La Confrérie de la dague noire tome 5 : l'amant délivré de J.R. Ward

L'Amant délivré, de J.R. Ward
La Confrérie de la dague noire - tome 5 

Une guerre fait rage à l'insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Impitoyable et brillant, Viszs est doté d'un pouvoir de destruction incroyable et d'une aptitude terrifiante à prédire l'avenir. Torturé par son passé, il  ne fait pas dans les sentiments. La lutte contre les éradiqueurs est sa seule passion... jusqu'au jour où il croise la route du docteur Jane Whitcomb. Tout pourrait changer grâce à elle, mais Viszs est rattrapé par un destin incompatible avec celui de la jeune humaine...

• Auteur : J.R. Ward     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit/lit/Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : 17/02/2011     |     Nombre de pages : 672

Ce cinquième tome, je l’ai trouvé sensiblement différent des autres. Je ne sais pas en quoi consiste cette différence, mais j’ai bien aimé. Ici, c’est de Viszs qu’il s’agit, et de Jane.

Viszs est un personnage troublé, mystérieux et torturé par son passé. On pourrait dire qu’il voit tout en noir et son comportement dénote un enfoncement dans la noirceur. Cependant, il n’est pas autodestructeur. Et puis, il accepte enfin qu'il a -a eu- des sentiments pour Butch, mais même avec cela le flic lui reste fidèle, un ami sur qui Viszs peut toujours compter. J'aime la relation de confiance qu'ils ont.

Certaines de ses pensées m’ont faites rire, par exemple : « V. se traita intérieurement de gros naze. », ou alors un peu plus loin lorsqu’il se compare à un chamallow.

Ici, Viszs doit faire face à un « nouvel emploi » qui lui tombe brutalement dessus, ainsi qu’une révélation de taille, et qui ne lui fait franchement pas plaisir du tout. Mais il ne peut pas lutter contre la Vierge Scribe.

On peut également profiter de flash-backs nous apprenant son passé, alors que jusque-là ce personnage restait très mystérieux. Du coup on sait que Saigneur, son père, était loin d’être un tendre. Je ne l’aime pas du tout celui-là.

Jane Whitcomb, quant à elle est une humaine, chirurgienne au caractère fort qui garde son sang-froid, même lorsqu’elle est kidnappée par la Confrérie. Cela étant, Viszs sait la rendre toute chose, Viszs dont elle a sauvé la vie. C’est de cette façon qu’ils se rencontrent : au bloc opératoire.

Leur histoire est très belle. Compliquée certes, mais superbe et émouvante. L’émotion nous saisit assez souvent durant la lecture.

On suit également le point de vue de Fhurie, qui semble sombrer dans une sphère autodestructrice maintenant que Bella est liée à son jumeau. Il ne parvient pas à se défaire des sentiments qu’il a pour elle et en souffre.

Et il y a John, qui se rapproche à grands pas de sa transition, et qui semble avoir quelques soucis de dédoublement de la personnalité. Ma théorie précédente le concernant se confirme. Egalement, il va falloir surveiller de près ses relations avec Xhex, la chargée de la sécurité du Zero Sum, parce qu’à mon avis, il se trame quelque chose.

Ce tome est bouleversant, empli d’émotions. Et ce que décide de faire Viszs à la fin, ce qu’il veut sacrifier sans regrets… J’ai trouvé son acte incroyablement courageux et beau (page 618).

J’ai vraiment beaucoup aimé ce tome, Viszs étant un personnage qui m’intriguait (et m’intrigue toujours quelque peu) depuis ma découverte de cette série.

Enfin, on en découvre plus sur la Vierge Scribe, sur « l’autre côté » et le mode de fonctionnement du monde des Elues. On découvre que la Vierge Scribe a des émotions, même si elle les cache bien. Elle n’est pas sans cœur au fond.

Pour terminer, la présence des éradiqueurs et de l’Oméga est quasi nulle dans ce tome, l’histoire étant plus centrée sur le couple Viszs / Jane et sur ce qu’est le destin de Primâle.

De même, il n’y a pas d’intrigue en tant que tel, ce qui n’est peut-être pas si mal, parce que du coup on se concentre plus sur les relations.

Karine N.