vendredi 19 juin 2020

Hunger games : la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins

Hunger games : la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, de Suzanne Collins
C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.
  • Auteur : Suzanne Collins     |     Editeur : Pocket jeunesse
  • Genre : Science-fiction/Young adult     |    Langue : Français
  • Date de parution : 20/05     |     Nombre de pages : 604
Concrètement, je ne m’attendais pas du tout à la sortie d’un nouveau roman dans l’univers de Hunger Games, et encore moins à une histoire suivant le Président Snow dans sa jeunesse. A choisir, j’aurai préféré suivre la toute première édition des Hunger Games et découvrir le contexte de leur création. Mais bon. J’ai retrouvé quand même cet univers avec plaisir.

Alors. Comme je le disais, nous suivons Coriolanus Snow (sérieux, ce prénom est atroce !) alors qu’il n’a que 18 ans. Pour la dixième édition des Hunger games, des jeunes de l’académie du Capitole vont devenir les mentors des candidats, et Snow fait partie de ces mentors. Lui qui cache à tous la déchéance de la famille Snow espère se voir attribuer un bon tribut pour redorer le blason des Snow. Mais… à son grand désespoir, il se voit confier Lucy Gray, le tribut féminin du district 12, le plus misérable. A lui de mettre du coup tout en œuvre pour la faire gagner, et donc le faire gagner lui.

En fait, j’ai du mal à me faire un avis tranché sur ce livre. Au début j’ai eu de la peine pour Snow, pour ses conditions de vie et les efforts qu’il faisait pour subvenir à ses besoins mais aussi à ceux de sa cousine et de sa grand-mère. Toutefois, j’ai peu à peu eu du mal à l’accepter, lui et ses manipulations, ses mensonges et son mépris total des autres, hormis sa petite personne.
Clairement, il peut facilement s’apparenter à un serpent. Il est sournois, vicieux et agit en toute discrétion. Il n’hésite pas à trahir tout le monde, même des personnes qu’on pourrait penser ses amis, simplement pour son prestige personnel. Et à la fin j’ai juste eu envie de le trucider moi-même en fait !

Concernant le fond de l’histoire… les Hunger games ne sont clairement pas l’élément central je trouve. On a beaucoup sur la préparation, sur les mentors, sur l’organisation des dons et sur l’après, mais les jeux en eux-mêmes son bien vite balayés, et on ne les suit qu’à travers les yeux de Snow, donc de l’extérieur.

Lucy Gray est pas mal mystérieuse. Pas vraiment issue du district 12 mais d’un peuple d’artistes itinérants, elle s’est retrouvée tribut par un mauvais concours de circonstance et une vengeance. Ce personnage est intéressant à suivre, et c’est du coup dommage qu’on n’en sache pas un peu plus à son sujet. J’ai aimé les clins d’œil aux chansons du film, à savoir la berceuse de Rue et la chanson de l’arbre du pendu, que Lucy interprète dans ce livre.

En fait, après avoir terminé le livre, je ne vois pas totalement son intérêt. Oui, on retrouve l’univers avec plaisir, oui on en apprend un peu plus sur Snow et sur quelques points historiques mais… en fait, c’est tout.
Le récit est chouette, je ne dis pas le contraire, mais s’il n’était pas sorti ça ne m’aurait pas manqué plus que ça du coup. C’est pour ça que je n’arrive pas à trancher mon avis. J’ai aimé, mais je reste sur ma faim. J’aurai préféré plus, de l’action, du suspense, etc., et moins de manœuvres et de manigances pour accéder au pouvoir de la part d’un jeune de 18 ans.

Mais bon, en tant que fan de la série, j’apprécie quand même la sortie de ce titre.

Karine N.

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