dimanche 11 octobre 2020

Le chant des ronces de Leigh Bardugo

 Le chant des ronces, de Leigh Bardugo
SI L'AMOUR S'EXPRIME AVEC DES FLEURS, LA VÉRITÉ EXIGE DES ÉPINES.
Six contes où règnent passion, trahison et vengeance. Un recueil magnifiquement illustré.
  • Auteur : Leigh Bardugo     |     Editeur : Milan
  • Genre : Fantasy/Contes     |    Langue : Français
  • Date de parution : 24/10/2018     |     Nombre de pages : 277

Bon, clairement, j’ai acheté ce livre parce qu’il est magnifique. Je sais, c’est assez superficiel. Mais en même temps c’est un recueil de contes dans le monde du Grishaverse, donc je ne risquais pas trop d’être déçue.

Donc oui, ce livre est un très bel objet, un roman relié pourvu de superbes illustrations qui ont la particularité d’être évolutives au fil de l’avancement des contes, pour se terminer sur des tableaux complets. Toutes ces illustrations sont bien entendu en lien avec les contes.

 

Les contes qui nous sont présentés ne sont pas de jolis contes de fées qui finissent bien. Au contraire. Ce sont des histoires sombres, glauques, sanglantes et effrayantes, qui finissent mal d’une certaine façon. Ces histoires viennent de diverses contrées du Grishaverse.

Ce livre est un chouette complément à l’univers de Leigh Bardugo, qui permet de s’immerger dans les contes et croyances de ce monde. Cela étant, ce n’est pas une lecture obligatoire car elle ne s’insère pas du tout dans la chronologie de la série. C’est un livre totalement à part que vous pouvez lire n’importe quand.

Chaque conte a sa petite morale à lire entre les lignes, ce ne sont pas juste des contes sans but. Les personnages sont complexes, parfois totalement l’inverse de ce que l’on pense d’eux, ce qui rend ces histoires intéressantes et intrigantes, et assez psychologiques pour certaines.

Certains ont une petite ressemblance avec nos contes classiques (je pense notamment à Hansel et Gretel, mais pas seulement), mais brillamment adaptés à l’univers Grisha.

Comme dans tout recueil, il y a des contes qui sortent du lot. Je retiendrais notamment « Le renard trop rusé », ou le plus conséquent : « Quand l’eau chantait le feu ». Ce dernier est le plus long et le plus riche.

Je n’ai pas lu ce livre d’une traite, pour les recueils de contes/nouvelles j’ai toujours du mal à lire à la suite toutes les nouvelles d’un recueil, notamment parce qu’elles n’ont pas de lien entre elles et qu’il me faut du coup une coupure entre chaque.

 

En tout cas, ce fut une très belle lecture, et je vous conseille sans souci ce recueil si vous aimez le Grishaverse.


Karine N.

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