Tout a commencé par une lettre...
Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger...
A ces confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d'écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à cœur, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est vraiment passé la nuit où May est décédée.
Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger...
A ces confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d'écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à cœur, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est vraiment passé la nuit où May est décédée.
- Auteur : Ava Dellaira | Editeur : Michel Lafon
- Genre : Drame/Jeunesse | Langue : Français
- Date de parution : 07/05/2014 | Nombre de pages : 316
Perdre un proche
n'est jamais simple, et encore plus quand cela survient pendant que votre
famille se déchire.
Alors, que
reste-t-il à une adolescente qui a perdu sa grande sœur, dont les parents sont
séparés et qui entre au lycée, que de profiter d'un devoir demandé par son
professeur pour écrire sa douleur et son quotidien à des disparus célèbres ?
Voilà l'histoire
qui nous est donnée ici, celle de Laurel, qui ne se remet pas de la perte de sa
sœur May et du secret qui entoure cette mort.
Nous suivons
donc Laurel dans ce récit épistolaire plutôt émouvant. Écrivant toutes ces
lettres dans son carnet, Laurel se confie, partage ses ressenti sur sa première
année de lycée, ses difficultés familiales, ses amis, et son premier amour
aussi. Et, en toile de fond, il y a le souvenir de May, sa sœur disparue dont
elle ne veut pas parler.
Il n'y a donc pas
de chapitres, nous sommes face au carnet de Laurel, face aux nombreuses lettres
qu'elle a écrites pour étancher son mal-être, sa solitude et son année
scolaire. Par contre, Laurel se révèle plusieurs fois agaçante dans son
comportement, sa façon de cacher des choses qu’elle pourrait dire. Je sais bien
qu’elle souffre, mais j’ai par moments eu envie de la secouer pour la faire
réagir.
Je ne savais pas
trop à quoi m'attendre avec ce récit. J'ai entendu du bon comme du moins bon,
et le thème me tentait assez pour que cela me donne envie de me faire mon
propre avis.
C'est le genre
d'histoire qui normalement me touche, serre mon petit cœur trop sensible, mais
là Laurel parle surtout de son quotidien et pas trop de sa sœur. Ça aurait dû
me toucher, mais ça ne fut pas vraiment le cas étant donné que je me suis
plutôt ennuyée durant ma lecture, tant le récit est mou et finalement sans
saveurs. Il m'a manqué toutes les émotions et les palpitations qui en
résultent, ainsi qu'un minimum d'action significative. Franchement, vu tout ce
qu'on en a dit, je m'attendais à beaucoup mieux. Après, je me dis que c’est
peut-être à cause de l’aspect épistolaire. Laurel choisit ce qu’elle veut dire
à ses interlocuteurs, et du coup occulte des choses qui auraient sûrement
ajouté à l’émotion.
Laurel doit
s'habituer à ce lycée où elle ne connait personne, tout en faisant le deuil de
sa sœur. C'est d'ailleurs grâce aux vêtements de cette dernière (comme si May
restait aux cotés de sa sœur) que Laurel surmonte sa peur et se fait deux
amies, Natalie et Hannah. Elle se laisse également happé par l'amour en la
personne de Sky, un jeune homme mystérieux qui a lui aussi ses propres
souffrances.
On retrouve pas
mal de clichés de l’adolescence en mal de reconnaissance tel que l’alcool, la
drogue, le sexe, les problèmes relationnels et les relations homosexuelles.
Mais l’auteure a su rendre tout ça intéressant, ce qui casse le côté trop
cliché qui aurait pu ennuyer.
Un point négatif, c'est le fait que le texte soit très
long, dans le sens où rien ne se passe de palpitant pendant tout le début, si
bien que la lecture en est ralentie et est un peu laborieuse. J'ai
personnellement eu du mal à entrer véritablement dans le texte à cause de ça,
je décrochais sans arrêt. Si au début on accroche plutôt bien, on finit par
trouver le temps long, voire à s'ennuyer.
Les choses
s'arrangent dans le dernier tiers du roman, lorsque l'on sait ce qu'il s'est passé
avec May et le pourquoi de la culpabilité de Laurel. Ça en devient donc plus
vivant, plus émouvant. Laurel se confie enfin, à ses amis, à sa famille, et les
choses avancent doucement vers la guérison de son âme.
Karine N.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire