Corbellâme, de Megan Bannen
Gelya est un « vaisseau ». Elle a été choisie pour servir le Dieu du
royaume de Rosvenia. Sa vie, son corps ne lui appartiennent plus. Sa
liberté est le prix à payer pour son statut. Lorsque Gelya comprend
qu'elle est manipulée par sa foi, elle décide de fuir. Dès lors, elle
s'associe avec un jeune soldat ennemi du nom de Tavik. Mais tous deux
ignorent qu'en défiant le système, ils vont provoquer la colère d'une
entité avide de pouvoir et de chaos...Il est sa seule chance d'échapper
aux forces obscures, elle est sa raison...
- Auteur : Megan Bannen | Editeur : Albin Michel
- Genre : Fantasy | Langue : Français
- Date de parution : 01/02/2023 | Nombre de pages : 412
Étonnamment, je n'ai pas du tout entendu parler de ce roman, et c'est en fait assez appréciable de se lancer dans une lecture sans en avoir entendu parler. Ainsi, c'est l'inconnu complet, et on s'immerge mieux dans l'histoire je trouve.
Corbellâme, c'est un roman assez particulier qui parle beaucoup de religion et de magie. Gelya est un Vaisseau, elle est capable de transmettre la parole du Père, le dieu Ovin, Dieu de Rosvania. Mais ce peuple craint également Elath la démone, qui représente la féminité, ce qui fait que les femmes sont rabaissées dans ce royaume.
Tavik, quant à lui, est un soldat d'une armée ennemie, soldat d'un royaume qui considère Elath comme la Mère, une déesse sur un pied d'égalité avec le Père. Ils doivent être vénérés à part égale pour conserver l'équilibre de la nature.
Quand un sommet entre dirigeants des différents pays tourne au désastre, Gelya n'a pas d'autre choix que de fuir en compagnie de Tavik. Un voyage forcé qui va peu à peu remettre en question toutes ses croyances, et tout ce qu'elle pensait connaître.
On a là le récit d'un voyage, d'un parcours initiatique où nous apprenons à connaître les deux protagonistes, mais aussi où nous découvrons peu à peu les origines de cette religion, de cette magie, et où la vérité se révèle petit à petit.
Ça parle peut-être un peu trop religion à mon goût à certains moments, mais cela se fond vite dans le récit, d’autant que cette thématique est la pierre angulaire du roman.
Le système de magie est intéressant dans ce roman. En fait, la magie est directement liée aux divinités, et donc étroitement lié à la religion. Gelya parvient à faire de la magie lorsque sa foi et son besoin d’une réponse d’un Dieu est assez fort. Nous n’avons donc pas de sortilèges ou de magie toutes les cinq minutes, mais lorsque cela est vraiment nécessaire. Dans les autres situations, Gelya et Tavik se débrouillent par leurs propres moyens.
C'est une histoire prenante, avec pas mal de rebondissements, bien que certains passages se déroulent un peu trop vite à mon goût. C’est assez dommage car j’ai trouvé pas mal de scènes plutôt bien décrites, surtout les scènes de combat. Mais du coup, certaines tournaient un peu court, ce que j’ai regretté.
Si on ne peut pas deviner la fin avec précision, elle se laisse deviner au fil des chapitres, nous laissant sur des charbons ardents. On tremble aux côtés de Gelya et Tavik, et on veut savoir si leur quête de vérité et de liberté aboutira ou non.
En conclusion, c’est un roman particulier et passionnant. On n’en a, certes, pas entendu parler, mais il mérite d’être lu sans aucun souci.
Corbellâme, c'est un roman assez particulier qui parle beaucoup de religion et de magie. Gelya est un Vaisseau, elle est capable de transmettre la parole du Père, le dieu Ovin, Dieu de Rosvania. Mais ce peuple craint également Elath la démone, qui représente la féminité, ce qui fait que les femmes sont rabaissées dans ce royaume.
Tavik, quant à lui, est un soldat d'une armée ennemie, soldat d'un royaume qui considère Elath comme la Mère, une déesse sur un pied d'égalité avec le Père. Ils doivent être vénérés à part égale pour conserver l'équilibre de la nature.
Quand un sommet entre dirigeants des différents pays tourne au désastre, Gelya n'a pas d'autre choix que de fuir en compagnie de Tavik. Un voyage forcé qui va peu à peu remettre en question toutes ses croyances, et tout ce qu'elle pensait connaître.
On a là le récit d'un voyage, d'un parcours initiatique où nous apprenons à connaître les deux protagonistes, mais aussi où nous découvrons peu à peu les origines de cette religion, de cette magie, et où la vérité se révèle petit à petit.
Ça parle peut-être un peu trop religion à mon goût à certains moments, mais cela se fond vite dans le récit, d’autant que cette thématique est la pierre angulaire du roman.
Le système de magie est intéressant dans ce roman. En fait, la magie est directement liée aux divinités, et donc étroitement lié à la religion. Gelya parvient à faire de la magie lorsque sa foi et son besoin d’une réponse d’un Dieu est assez fort. Nous n’avons donc pas de sortilèges ou de magie toutes les cinq minutes, mais lorsque cela est vraiment nécessaire. Dans les autres situations, Gelya et Tavik se débrouillent par leurs propres moyens.
C'est une histoire prenante, avec pas mal de rebondissements, bien que certains passages se déroulent un peu trop vite à mon goût. C’est assez dommage car j’ai trouvé pas mal de scènes plutôt bien décrites, surtout les scènes de combat. Mais du coup, certaines tournaient un peu court, ce que j’ai regretté.
Si on ne peut pas deviner la fin avec précision, elle se laisse deviner au fil des chapitres, nous laissant sur des charbons ardents. On tremble aux côtés de Gelya et Tavik, et on veut savoir si leur quête de vérité et de liberté aboutira ou non.
En conclusion, c’est un roman particulier et passionnant. On n’en a, certes, pas entendu parler, mais il mérite d’être lu sans aucun souci.
Karine N.
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