrefois en paix. J’espère en trouver dans  la suite. Mais cela dit, le prologue est tout de même bien construit, clair et précis.

Alors du coup, c’est vrai que je suis restée sur ma faim lorsque j’ai terminé ma lecture. Mais c’est normal, il y aura une suite. Je n’ai plus qu’à patienter pour pouvoir la découvrir.


Karine N.

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