Il y a des erreurs qu'on aimerait n'avoir jamais commises.
Expert psychiatre dans un asile pour fous dangereux, Suzanne Lohmann ne pensait pas, en libérant Dante, l'un de ses patients du Pavillon 38, mettre en danger sa propre existence. Dehors, les fous n'ont pas de camisole...
Expert psychiatre dans un asile pour fous dangereux, Suzanne Lohmann ne pensait pas, en libérant Dante, l'un de ses patients du Pavillon 38, mettre en danger sa propre existence. Dehors, les fous n'ont pas de camisole...
- Auteur : Régis Descott | Editeur : France Loisirs
- Genre : Thriller | Langue : français
- Date de parution : 21/06/2013 | Nombre de page(s) : 396
Acheté il y a
maintenant un long moment, attirée que j’étais par le côté psychiatrique de ce
roman, ce dernier a trainé pas mal de temps dans ma PAL au final. Mais ça y
est, je l’ai enfin lu.
Dans l’ensemble,
l’histoire m’a bien plu, mais je pensais qu’il y aurait bien plus de… psychologique
dans l’intrigue. Il y en a, certes, mais pas assez à mon goût.
Pavillon 38 est un bien étrange thriller où tout
commence lorsqu’une psychiatre accueille un nouveau patient, venu de la prison,
dans l’asile où elle travaille, un patient surnommé Dante. Psychopathe et
psychotique, c’est un présumé assassin persuadé que le Serpent du jardin d’Eden
lui demande de tuer des femmes dans un atroce rituel.
Suzanne n’aurait
jamais pensé que les choses tourneraient si mal. Après un an d’internement,
elle autorise la sortie de Dante de l’asile, pour qu’il termine sa peine de
prison : la pire erreur de sa vie, car tout commence lorsqu’il libéré.
Le texte est
découpé en trois parties distinctes, dont chacune est une étape de l’histoire.
Si la première partie sert assez d’introduction à l’ensemble du récit, les deux
autres sont deux phases de l’enquête policière visant à retrouver un tueur qui
a assassiné une jeune femme de la même façon que dans les « fantasmes »
de Dante qu’il a confié à Suzanne.
C’est un
thriller psychologique qui alterne entre l’asile et l’enquête policière. On
croit savoir qui est le coupable tout le long de l’histoire, on plonge dans les
tourments de Dante, mais chaque élément, chaque révélation nous étonne. C’est
plus complexe qu’il n’y parait, et nettement plus… grave que les apparences ne
le laisse présager.
Le commissaire
Steiner, en charge de l’enquête, est de plus en plus présent au fil des pages,
faisant le lien entre Suzanne et la police. D’ailleurs, ces deux-là se
rapprochent petit à petit. Müller a une longueur d’avance concernant cette
enquête, mais Suzanne et Steiner le suivent de près.
Suzanne Lohmann
est expert psychiatre dans un asile et s’occupe ici de Dante. Mariée et mère de
deux filles, sa famille rencontre quelques problèmes, mais elle ne sait pas
comment les régler. Les conséquences de la sortie de Dante de l’asile la plonge
dans les ennuis jusqu’au cou et remettent en cause son diagnostic. Elle s’est
peut-être trompée, et ce serait alors de sa faute si elle et sa famille se
retrouvent maintenant en danger.
François Müller
est un journaliste enquêtant sur un tueur en série très sanglant qu’il nomme le
Serpent. Sa femme l’a quitté, le laissant seul avec leur fils de 13 ans très
malade, myopathe. Il tient beaucoup à son petit garçon, mais aussi à ses
enquêtes sur les tueurs en série, une vraie obsession pour lui.
Dante est un
personnage troublant, dérangeant, dont on suit quelques points de vue. S’il est
assez souvent calme, il a aussi des phases psychotiques plutôt glauques. J’aurais
aimé que ce personnage soit plus mis en avant, à l’inverse de Suzanne. Dante
est un personnage intéressant à suivre, et je regrette que l’on n’ait pas
plongé un peu plus dans son esprit.
Du sang, du
glauque, du danger, voilà ce qui résume cette histoire. Mais j’ai trouvé que le
tout manquait de tension, de frisson. Cela dit, ça reste un bon petit thriller.
Karine N.
J'avoue que la couverture ne m'attire aucunement... cela dit, tu as réussi à attirer tout de même mon attention avec ton avis... Je le garde en mémoire !
RépondreSupprimer^^ c'est vrai que la couverture est pas terrible mdr. Mais l'histoire est pas mal en fait.
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