Divergent tome 1 de Veronica Roth

Divergent tome 1, de Veronica Roth.

 Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions.
A 16 ans, elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. 
Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant. 
Elle est divergente.
Elle est en danger de mort.

• Auteur : Veronica Roth     |     Editeur : Nathan
• Genre : Dystopie     |    Langue : Français
• Date de parution : 06/10/2011     |     Nombre de pages : 435

Ce premier tome, je l’ai dévoré en très peu de temps, à peine une journée. Ce qui prouve qu’il est passionnant. Bon d’accord, c’est encore une fois une dystopie. C’est un genre qui devient populaire visiblement. Ça me plait bien de voir comment chaque auteur imagine un monde post-apocalyptique.

Donc, je disais que j’ai lu ce livre d’une traite. Le début m’a tout de même semblé un peu long (le premier quart dirais-je), mais ensuite j’ai littéralement plongé dans l’histoire et j’ai dévoré les aventures de Béatrice, alias Tris.

En fait, ce qui m’a d’emblée plu, c’est le concept des factions. C’est, je trouve, une excellente trouvaille de Veronica Roth qui donne toute son originalité au roman. Que les novices doivent faire face au choix à 16 ans, qu’ils doivent placer leur faction au-dessus des liens du sang, et l’initiation pour le moins violente de Tris ça nous remue les entrailles, clairement. C’est ce qui fait aussi que l’on a désespérément envie de lire la suite, et que les pages défilent à toute allure. Tout ce qui donne envie de lire est présent. Action, mystère, questionnements, rébellion, amitié, et bien entendu amour.

Tris, bien qu’elle soit une héroïne intéressante, et parfois un peu compliquée à comprendre. J’entends par là que par moment ses actes sont un peu incohérents, du fait qu’elle se dit faible puis agit quasiment sans cœur… Du coup, il en résulte que l’on a du mal à la cerner, à saisir son caractère, voire on n’est pas d’accord avec elle. Cela étant, en y réfléchissant ce n’est pas forcément un mauvais point. Parce que du coup, Tris n’est pas cantonnée à un rôle blanc ou noir. Elle reste par instant insaisissable, imparfaite, ce qui la rend plus réelle.

Par contre, par rapport au résumé, on se rend compte en lisant que dans ce tome, le fait que Tris soit divergente n’est pas au premier plan, contrairement à ce que l’on pourrait penser. C’est un peu dommage. En fait, on suit surtout son apprentissage de novice d’une nouvelle faction. Sa divergence ne survient vraiment que vers la fin. Ce point m’a un peu déçue je dois dire, mais n’a pas gâché ma lecture toutefois.

Terminons en parlant, brièvement, de la romance entre Tris et Quatre. Je ne sais pas vraiment si on peut la qualifier de coup de foudre, étant donné que Tris ne réalise que tard qu’elle l’aime. De plus, entre eux, c’est assez tendu je dois dire. Ils oscillent entre haine et amour, entre cris et paroles tendres tout le long du livre. Du coup, leur histoire s’installe progressivement, ce qui est une bonne chose.

Pour conclure, c’est une dystopie originale, qui sort du lot, et dont je lirais avec plaisir la suite lorsqu’elle sortira.

Karine N.