Homeland of the dead, de Craig DiLouie
Partenariat Panini Books
La compagnie Charlie pensait avoir survécu à l'enfer en Irak, mais c'est
chez eux, aux États-Unis, que ces soldats vont prendre conscience du
véritable sens de ce mot.Un nouveau virus infecte des millions d'individus autour du globe. Les États-Unis déclarent l'état d'urgence et rapatrient leurs forces miliaires pour protéger les hôpitaux et les centres vitaux du pays. Les victimes saturent les services de santé, et lorsque le nombre d'infectés devient tel que plus rien ne peut les arrêter, l'apocalypse s'abat sur terre.
Voici l'histoire des hommes qui vont tenter de sauver notre monde.
- Auteur : Craig DiLouie | Editeur : Panini Books
- Genre : Horreur | Langue : français
- Date de parution : 20/08/2014 | Nombre de page(s) : 370
Étant dans une
période de lectures zombies, j'ai décidé de m’attaquer à Homeland of the dead. Si dans l’ensemble ma lecture fut
satisfaisante, il y a tout de même quelques petits points noirs.
Nous suivons la
compagnie Charlie, des soldats ayant survécus a l'enfer en Irak, et qui vont de
retrouver face à une apocalypse de retour aux Etats-Unis. On suit plusieurs
soldats de cette compagnie, leurs points de vue s'enchainant dans le récit.
Un virus infecte
des gens tout autour du globe, et en masse. Les Etats-Unis rapatrient les
militaires pour protéger les hôpitaux et tous les lieux importants. Sauver le
monde de cette apocalypse devient l'unique tâche de ces soldats, mais les
choses tournent bien vite au désastre et la compagnie n’a plus d’ordres précis.
Ils doivent se débrouiller pour survivre. La situation, plus ou moins sous
contrôle, devient intenable lorsque les malades mais aussi les gens en bonne
santé attaquent les zones défendues par les soldats. L'enfer en vient bien vite
à se déchaîner à New-York.
Nous suivons
également quelques scientifiques, mais dans une bien moindre mesure car la
question d’un remède ou de la cause de ce virus n’est pas au centre de l’histoire.
Le Lyssavirus,
venant de Hong Kong, est aussi virulent que la grippe et touche tout le monde.
Toutefois, si à un degré d'infection faible on peut s'en remettre, en cas de
forte infection le cerveau est vite atteint par un virus entre plus puissant,
se transmettant par la salive et transformant l'individu en "chien
enragé" qui s'attaque violemment aux autres pour les contaminer. Bien
vite, la quasi-totalité de la population de New York est infecté.
Les soldats sont
bien différents les uns des autres, certains sont tout jeunes, d'autres bien
plus âgés, certains sont vites traumatisés, d'autres font face, mais ils sont
tous effrayés par ce qu'il se passe et ne savent pas comment ils doivent
réagir, d'autant que leurs supérieurs ont disparus. On ne s’attache pas
vraiment à eux en fait, on n’en a pas le temps car on passe sans arrêt de l’un
à l’autre, et dans cette adversité on a peu de temps pour apprendre à vraiment
les connaitre.
L'intérêt de
suivre des soldats, c'est qu'ils ont un minimum d'informations, contrairement
aux civils, et que l’action est très présente. Toutefois, les autorités
supérieures leur mentent aussi, dissimulant le fait que l'infection est
beaucoup plus étendue que ce qu'ils avaient dit. Les "chiens enragés"
sont très nombreux et attaquent les gens sains pour les dévorer. Et ce n'est là
qu'un des nombreux mensonges.
J'ai globalement
trouvé le texte assez long en fait. Il y a beaucoup de manœuvres et de
vocabulaire militaire, et du coup peu d'action directement avec les
"chiens enragés".
Les chapitres
sont assez longs, mais j'ai apprécié et trouvé original qu'ils soient découpés
en plusieurs paragraphes introduits chacun par une phrase en gras écrit gros,
une phrase "choc" se trouvant dans le paragraphe qui la suit.
Le récit est sanglant,
violent, et clairement inéluctable. Dès le départ on sent qu'il n'y a pas
d'échappatoire pour ces soldats, malgré qu'ils continuent de lutter. Il n'y a
pas de remède, pas de moyen de fuir de la ville... Ils sont coincés.
Dans l'ensemble,
c'est un bon récit de zombies, avec de l'action et du sang, malgré quelques
points légèrement négatifs.
Karine N.
Je pense que c'est plus un livre pour mon chéri que pour moi.
RépondreSupprimerBrrr je n'aime pas la couverture.
Perso je préfère les films avec des zombies.
Très bien ta chronique ^^
^^ c'est sûr qu'il faut aimer ce genre de lecture. C'est tout de même pas mal sanglant et violent.
SupprimerAah, les films de zombies :D
Merci :)