Monsters of verity tome 1 : this savage song, de V.E. Schwab
La capitale de Verity étouffe, saturée de crimes toujours plus violents. Pire encore, ce mal terrible a commencé à s’incarner dans le monde réel : à chaque nouvelle horreur naît un monstre qui, à son tour, terrorise la population. D’un côté, les Corsai, qui grouillent dans le noir pour dévorer leur proie, de l’autre, les Malchai qui boivent le sang de leur victime au grand jour. Peu à peu, la résistance s’est organisée… Au nord, le cruel Callum Harker règne en maître, ne protégeant les habitants que contre rémunération. Au sud, Henry Flynn a choisi une tactique bien différente. Avec sa femme Emily, il a adopté comme ses propres enfants trois des abominations, trois Sunai – des créatures d’apparence humaine qui utilisent la musique pour dévorer l’âme de leurs adversaires.
À la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu’il a l’occasion de surveiller d’un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d’intégrer l’établissement huppé où elle a été envoyée, l’académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s’il a tout d’un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines…
À la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu’il a l’occasion de surveiller d’un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d’intégrer l’établissement huppé où elle a été envoyée, l’académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s’il a tout d’un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines…
- Auteur : V.E. Schwab | Editeur : Lumen
- Genre : Fantasy | Langue : Français
- Date de parution : 13/10/2022 | Nombre de pages : 464
Octobre étant le mois idéal, je n’ai pas fait trainer trop longtemps le nouveau roman de V.E. Schwab dans ma PAL, sachant qu’il parle de monstres et de chasse aux monstres. Et quelle claque encore une fois ! Tous les romans de cette auteure me plaisent énormément, et celui-ci ne fait pas exception.
Nous rencontrons là Kate et August, deux personnages que tout oppose, et cela pour plusieurs raisons évidentes : ils sont les enfants des deux leaders de la ville de Verity (ville coupée en deux) et, surtout, l’un et un monstre et l’autre pas.
Autant dire que rien ne les amenait à se côtoyer, et encore moins à s’entraider et à s’apprécier. Sauf que le destin s’en est mêlé.
Clairement, ce roman se dévore du début à la fin. C’est rythmé, mystérieux, et on veut sans aucun doute en savoir plus. Alors les pages défilent, nous embarquant dans ce monde sombre et dangereux. Il faut juste quelques chapitres pour assimiler l’univers et ses détails, et ensuite on se prend au jeu.
C’est encore une fois un univers complexe et empli de recoins sombres et tortueux, comme V.E. Schwab sait les créer.
La ville de Verity est assaillie par des monstres, de trois sortes précisément. Les Malchai sont comme des vampires et se nourrissent du sang humain. Les Corsai vivent dans l’ombre, sont des ombres, et tuent tout ce qui passe à leur portée. Quant aux Sunai… ils sont les plus rares et les plus mystérieux. Tout ce que l’on sait d’eux, c’est qu’ils tuent grâce à la musique.
J’ai beaucoup aimé la complexité autour de ces monstres. Ils ne chassent que la nuit, ne peuvent pas se tuer entre eux ni mentir, et on chacun leurs spécificités.
Concernant les humains, ils deviennent des pêcheurs s’ils tuent un autre humain (et donc des proies de choix pour devenir des monstres), mais s’ils tuent des monstres, cela n’a aucune incidence sur leur âme.
Comme je le disais plus haut, Verity est coupée en deux par une frontière. Le Sud se bat encore, sous l’égide de Flynn qui dirige cette partie. A l’inverse le Nord, contrôlé par Harker, s’apparente à un refuge. Mais en apparence seulement, car pour obtenir un sauf-conduit, il faut entrer dans les bonnes grâces de Harker.
A l’instar de Roméo et Juliette, on suit un enfant de chacune des deux familles. Kate est la fille de Harker, et August le cadet des Flynn. Mais oubliez l’aspect romantique, car ici, il n’y a que la survie qui compte. Et les réponses aux mystères.
Kate et August sont deux personnages très intéressants, avec leurs soucis personnels et leurs questions sans réponses.
Kate voudrait être digne de son père, devenir un « monstre » capable de se débrouiller seule et, pourquoi pas, reprendre l’empire de son père plus tard. Mais il ne voit en elle que sa fragile fille. Elle a un sale caractère, mais sait réfléchir et agir en conséquence.
August, quant à lui, est un monstre qui fait tout pour ne plus jamais tuer et se nourrir d’humains, même si cela le fait souffrir le martyr et pourrait causer sa perte. C’est un personnage solitaire et très sensible, à se demander pourquoi il est devenu un monstre tant il peut se montre gentil et attentionné.
Comme vous l’aurez sûrement deviné, j’ai adoré ce premier tome, et si j’avais eu la suite sous la main, j’aurai immédiatement enchainé pour connaitre la suite et fin de cette duologie.
Alors, n’hésitez pas, tenter la lecture de ce livre !
Nous rencontrons là Kate et August, deux personnages que tout oppose, et cela pour plusieurs raisons évidentes : ils sont les enfants des deux leaders de la ville de Verity (ville coupée en deux) et, surtout, l’un et un monstre et l’autre pas.
Autant dire que rien ne les amenait à se côtoyer, et encore moins à s’entraider et à s’apprécier. Sauf que le destin s’en est mêlé.
Clairement, ce roman se dévore du début à la fin. C’est rythmé, mystérieux, et on veut sans aucun doute en savoir plus. Alors les pages défilent, nous embarquant dans ce monde sombre et dangereux. Il faut juste quelques chapitres pour assimiler l’univers et ses détails, et ensuite on se prend au jeu.
C’est encore une fois un univers complexe et empli de recoins sombres et tortueux, comme V.E. Schwab sait les créer.
La ville de Verity est assaillie par des monstres, de trois sortes précisément. Les Malchai sont comme des vampires et se nourrissent du sang humain. Les Corsai vivent dans l’ombre, sont des ombres, et tuent tout ce qui passe à leur portée. Quant aux Sunai… ils sont les plus rares et les plus mystérieux. Tout ce que l’on sait d’eux, c’est qu’ils tuent grâce à la musique.
J’ai beaucoup aimé la complexité autour de ces monstres. Ils ne chassent que la nuit, ne peuvent pas se tuer entre eux ni mentir, et on chacun leurs spécificités.
Concernant les humains, ils deviennent des pêcheurs s’ils tuent un autre humain (et donc des proies de choix pour devenir des monstres), mais s’ils tuent des monstres, cela n’a aucune incidence sur leur âme.
Comme je le disais plus haut, Verity est coupée en deux par une frontière. Le Sud se bat encore, sous l’égide de Flynn qui dirige cette partie. A l’inverse le Nord, contrôlé par Harker, s’apparente à un refuge. Mais en apparence seulement, car pour obtenir un sauf-conduit, il faut entrer dans les bonnes grâces de Harker.
A l’instar de Roméo et Juliette, on suit un enfant de chacune des deux familles. Kate est la fille de Harker, et August le cadet des Flynn. Mais oubliez l’aspect romantique, car ici, il n’y a que la survie qui compte. Et les réponses aux mystères.
Kate et August sont deux personnages très intéressants, avec leurs soucis personnels et leurs questions sans réponses.
Kate voudrait être digne de son père, devenir un « monstre » capable de se débrouiller seule et, pourquoi pas, reprendre l’empire de son père plus tard. Mais il ne voit en elle que sa fragile fille. Elle a un sale caractère, mais sait réfléchir et agir en conséquence.
August, quant à lui, est un monstre qui fait tout pour ne plus jamais tuer et se nourrir d’humains, même si cela le fait souffrir le martyr et pourrait causer sa perte. C’est un personnage solitaire et très sensible, à se demander pourquoi il est devenu un monstre tant il peut se montre gentil et attentionné.
Comme vous l’aurez sûrement deviné, j’ai adoré ce premier tome, et si j’avais eu la suite sous la main, j’aurai immédiatement enchainé pour connaitre la suite et fin de cette duologie.
Alors, n’hésitez pas, tenter la lecture de ce livre !
Karine N.
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