Écoute ta propre voix…
"Je suis Frances, Frances la sérieuse, la solitaire, la discrète. Je passe mes jours à étudier. J’ai un objectif : entrer à Cambridge après le bac.
Mais je suis aussi Frances, celle qui, la nuit, écoute les podcasts du mystérieux Silence Radio. Celle qui aime rire et dessiner.
Et puis je rencontre Aled. Avec lui, je peux enfin être moi. Avec lui, je vais enfin avoir le courage de trouver ce qui compte vraiment pour moi."
"Je suis Frances, Frances la sérieuse, la solitaire, la discrète. Je passe mes jours à étudier. J’ai un objectif : entrer à Cambridge après le bac.
Mais je suis aussi Frances, celle qui, la nuit, écoute les podcasts du mystérieux Silence Radio. Celle qui aime rire et dessiner.
Et puis je rencontre Aled. Avec lui, je peux enfin être moi. Avec lui, je vais enfin avoir le courage de trouver ce qui compte vraiment pour moi."
- Auteur : Alice Oseman | Editeur : Nathan
- Genre : Jeunesse/Contemporain | Langue : Français
- Date de parution : 08/06/2017 | Nombre de pages : 413
Je ne savais pas
vraiment à quoi m’attendre avec ce roman. Je ne connaissais pas du tout et ne
savais pas vraiment de quoi cela allait parler, le résumé étant assez flou. Et
finalement… après réflexion, j’ai bien accroché.
En fait, je ne
sais pas quoi vous dire de ce roman. Il m'a plu, et je veux vous en parler
mais... je n'ai pas les mots.
Silence Radio, ou comment un roman peut nous plaire beaucoup,
tout en nous laissant complétement perplexe.
Au niveau de la
construction du texte, on n’a pas de chapitres numérotés, mais seulement des
titres, comme des bribes de vies, ou des morceaux de journal dans un récit qui
pourtant se suit (ne craignez donc pas un texte décousu sans fil conducteur). L’ensemble
est un peu construit comme une dissertation, c’est ce à quoi m’ont fait penser
les titres des grandes parties.
L’histoire quant
à elle est… particulière. On peut penser qu’elle est simple et classique, mais
ce n’est pas mon impression. Peut-être est-ce dû à la façon dont Frances, l’héroïne,
raconte son histoire.
Alice Oseman a
écrit ce roman avec justesse, l’ancrant dans le contemporain grâce à de
nombreux détails et références, notamment aux différents réseaux sociaux, à des
séries ou des films, à la musique, etc. On s’y croirait vraiment, et elle
réussit à dépeindre avec brio l’adolescence moderne, cela de façon juste, sans
excès. Elle nous montre les adolescents comme ils sont, avec leur part d’ombre,
leurs douleurs et leurs joies. Leur vie en vrai.
On suit Frances,
adolescente en 1ère, qui rencontre Aled, jeune homme assez étrange d’un
an son aîné. Et on a aussi le personnage de Silence Radio, youtubeur anonyme
que Frances suit assidument depuis le début de ses vidéos.
En fait, je
crois que je ne vais pas vous parler plus que ça de l’intrigue. Je crois que je
vais plutôt vous parler des messages que transmets le roman.
A travers
Frances et Aled, mais aussi de leur entourage, Alice Oseman traite de divers
sujets importants dans la vie des adolescents. En tête de liste arrive le choix
d’avenir, quelles études faire, dans quelle fac aller ou ne pas aller, etc. On
ne se rend pas toujours compte que ce sont des décisions compliquées, que l’adolescent
doit réussir à définir ce qu’il veut vraiment faire de son avenir.
On a ensuite la
thématique des choix plus personnels. Amour, amitié, famille, hobbies, autant
de choses qui, à cette époque charnière de la vie, peuvent faire pencher les choses
d’un côté ou de l’autre de la balance.
Et puis, il y a
la pression. Celle que l’adolescent se met tout seul, et celle que sa famille
lui met. On a dans ce roman deux exemples. La mère tolérante qui écoute son
enfant et accepte ses choix, quels qu’ils soient, mais aussi la mère qui gère
la vie de son enfant de A à Z, quitte à le briser, simplement pour qu’il suive
et réussisse la voie qu’ELLE a choisi pour son enfant.
Avec tous ces
thèmes, Frances et Aled, mais aussi Silence Radio, nous montrent les diverses « façons »
qu’ont les adolescents de souffrir à cette période de leur vie, mais aussi
comment ils peuvent s’épanouir. On nous montre comment ils peuvent être
encadrés et soutenus, ou à l’inverse brisés et démoralisés.
Mais le message
le plus important est celui qui figure au dos du livre. Il faut « Ecouter
sa propre voix », suivre son propre chemin.
Karine N.
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