Vous ai-je déjà parlé de mon talent pour me fourrer dans des situations
invraisemblables ? Eh bien, ça se confirme. Il y a 48 heures, une folle
m’attachait sur une table de dissection, et voilà qu’aujourd’hui je
découvre des Chalcrocs, nos ennemis ancestraux, en train de repérer les
adresses parisiennes de tous ceux de mon peuple. Nous sommes en danger.
Les plus faibles d’entre nous vont être évacués. Du coup, le jour je
bosse sur une de mes enquêtes étranges pour les services secrets et, la
nuit, je pars en chasse ! Est-ce qu’un jour je pourrai passer une soirée
tranquille avec mon fiancé ?
- Auteur : Roxane Dambre | Editeur : Livre de poche
- Genre : Fantastique/Policier | Langue : Français
- Date de parution : 13/11/2014 | Nombre de pages : 403
Après les très
bonnes lectures que furent les tomes 1 et 2, j'avais bien hâte d'attaquer la
suite. Je remercie donc vivement les éditions du livre de poche pour me l’avoir
envoyé.
Pour commencer,
je trouve très bien que nous ayons un court résumé des tomes précédents, ce qui
nous permet de nous remettre un peu en tête ce qu'il s'est passé.
Nous retrouvons
donc Lou deux jours après la fin du tome 2, alors que le téléphone du
Chalcroc-coyote est aux mains d'Arthur dans l'espoir de lui faire révéler
quelque chose, ce qui s'avère le cas lorsque le jeune homme trouve l'adresse IP
de l'ordinateur auquel ont été envoyés les fichiers au sujet des Daierwolfs.
L'enquête sur
les mystérieuses personnes qui traquent les Daierwolfs se poursuit donc, mêlant
danger, sang et action. Le danger est pas mal présent, mais surtout au début et
à la fin. Le centre du récit se concentre sur l'enquête policière. A cause de
ces Chalcrocs, Lou est de nouveau en danger. Et, même à la fin du tome, cette
menace reste présente.
Les Chalcrocs
semblent évoluer, les criminels que poursuit Lou sont plus intelligents, ils
cherchent à tuer par plaisir et non par instinct, et d'autres changements sont
dévoilés au fil de l'histoire.
Seulement, ils
se pourrait que ce soit plus compliqué que ça, et peut-être en rapport avec le
Maitre Ours du tome 1, et le fait qu'il s'était détaché de l'inconscient
collectif. Les Daierwolfs sont en danger.
De plus, une
autre enquête arrive, concernant d'étranges Ovnis et des gens pris de folie et
de phobie de l'eau sous toutes ses formes dans Paris après leur apparition.
L'équipe de Lou est bien décidée à comprendre. Mais il se pourrait qu'ils se
retrouvent aussi en danger à cause de cette enquête...
La conclusion de
cette enquête est étonnante, on ne s'y attend pas du tout et opère même un
développement tout à fait inattendu.
La relation
entre Lou et Joshua s'étoffe, prend un peu d'ampleur et c'est plaisant. On
ressent bien l'amour qu'il y a entre eux, en plus de leurs taquineries. Lui est
très protecteur envers elle, et Lou… eh bien, elle reste égale à elle-même, un
personnage très rafraichissant je dois dire.
Egalement, on en
apprend plus sur Arthur et Isabelle (les deux autres membres de l'équipe), et
j'en suis ravie car ce sont deux personnages intéressants.
Si Isabelle est
la scientifique qui fait froid dans le dos, Arthur est le petit génie
complètement déluré qui apporte la dose d'humour de ce tome.
On revoit aussi
Benjamin, après sa grave blessure, dont il semble bien se remettre, et qui
apprend à se servir de l'Ultra-Bras construit par Arthur.
On rencontre
aussi de nouveaux personnages, quelques humains mais surtout des Daierwolfs. Je
pense que ces personnages pourraient réapparaitre dans la suite.
L'univers des
Daierwolfs s'étoffe dans ce tome avec l'entrée en scène des ex-Daierwolfs, des
êtres ayant abandonné leur forme humaine, en général après un grand choc.
Rex en fait partie,
et c'est un chien qui est du coup très intelligent et fort (il a tout de même
gardé une part de son humanité), et surement d'un grand secours pour Lou.
Et il y a aussi
les Daierwolfs itinérants, peuple nomade de grands guerriers chassant les
Chalcrocs.
Ce tome comporte
tout ce qu'il faut d'émotions, d'action, de tension, d'humour et de mystère qu'il
faut pour en faire une très bonne lecture.
Karine N.
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