dimanche 21 février 2016

New Victoria tome 1 de Lia Habel

New Victoria tome 1, de Lia Habel
L'amour est immortel.
L'amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort ? Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d'une humanité éreintée par les guerres. Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Nora n'a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l'éminent docteur Dearly. Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle.
Avec l'aide d'un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts !
  • Auteur : Lia Habel     |     Editeur : Castelmore
  • Genre : Science-Fiction/Steampunk/Jeunesse     |    Langue : Français
  • Date de parution : 17/     |     Nombre de pages : 574
Après une première tentative de lecture infructueuse, c'est par le biais d'une lecture commune que j'ai enfin lu en entier ce tome 1.
Dans un futur retourné à l'ère Victorienne mais de façon améliorée, moderne, nous rencontrons Nora, jeune fille qui a dû subir le deuil de la mort de son père un an plus tôt, et qui va se retrouver face à de graves problèmes. Entre une attaque de cadavres et un kidnapping par des soldats pas très frais non plus, elle va avoir de quoi faire.

C'est un premier tome fluide et agréable à lire qui nous est donné là. Outre Nora, nous suivons aussi les points de vues d'autres personnages, tel que Bram (un soldat zombie) ou encore Wolfe (le capitaine de Bram), mais pas seulement. On n'est pas perdu un seul instant car chaque début de chapitre nous indique qui nous allons suivre. Par contre, le côté steampunk passe pas mal à la trappe. Mis à part quelques éléments précis, en fait le récit nous raconte surtout une histoire de zombies, et on ne fait même pas attention à l’époque dans laquelle elle se déroule.
Au fil des chapitres, cette histoire de zombies se pare d'autres sujets, tels que la vengeance, le complot, etc. On fait des découvertes, des révélations nous parviennent, et pour certaines ont est abasourdis. Tandis qu’un docteur, contaminé mais encore lucide, tente de trouver un vaccin ou un remède au Lazare (nom de la maladie), Nora, elle, va de révélation en révélation, concernant la guerre contre les Punks ou concernant sa famille.

Dans ce monde ravagé par les guerres et qui s'est reconstruit sur le modèle victorien, la paix ne règne toujours pas. Outre les Punks (rebelles mentionnés assez souvent), une étrange maladie rôde, redonnant la vie aux cadavres. Le père de Nora semble avoir un rôle important dans cette affaire.
Les zombies sont, pour la plupart, tels qu'on se l'imagine. Ils sont morts, pourrissants et contaminent par morsure. Mais, grâce aux études faites par le père de Nora, certains parviennent à garder leur lucidité et ne sont, du coup, pas agressifs. Par contre, ils doivent très régulièrement s'hydrater et recevoir diverses substances pour que leur état ne se dégrade pas, et que la "faim" ne prenne pas le dessus. Cela étant, ils sont quasiment tous pourvu de prothèses mécaniques, ou avec des membres ou parties du corps manquants.

Nora est une jeune fille de 17 ans éprouvée par la vie. Après avoir perdu sa mère quand elle avait 9 ans, c'est son père qu'elle perd, à l'âge de 16 ans. Mise sous la tutelle de sa tante, elle ne s'entend pas du tout avec cette dernière, car Nora n'a aucun goût pour les mondanités, les bals ou la recherche d'un mari. L’attaque de zombies contre elle va changer sa vie.
Parmi les "gentils" zombies, on rencontre quelques personnages intéressants, dont Bram, un jeune homme qui s'attache assez vite à Nora, mais qui est freiné par sa condition de mort-vivant. Sa mort a été terrible, d'autant qu'il est rentré chez lui sans avoir compris qu'il était mort... Jusqu'à ce que sa mère lui tire dessus, et qu'il doive dire adieu à ses petites sœurs.

Ce qui est plaisant c’est que, bien qu’une romance s’installe doucement (on s’en doute bien vite), on n’a pas le cliché du super beau mec qui fait craquer tout le monde. Enfin, si, Bram nous fait craquer en quelques sortes, mais pas pour son physique. Après tout, c’est un zombie. Et les autres morts sont tout aussi intéressants.  Non, ce qui plait, c’est le fait que, même amochés, rafistolés, etc., ces créatures ont chacun une personnalité qui les rend attachants, et ils sont doués d’un humour, d’un sarcasme décapant. Ils sont parfois même dans l’autodérision par rapport à leur condition. Comment ne pas les apprécier ? Alors, même si les zombies vous rebutent, franchement là ça n’a rien à voir.

On a des sentiments et une histoire bien ficelée, ponctuée de rebondissements parfois très inattendus, mais on a aussi plusieurs scènes d’action, même concernant des personnages auxquels on ne s’attendait pas. On passe un excellent moment en lisant ce roman, on ne voit pas le temps passer. Quant à la fin… elle nous laisse sur un cliffhanger un peu prévisible, mais qui fait tout de même son petit effet, et nous donne très envie de lire la suite sans tarder !

Karine N.

2 commentaires:

  1. Personnellement, je n'ose me lancer dedans depuis que je sais que le dernier tome de la trilogie ne sera jamais écrit!

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    1. Tu peux tenter la série, bien que je n'ai pas lu le second tome, il parait que la fin suffit à la série.

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