jeudi 1 mars 2012

Les Ames Brûlées de Andrew Davidson

Les Ames Brûlées, de Andrew Davidson
-COUP DE FOUDRE-
Que feriez-vous si vous vous réveilliez sur un lit d'hôpital, le corps brûlé et couvert de cicatrices ? Il ne vous resterait qu'à attendre la mort. A moins qu'un ange passe votre porte.
C'est le destin hors norme du héros des Âmes brûlées. L'accident terrible qui le met sur la voie mystique de sa rédemption.
Et le début d'une aventure hallucinante, du Moyen Âge à nos jours, de l'enfer à l'amour.

  • Auteur : Andrew Davidson     |     Editeur : Plon
  • Genre : Fantastique/Historique     |    Langue : Français
  • Date de parution : 05/     |     Nombre de pages : 499
Ce livre est une vraie découverte. Au premier abord très perturbant et assez difficile à lire, je me suis pourtant rapidement plongée dans l’histoire et j’ai fini par la dévorer.

Outre le fait que la couverture de mon édition (les éditions Plon) est superbe, l’histoire quant à elle est ensorcelante, du moment que l’on a réussi à s’y faire. Parce que oui, c’est assez lourd à lire, du moins dans les débuts. Mais ensuite, si l’on parvient à s’imprégner de l’histoire et à y plonger corps et âme, alors on découvre un récit véritablement splendide.

On suit, tout le long de l’histoire, le point de vue d’un homme qui se retrouve dans le service des grands brûlés suite à un accident de voiture dès le début du roman. La narration à la première personne nous plonge vraiment dans son quotidien, dans ses douleurs et tourments. Cela dit, il est clair que si vous n’aimez pas la douleur et les hôpitaux, il vaut mieux éviter ce livre car il est dans ce service durant une grande partie de l’histoire.
Le récit opère un brusque et surprenant tournant avec l’arrivée de Marianne Engel, jeune femme dérangée, tatouée de partout, bien étrange qui persiste à croire qu’elle et le héros se connaissent depuis longtemps.
D’ailleurs… j’ai un doute maintenant. Est-ce que le nom du personnage est donné ? Je ne crois pas. En tout cas, cette jeune femme amorce le « fantastique » de l’histoire grâce à ses récits.

Egalement, cette histoire semble suivre un fil directeur parallèle à La Divine Comédie de Dante, plus particulièrement L’Enfer. Marianne lit un passage chaque jour à notre personnage principal. C’est un détail qui m’a bien plu, étant donné que c’est un texte que j’adore (bien que je ne l’aie toujours pas lu intégralement depuis que j’ai acheté le coffret). Elle agrémente ces lectures de fragments de leur passé commun, passé que le héros a du mal à croire étant donné qu’il se déroule sur des siècles, remontant initialement à 700 ans plus tôt.
C’est une belle histoire d’amour résistant au temps qu’elle raconte, ainsi que sa vie à elle, en tant que scribe dans un monastère où elle aurait traduit L’Enfer de Dante plusieurs centaines d’années avant les traductions officielles.

Alors certes, ce roman risque de ne pas plaire à tout le monde, parce qu’il est crû et étrange. Et pourtant, il envoûte très bien le lecteur. Il faut se faire aux remarques cyniques s’adressant parfois directement aux lecteurs, au peu d’amabilité du héros (ancien drogué et acteur de porno soit dit en passant), qui visiblement n’aime pas le monde qui l’entoure.
Mais les émotions sont bien là, très présentes et saisissantes. Il faut, je pense, tenter cette lecture.

Karine N.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire