La trilogie des glaces tome 1 : glace, de Stacey McEwan
Dawsyn n'a jamais rien connu d'autre que la Pointe, territoire piégé entre un gouffre immense et une paroi montagneuse infranchissable. La vie est une bataille incessante pour tous ses habitants. Survivre au froid mordant, ne pas faire une chute mortelle dans le Gouffre, esquiver la violence de ses voisins ne suffit pas. Il faut aussi échapper à la Sélection : à chaque nouvelle saison, les Glaciens, vicieuses créatures ailées, attrapent des victimes au hasard et les emportent dans le ciel. On ne les revoit jamais. Seul membre restant de sa famille, Dawsyn a survécu jusqu'à présent... Mais la chance tourne. Elle est sélectionnée et arrachée de sa maison glacée, coupée de tout ce qu'elle connaît. Qui sait ce qui lui arrivera de l'autre côté du Gouffre : la mort ? l'esclavage ? pire encore ?

- Auteur : Stacey McEwan | Editeur : Olympe
- Genre : Fantasy/Romance | Langue : Français
- Date de parution : 11/04/24 | Nombre de pages : 359

Un pic enneigé, un gouffre glacé et immense, et un peuple d’étranges êtres du froid ? Une lecture idéale pour l’hiver ! Et globalement, j’ai plutôt bien aimé ce premier tome.
Dawnsyn vit sur la Pointe, une terre enneigée coincée entre une paroi de montagne et un gouffre infranchissable. Il lui a fallu apprendre à survivre, au froid et aux dangers. Mais aussi à la Sélection qui survient à chaque saison, où les Glaciens, créatures ailées issues du froid, arrivent pour emporter certaines victimes de l’autre côté du Gouffre. Mais la chance tourne toujours et cette saison, Dawnsyn est sélectionnée.
J’ai bien aimé découvrir ce monde, avec toute sa neige et ses dangers à chaque pas, ainsi que le peuple des Glaciens, des êtres bien étranges dotés d’ailes et de serres qui vivent dans le froid et asservissent les humains. Ils possèdent également une sorte de source magique, dont Dawnsyn ignore l’origine et les facultés. C’est un monde intéressant et plutôt bien construit, malgré quelques rapidités sur certains points que j’aurai aimé voir plus détaillés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal avec Dawnsyn. C’est une héroïne courageuse mais un peu trop débrouillarde. Elle sait quasiment tout faire, et est une pro en combat à la hache. Mais, sans être spécialiste, abattre des arbres et combattre un ennemi, ce n’est pas vraiment la même chose. Mais non, mademoiselle Dawnsyn abat les Glaciens comme s’ils n’étaient que de vulgaires branches de bois. Bref, je n’ai pas trouvé cela très crédible. Egalement, elle fait preuve de prudence à l’excès, si bien que son comportement réfractaire et hostile devient quelque peu usant à la longue, surtout quand elle commence à se rapprocher de Ryon.
Pour parler de Ryon, c’est un hybride qui cache quelques secrets. Certains sont assez faciles à deviner, à l’inverse d’autres plus complexes. C’est le prototype du héros protecteur à l’extrême envers la demoiselle, même si elle l’agace fortement. Mais je l’ai plutôt bien apprécié dans son genre.
L’intrigue est quant à elle assez classique. Un « peuple » en détresse, un « peuple » tortionnaire, et une héroïne coincée au milieu de tout cela et embarquée malgré elle dans un conflit interne. Lutte de pouvoir, lutte pour la survie et la liberté, on a toutes les causes courantes d’un récit de fantasy, et ça fonctionne bien dans cet univers.
Par contre, certains passages sont traités un peu trop rapidement, au contraire de certains qui trainent en longueur. Mais ce n’est pas complètement dommageable pour l’histoire.
Ce tome se termine sur un retournement de situation et un cliffhanger assez inattendu, et ça me donne très envie de vite lire le second volume.
Dawnsyn vit sur la Pointe, une terre enneigée coincée entre une paroi de montagne et un gouffre infranchissable. Il lui a fallu apprendre à survivre, au froid et aux dangers. Mais aussi à la Sélection qui survient à chaque saison, où les Glaciens, créatures ailées issues du froid, arrivent pour emporter certaines victimes de l’autre côté du Gouffre. Mais la chance tourne toujours et cette saison, Dawnsyn est sélectionnée.
J’ai bien aimé découvrir ce monde, avec toute sa neige et ses dangers à chaque pas, ainsi que le peuple des Glaciens, des êtres bien étranges dotés d’ailes et de serres qui vivent dans le froid et asservissent les humains. Ils possèdent également une sorte de source magique, dont Dawnsyn ignore l’origine et les facultés. C’est un monde intéressant et plutôt bien construit, malgré quelques rapidités sur certains points que j’aurai aimé voir plus détaillés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal avec Dawnsyn. C’est une héroïne courageuse mais un peu trop débrouillarde. Elle sait quasiment tout faire, et est une pro en combat à la hache. Mais, sans être spécialiste, abattre des arbres et combattre un ennemi, ce n’est pas vraiment la même chose. Mais non, mademoiselle Dawnsyn abat les Glaciens comme s’ils n’étaient que de vulgaires branches de bois. Bref, je n’ai pas trouvé cela très crédible. Egalement, elle fait preuve de prudence à l’excès, si bien que son comportement réfractaire et hostile devient quelque peu usant à la longue, surtout quand elle commence à se rapprocher de Ryon.
Pour parler de Ryon, c’est un hybride qui cache quelques secrets. Certains sont assez faciles à deviner, à l’inverse d’autres plus complexes. C’est le prototype du héros protecteur à l’extrême envers la demoiselle, même si elle l’agace fortement. Mais je l’ai plutôt bien apprécié dans son genre.
L’intrigue est quant à elle assez classique. Un « peuple » en détresse, un « peuple » tortionnaire, et une héroïne coincée au milieu de tout cela et embarquée malgré elle dans un conflit interne. Lutte de pouvoir, lutte pour la survie et la liberté, on a toutes les causes courantes d’un récit de fantasy, et ça fonctionne bien dans cet univers.
Par contre, certains passages sont traités un peu trop rapidement, au contraire de certains qui trainent en longueur. Mais ce n’est pas complètement dommageable pour l’histoire.
Ce tome se termine sur un retournement de situation et un cliffhanger assez inattendu, et ça me donne très envie de vite lire le second volume.
Karine N.
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