Les Hommes de Paille - tome 1, de Michael Marshall.
Pennsylvanie : deux hommes en manteau noir pénètrent dans un fast-food
bondé. Ils abattent soixante-huit personnes. Californie : une
adolescente renseigne un distingué touriste anglais sur les attractions
de la région. Ce soir-là elle ne rentrera pas chez elle. Montana : un
fils terrassé par la disparition brutale de ses parents découvre un
message caché dans le fauteuil de son père : "Nous ne sommes pas morts."
Trois faits divers que rien ne relie entre eux. Apparemment. Car ils
sont tous l'oeuvre d'un même réseau de la peur : les Hommes de paille.
- Auteur : Michael Marshall | Editeur : J'ai lu
- Genre : Thriller | Langue : Français
- Date de parution : ?/?/2004 | Nombre de pages : 409
Ce premier tome
d’une trilogie policière est assez… perturbant. Disons qu’il ne faut pas s’arrêter
à la première impression que l’on pourrait en avoir.
Par moment l’intrigue
peut paraitre se dérouler trop rapidement, mais en réalité ce n’est pas le cas.
L’histoire est bien plus complexe qu’il n’y parait, et c’est pour cela qu’elle
s’étale sur 3 tomes.
On suit donc
plusieurs personnages :
D’abord, Ward Hopkins, un homme que l’on
ne connait pas vraiment, même au fil de la lecture. Il perd ses parents dans un
accident de voiture, accident qui s’avère finalement ne pas en être un. Il
décide donc de mener sa propre enquête pour élucider ce mystère, aidé par son ami
Bobby.
Il y a ensuite John Zandt, ancien
policier torturé et secret, et Nina, agent du FBI ne suivant pas
scrupuleusement le règlement, qui enquêtent tous les deux sur la disparition de
Sarah, disparition signant le retour de celui connu sous le nom d’Homme Debout,
mystérieux kidnappeur-assassin jamais identifié ni arrêté.
Les deux « groupes » finiront
par se croiser bien entendu et travailler de concert, car l’Homme Debout et les
Hommes de Paille que traque Ward sont liés.
Le récit est
bien écrit, haletant et plein de suspens. Le seul point qui pose légèrement
problème c’est l’étrangeté omniprésente. Dans l’intrigue, dans le déroulement
des faits, et même dans la façon d’écrire. Ce n’est pas vraiment explicable en
fait, il faut le lire pour comprendre ce que je veux dire. Mais pour moi ce n’est
pas une mauvaise chose, au contraire. Ca ajoute une touche d’originalité et
permet au texte de se démarquer des classiques histoires policières.
Donc, pour
conclure, ce fut un bon thriller et une plaisante lecture qui m’a envoutée.
Karine N.
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