Un palais d'épines et de roses tome 1, de Sarah J. Maas
partenariat La martinière jeunesse via True Blood addict
-coup de coeur-
partenariat La martinière jeunesse via True Blood addict
-coup de coeur-
En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et pourquoi lui et sa cour se cachent-ils derrières des masques ? Quel est le mal qui ronge son royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et pourquoi lui et sa cour se cachent-ils derrières des masques ? Quel est le mal qui ronge son royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.
- Auteur : Sarah J. Maas | Editeur : La martinière jeunesse
- Genre : Fantasy/Jeunesse | Langue : Français
- Date de parution : 09/02/2017 | Nombre de pages : 521
J’avais beaucoup
entendu parler de cette série, notamment via l’engouement qu’elle suscite
auprès de ceux qui la lise en VO. Bon, comme je ne suis pas douée en anglais,
je n’ai pu la découvrir que maintenant. De plus, j’ai retardé ma lecture à
cause des mauvaises nouvelles que l’on a eues concernant l’autre série de l’auteure,
Keleana, qui ne sera pas traduite en
entier en VF.
Bref, j’ai tout
de même lu ce premier tome, et j’ai bien fait. C’est un coup de cœur pour moi,
et je m’en serais voulu de ne pas l’avoir lu plus tôt.
Nous sommes dans
un village près de la frontière de Prythian, l royaume des Fae, des immortels.
Au village, les immortels sont haïs pour ce qu'ils ont fait subir au peuple
humain. Feyre lutte chaque jour pour
nourrir sa famille qui manque d'argent. Par malchance, un jour ce n'est pas un
animal qu'elle tue, mais un Fae, ce qui lui vaut un aller simple pour Prythian.
Alors qu'elle
pense être massacrée par la Bête qui a débarqué chez elle en réclamant
vengeance, celui-ci lui propose plutôt de passer le restant de ses jours dans
son royaume, à Prythian. Mais ce ne sont pas des geôles qui attendent Feyre,
mais un immense palais, qui va la plonger au cœur d’une malédiction Fae. Le
palais de Tamlin, le Grand Fae qui accueille Feyre, est la proie d'une maladie
étrange et sans remède qui ravage son peuple et risque de s'étendre aux
humains. À cause de cette maladie, tous les habitants du palais vivent depuis
49 ans avec un masque sur le visage, qu'ils ne peuvent pas retirer.
Ce premier tome
est vraiment plaisant à lire. Si au début j'ignorais la référence, j'ai vite
remarqué l'inspiration du conte de La
Belle et la Bête, dans une version quand même pas mal différente de part
notamment la présence des Fae. Mais attention, ce n’est pas vraiment une
réécriture, étant donné que ce ne sont que des similitudes entre les deux
histoires, afin de construire un monde beaucoup plus vaste (on retrouve entre
autre un « prince » qui devient une bête sauvage, une malédiction sur
tout un royaume, etc.)
Clairement,
cette histoire est écrite avec brio et a su rapidement charmer mon petit cœur
sensible. Moi qui suis fan des histoires de malédictions et de Faes, j’ai été
servie ici, et j’en redemande sans problème.
Après, il est
clair que ce tome se centre pas mal sur la romance, et laisse en retrait les
intrigues politiques, toujours en attente à la fin du tome d’ailleurs. Je pense
que la suite se concentrera un peu plus sur un certain vilain roi.
C'est une
histoire vraiment prenante, emplie de magie. J'ai apprécié découvrir autant la
beauté du royaume de Prythian que son côté sombre. L’auteure nous livre certains
paysages décrits avec beaucoup de talent, si bien que l’on s’y croirait, tout
en sachant ne pas s’appesantir tout le long du roman sur le descriptif. En
effet, ce ne sont que certaines scènes bien précises qui sont les plus
détaillées. Le reste l’est plus légèrement.
Les créatures,
les lieux, l'Histoire font de ce monde un univers riche et complexe que l'on
prend plaisir à découvrir.
Au niveau des
personnages, Feyre est intéressante à suivre, bien qu'un peu agaçante au début.
Quand elle comprend que Tamlin ne lui veut pas de mal, elle se laisse aller à
découvrir la beauté du monde des immortels, ainsi que tout ce qu’il pourrait
lui apporter.
Tamlin est un
Grand Fae loin des schémas classiques de son peuple. Il tient à gouverner avec
bonté, malgré le danger qui plane sur les siens. Malgré lui, il s'attache à
Feyre, ce qui entre en conflit avec son désir d’éradiquer la maladie qui ronge
son royaume.
Leur histoire d’amour
est belle, elle prend son temps –ce qui est un très bon point- et n’est pas
dégoulinante de guimauve. Elle en parait d’autant plus vraie.
D'autres
personnages sont importants, notamment Lucien, l'émissaire de Tamlin. Derrière
son apparence revêche se cache un Fae qui a souffert. Il a su me faire rire par
moments. Et puis, il y a aussi Rhys, un Fae de la Cour de la Nuit… complexe,
que l’on ne connait pas encore très bien mais qui, je pense, re-pointera le
bout de son nez par la suite. A voir de quelle façon par contre. En tout cas,
il m’a bien plu, et paraît lui aussi attaché à Feyre.
En clair, j’ai
adoré ce premier tome, autant pour ces personnages, son univers que son
intrigue. Le petit aspect Belle et la Bête permet de mettre en place une
histoire riche et complexe qui je pense nous surprendra beaucoup par la suite
(en laissant de côté le conte que l’on connait si bien, vu qu’il ne sera plus
de mise par la suite).
J’ai donc bien
hâte de lire la suite. La Martinière, traduisez-la vite !!
Karine N.
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