Au milieu d'un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, gigantesque puzzle architectural, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet singulier, qui le suivra toute sa vie.
Clod a quinze ans et possède un don singulier : il est capable d'entendre parler les objets... Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît. Les murmures des objets se font de plus en plus insistants. Dehors, une terrible tempête menace. Et voici qu'une jeune orpheline se présente à la porte du Château...
Clod a quinze ans et possède un don singulier : il est capable d'entendre parler les objets... Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît. Les murmures des objets se font de plus en plus insistants. Dehors, une terrible tempête menace. Et voici qu'une jeune orpheline se présente à la porte du Château...
- Auteur : Edward Carey | Editeur : Le livre de poche
- Genre : Jeunesse/Fantastique | Langue : Français
- Date de parution : 13/04/2016 | Nombre de pages : 471
Encore une fois,
c’est sur un roman totalement inconnu pour moi que je me suis penchée grâce aux
éditions du livre de poche, que je remercie énormément. Les ferrailleurs est, à ce que j’ai compris, une trilogie, dont le
premier tome vient de sortir en poche.
Nous débutons
cette histoire en faisant la connaissance de Clod, garçon de 15 ans de la
famille Ferrayor, qui possède depuis toujours un don étrange : il entend les
objets parler, répéter inlassablement leur nom. Reclus de sa propre famille, on
le met sans cesse de côté, soit parce qu’il est bizarre, soit parce qu’il est
considéré de santé fragile. Autant dire qu'il est très solitaire. Son histoire
commence le jour où sa tante Rosamund perd son objet de ses jours, une poignée
de porte.
Nous rencontrons
également Lucy Pennant, une orpheline. C'est à cause de la Fièvre du dépotoir
qu'elle a perdu ses parents. Peu de temps après, à l'orphelinat, un Ferrayor
est venu la chercher, lui annonçant qu'elle avait un lien avec cette famille,
et que du travail l'attendait dans le Grand Château, parmi les servantes, les
domestiques. Elle est chargée pendant un temps de nettoyer les cheminées de la
maison, tâche privilégiée car elle sort des sous-sols pour travailler à la
surface, près des Ferrayor.
La grande
famille Ferrayor est assez étrange. Outre leurs prénoms hors du commun, ils se
voient chacun offrir à leur naissance un objet, l'objet de leur jours, duquel
ils doivent prendre soin toute leur vie. Clod a reçu une bonde universelle
munie d'une chainette, qu'il porte à la façon d'une montre à gousset. De plus,
chaque enfant, à ses seize ans, passe le rite du « pantalon » durant
lequel il passe des culottes courtes au pantalon d’adulte. Un rite qui signe
aussi les préparatifs de mariage avec la personne qui lui a été attribué à la
naissance.
Les Ferrayor
étaient dans le temps chargés de gérer les dépotoirs de détritus de la ville,
mais celui qui gérait tout cela il y a un siècle, Actoyviam, était tout le
temps soul, et les dépotoirs ont pris le pas sur la ville. Plus tard, une
maladie s'est déclarée en ville, détraquant les objets, leur fonctionnement.
Puis ce furent les gens qui furent atteints de la même maladie, et les Ferrayor
sont devenus haïs de tous les habitants.
Le Grand Château
est une gigantesque demeure assez étrange, constituée de beaucoup de maisons
individuelles toutes attachées ensemble, tout cela posé au centre du Grand
Dépotoir, le terrain miné et dangereux empli de détritus dans lequel vont
travailler les domestiques.
L'histoire est
très originale et assez particulière. On a des personnages étranges, tout
autant que leur maison, des objets qui parlent, un soupçon de magie... Autant
dire que la recette est riche, mais donne tout de même un résultat décoiffant
et détonnant.
On ne saisit pas
tout de suite ce que va être l'intrigue de l'histoire, hormis la vie de Clod et
de Lucy. Mais il y a bien une intrigue, plus complexe qu'il n'y parait, et
vraiment bien construite.
En tout cas,
malgré le flou de l’histoire et le petit temps qu’il faut pour y entrer, j’ai
vraiment beaucoup aimé l’ambiance de ce récit, qui n’est pas sans rappeler l’univers
de Tim Burton d’une certaine façon.
Quant à la
fin.... Il est clair qu'elle nous laisse sur des charbons ardents. Ce n'est pas
gentil de laisser ses lecteurs comme ça. Je vais devoir attendre la sortie de
la suite en format poche, et clairement, j'ai hâte !
Karine N.
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