Tom Cloudman est sans conteste le plus mauvais cascadeur du monde. Ses
performances de voltige involontairement comiques le propulsent au
sommet de la gloire. Jusqu'à ce qu'un médecin qui le soigne pour une
énième fracture décèle chez lui une maladie incurable.
Commence alors pour Tom un long séjour hospitalier pour tenter de venir à bout de ce qu'il appelle " la Betterave ". Lors d'une de ses déambulations nocturnes dans les couloirs de l'hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de voler rencontre une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant : "Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, ruais cela ne sera pas sans conséquences. Pour déclencher votre métamorphose vous devrez faire l'amour avec moi. De cette union naîtra peut-être un enfant. Un risque à accepter." Dans la tradition de ses contes pour grands enfants, Mathias Malzieu nous raconte l'histoire merveilleuse d'un homme qui veut tuer la mort et tutoyer les cieux. Ce faisant il nous livre une réflexion rare sur le pouvoir de la vie, et de l'amour.
Commence alors pour Tom un long séjour hospitalier pour tenter de venir à bout de ce qu'il appelle " la Betterave ". Lors d'une de ses déambulations nocturnes dans les couloirs de l'hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de voler rencontre une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant : "Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, ruais cela ne sera pas sans conséquences. Pour déclencher votre métamorphose vous devrez faire l'amour avec moi. De cette union naîtra peut-être un enfant. Un risque à accepter." Dans la tradition de ses contes pour grands enfants, Mathias Malzieu nous raconte l'histoire merveilleuse d'un homme qui veut tuer la mort et tutoyer les cieux. Ce faisant il nous livre une réflexion rare sur le pouvoir de la vie, et de l'amour.
- Auteur : Mathias Malzieu | Editeur : Flammarion
- Genre : Conte/Contemporain/Fantastique | Langue : Français
- Date de parution : 16/03/2011 | Nombre de pages : 158
Bon, cela
faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvée face à un roman qui m’a plu,
mais je ne sais pas précisément pourquoi, et dont je ne sais absolument pas
quoi dire.
Pendant un
moment, je me suis dit que je n’allais pas écrire d’avis sur Métamorphose en bord de ciel. Et puis
finalement…
Tom Cloudman est
un très mauvais cascadeur, et pourtant, il enchaîne les performances de voltige
devant des publics disparates. Son objectif : voler ! Il ne veut pas
rester inactif, et encore moins rester coincé dans son quotidien d’homme qui
rate tout. Seulement… il n’avait pas prévu de se retrouver en train de mourir d’une
maladie incurable.
Même malade, il
ne peut s’empêcher de déambuler dans les couloirs de l’hôpital la nuit, et c’est
ainsi qu’il croise une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose un
marché très alléchant pour lui : s’il lui fait un enfant, elle le
transformera en oiseau. Son rêve !
Ce roman est
très perturbant. Il se lit vite, le récit est par moments assez décousu, et la
plume de Mathias Malzieu nous donne l’impression d’être dans un rêve étrange et
très flou. On sent très bien qu’on est face à un conte, à un univers quelque
peu onirique qui se compose de plusieurs messages, cachés ou non.
La première
chose qui m’a frappé, c’est le désir de faire comprendre que, malgré ce qu’il
se passe, il faut continuer d’espérer, de croire en ses rêves et d’avancer
coute que coute vers ce que l’on désire.
Vient ensuite la
thématique de l’amour, de la force que ce sentiment peut avoir, même contre la
maladie, la souffrance.
Cela étant, malgré
toute la beauté de cette histoire, elle n’en est pas moins assez triste, et j’avoue
avoir versé ma petite larme à la fin. Et puis, mon côté littéraire qui a fait
trop de philosophie en est venu à se demander s’il ne fallait pas voir aussi
une métaphore poétique de la mort dans la transformation qui s’opère chez Tom
Cloudman, jusqu’à son départ à la fin du roman… Peut-être que je me pose aussi
trop de questions.
En tout cas, j’ai
adoré la poésie présente dans ce conte, ainsi que toute la thématique de l’envol,
des oiseaux, etc. Clairement, j’aurais adoré voir de mes propres yeux la
volière sur le toit, ce bord de ciel auquel tient tant Tom.
Je ne peux que
vous conseiller ce tome, vraiment, même s’il peut paraitre étrange au premier
abord, ardu à lire au début. Si on entre dans l’histoire, on la vit vraiment.
Et puis, le livre n’est pas si long.
Karine N.
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