Apocalypsis tome 1 - Cavalier Blanc : Alice, de Eli Esseriam.
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Cela doit être très reposant, parfois, d'être une personne lambda, destituée de toute responsabilité, lovée dans l'ignorance de tout ce qui se joue dans des sphères plus élevées. Pour la première fois, je les regarde avec une sorte de jalousie contenue.
La fin du monde, pour eux, se définit par une mauvaise note en latin, déchirer son pantalon au niveau des fesses ou se faire larguer devant tout le monde dans la cour du lycée" - Alice Naulin, Cavalier Blanc.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Cela doit être très reposant, parfois, d'être une personne lambda, destituée de toute responsabilité, lovée dans l'ignorance de tout ce qui se joue dans des sphères plus élevées. Pour la première fois, je les regarde avec une sorte de jalousie contenue.
La fin du monde, pour eux, se définit par une mauvaise note en latin, déchirer son pantalon au niveau des fesses ou se faire larguer devant tout le monde dans la cour du lycée" - Alice Naulin, Cavalier Blanc.
- Auteur : Eli Esseriam | Editeur : Nouvel Angle
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : Français
- Date de parution : 20/10/2011 | Nombre de pages : 238
La convalescence
a du bon, je dois l’avouer. En plus d’avoir reçu les exemplaires dédicacés des
tomes 1 et 2 d’Apocalypsis, j’ai
également dévoré le premier tome dans l’après-midi.
Alors, ce tome.
Franchement, c’est original. Ecrit à la première personne, on plonge corps et
âme dans l’esprit d’Alice Naulin, demoiselle loin d’être une idiote niaise.
Elle est en effet paria, n’aime pas la compagnie des autres, est adepte de l’humour
noir. C’est également une misanthrope surdouée.
Alors je vous laisse imaginer qu’elle ne
va pas tomber dans une romance avec le beau gosse, comme on le voit trop
souvent dans les romans jeunesses en ce moment. Bref, c’est un début de série
prometteur et qui change radicalement de d’habitude.
Alice, tout le
long de l’histoire, nous décrit sa vie, son existence, sa personnalité. On
apprend qu’elle a été adoptée, qu’elle ne ressent aucune émotion. Pour elle,
tout est calculé, dirigé par la logique. Jusqu’à ce qu’un certain Il, son
créateur, s’adresse à elle par l’intermédiaire d’étranges songes éveillés. Il
lui annonce qui elle est réellement, quel est le but de son existence en ce
monde : être le cavalier blanc de l’Apocalypse.
Le récit devient
vite sombre et étrange, au fur et à mesure qu’Alice découvre ses capacités « paranormales ».
Chacune de ses paroles devient lourde de conséquence, et elle doit apprendre à
user de son don avec soin, apprentissage qui se fait dans la douleur.
Ce premier tome
est exclusivement consacré à Alice, comme le seront les trois suivants dédiés à
chacun des cavaliers. Bien que cela puisse paraitre étrange que nous ne les
rencontrions pas tous en même temps, ce fait trouve une certaine logique dans
le fait qu’il est nécessaire d’apprendre à connaitre chacun des cavaliers avant
la « révélation » de sa vie. De même, on peut ainsi observer son
évolution. Je trouve que c’est une bonne chose. Il faudra donc attendre le 5ème
tome pour les voir réunis.
Pour parler
maintenant de la plume de l’auteur, elle est fluide, incisive, et permet de
nous tenir en haleine. Les pages défilent à une vitesse folle, on entre
véritablement dans l’histoire.
Pour moi c’est
une excellente découverte, et je ne doute pas que les tomes suivants seront
tout aussi passionnants, avec des personnages aux caractères bien différents.
Karine N.
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