Brune vient d'avoir 17 ans.
Après l'enterrement de sa grand-mère, elle se retrouve seule sans la maison de la défunte. Elle découvre ainsi le passé mystérieux de sa famille et un secret la touchant particulièrement.
Brune part à la recherche de ses véritables origines, une enquête qui la mènera dans une aventure mystérieuse, au côté des Arcanes du tout Paris...
Après l'enterrement de sa grand-mère, elle se retrouve seule sans la maison de la défunte. Elle découvre ainsi le passé mystérieux de sa famille et un secret la touchant particulièrement.
Brune part à la recherche de ses véritables origines, une enquête qui la mènera dans une aventure mystérieuse, au côté des Arcanes du tout Paris...
- Auteur : Mathieu Gaborit & Amandine Labarre | Editeur : Tournon
- Genre : Fantasy/Beaux-Livres | Langue : Français
- Date de parution : 22/10/2007 | Nombre de pages :96
J'ai découvert
ce livre totalement par hasard dans un magasin de déstockage, et j'avoue que je
ne connaissais pas du tout (mis à part l’auteur). Je me suis laissé de suite
tenter par ce bel objet-livre.
Faery city c'est un roman illustré assez court se
déroulant dans un univers féérique et onirique. Ce qui m'a le plus charmée,
c'est le travail fait autour de ce livre. En effet, on le trouve dans un joli
coffret dans les teintes marron et orangées, et surtout on y trouve, en plus du
livre, un très joli jeu de tarots, en lien et dans l'esprit des dessins du livre,
ce qui nous permet de prolonger la magie de l'histoire.
Pour en venir à
l'histoire, nous découvrons Brune, qui vient d'avoir 17 ans et qui, surtout, a
perdu sa grand-mère et se retrouve seule dans la maison de celle-ci. C'est là
qu'elle va découvrir que sa famille est plus mystérieuse qu'elle ne le pensait,
et qu'un secret la concernant existe.
Le récit commence
par une lettre datant des années 1500-1600, concernant un massacre d'êtres du
Merveilleux perpétré dans les rues de Paris, afin de débarrasser la ville de la
magie, mais elle parle aussi d'un homme qui aurait caché la magie avant de
disparaitre à son tour. Nous n’en savons pas plus à ce sujet, et on enchaine
avec l'histoire de Brune, une histoire liée à toute cette magie, une histoire
emplie de mystères et de secrets sur l'enfance de la jeune femme.
Le récit est
assez étrange, sombre, flou et poétique à la fois. Ce n'est pas un roman à proprement
parlé, l'histoire se raconte par bribes, des morceaux de texte encadrés par les
illustrations.
L'histoire
d'ailleurs va à l'essentiel, il n'y a pas de descriptions (lieux ou
personnages), pas de longue narration, etc. Brune nous raconte ce qui lui
arrive par le biais d'un journal où elle s'adresse à sa grand-mère, qui n'a pas
pu lui révéler la vérité de son vivant.
On a une
histoire où le Merveilleux a été caché dans un reflet de Paris, un reflet qui
reste solide, vivant et secret tant que le Jeu des Cités est complet. Mais il
manque maintenant une Arcane sur les vingt-deux, un enfant pour l'incarner. Si
cet enfant n'est pas trouvé, le reflet mourra.
J'ai beaucoup
aimé l'idée que les Arcanes du Tarot soit si liées au Merveilleux, que les
Arcanes soit personnifiées et chargées de la protection du Merveilleux. C'est
une excellente idée je trouve, d'autant que chaque Arcane a un rôle à jouer
vis-à-vis du Merveilleux, des rôles différents selon chacun qui maintiennent le
Merveilleux d'aplomb et lui permettent de continuer à vivre.
J'ai aimé aussi
la leçon qui est cachée entre ces pages, une leçon portant sur l'aveuglement de
l'être humain face à la magie du monde, une magie que l'Homme se refuse à voir.
Et puis, dans ce récit, le Merveilleux rencontre le monde contemporain, doit
s'y adapter et continuer son existence avec des changements qui perturbent les
créatures magiques.
Petit épilogue
intéressant aussi, ce sont les descriptions détaillées de chacune des cartes du
Tarot, descriptions en lien avec le récit qui les précèdent.
De plus, une
Arcane reste vide et s'adresse à nous : il manque un nouvel enfant. Ce détail
nous fait clairement entrer dans ce monde étrange et beau, et conclut
parfaitement bien ce livre si enchanteur.
Karine N.
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