Lorsque June, jeune fille énigmatique et rêveuse, couche sur papier ce
qui lui emplit le coeur et l’esprit, elle enveloppe ses mots d’émotions
pour livrer des textes poignants. Personne torturée et constamment en
quête d’elle-même, elle dévoile ses maux et ses sentiments les plus
intimes à travers son journal, y mêlant amour, amitié, solitude et
mal-être intérieur. La boîte de June est le récit quotidien d’une jeune
fille qui pourrait bien se cacher au fond de tous, elle évoque les
souffrances de l’adolescence et les réflexions sur l’essence même de la
vie. Perdue parmi l’encre de ses mots, elle n’aspire qu’à une chose :
être en paix et en harmonie avec son âme.
- Auteur : Déborah Galopin | Editeur : Sens contraire
- Genre : Réaliste/Contemporain/Autobiographie | Langue : français
- Date de parution : 26/05/2014 | Nombre de page(s) : 304
Tout d’abord, je
voudrais remercier Déborah Galopin et les éditions Sens contraire de m’avoir
sélectionnée pour lire La boîte de June.
Ce roman m’intriguait beaucoup et me semblait original, et j’ai donc été ravie
d’avoir l’opportunité de le lire.
Nous sommes face
ici à un récit autobiographique romancé, des fragments de vie, de souffrances
et de joies qui pourraient être ceux de n'importe qui, sous forme de journal
intime découpés en lettres et divers autres textes.
Dans ce roman,
nous suivons les pensées de June/Déborah, pensées couchées sur le papier, des
pensées tortueuses et douloureuses.
Elle partage
avec nous ses états d'âme, son sentiment grandissant de solitude, son
impression d'être différente des autres, ses problèmes sentimentaux, amicaux,
etc.
Si au début le
récit peut paraitre un peu décousu, nous perdant par moments, au final on s'y
fait et chaque message de June se lit très vite.
June est une
jeune femme qui a souffert et souffre encore. Épileptique pendant l'enfance,
elle a grandi en solitaire, enfant rêveuse et passionnée d’écriture.
Elle a du mal à
se faire des amis, ou à les garder, et ses sentiments sont très souvent confus,
ce qui fait qu’elle se sent à part.
Son enfance a
été plutôt normale, mais les choses ont vraiment changées au lycée, période où
les personnalités, les caractères s’affirment, où l’avenir se dessine, et où la
rêveuse June se retrouve perdue. Les amis qu’elle se fait finissent par partir,
les cours ne la passionnent pas malgré le fait qu’elle travaille comme une
dingue… elle semble couler inexorablement, jusqu’à ce que survienne le déclic
qui lui fait remonter la pente petit à petit.
Il n'y a pas de
chapitres, ni même de dialogues a proprement parlé. Le roman est construit tel
un recueil de lettres, de mails et d’extraits de journal intime, tous écrits
par June. Par ce biais, la jeune femme semble s’adresser directement à nous, ce
qui nous rapproche d’elle.
Elle nous confie
ses tourments, ses questionnements, sur son quotidien mais aussi sur la vie en
général, et sur bien d’autres sujets, tout cela visant pour elle à trouver
enfin la paix qu’elle recherche depuis toujours.
Déborah nous
relate ici, à travers sa propre expérience et le personnage de June, les aléas
de la vie d'une adolescente, des hauts et des bas qui peuvent toucher tout le
monde et qui sont du coup très parlant pour le lecteur.
Sa plume fluide
et agréable nous emporte bien vite aux cotés de cette jeune fille pleine de
doutes.
Pendant
quasiment tout le roman (hormis concernant la relation amoureuse avec Benoit)
j'ai eu l'impression de me retrouver moi enfant, puis au collège et au lycée,
et même après. J'avais l'impression d'entendre mes pensées de l'époque, et
c'est une sensation très étrange je trouve, mais qui prouve le réalisme du
récit.
En bref, un très
bon roman pour lequel j’applaudis le réalisme et les émotions qui nous sont
transmises. Encore merci pour cette lecture.
Karine N.
Bonjour Karine,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cette chronique ! Je suis heureuse de voir que tu ais appréciés ta lecture. J'avoue que je rédoutais un peu ton avis, car tu es une lectrice très assidue !
J'espère que Ondes te plaira tout autant si ce n'est davantage encore :)
Cordialement,
Déborah Galopin
Bonjour,
Supprimerde rien, ce fut un régal :)
Oh il ne fallait pas le redouter :) En général, quand je m'intéresse à un roman, il me plait ensuite lorsque je le lis. On ne dirait pas mais je suis sélective, et je choisis bien en général :)
La boite de June est tout à fait le genre d'histoire qui me plaise, bien qu'il faille un temps d'adaptation au départ (mais c'est le cas pour pas mal de romans en fait).
Oh je pense que Ondes me plaira, en tout cas je suis déjà fan de la couverture que j'ai vue sur Facebook, et j'ai hâte de pouvoir le lire !
Cordialement,
Karine.