Les sept portes de l'apocalypse tome 1 : la croisade des Carpates, de Vanessa & Diana Callico
Service presse éditions Asgard
Comment réagiriez-vous si, au lieu de mourir, vous vous trouviez projeté
dans le corps d'une jeune aristocrate du XVème siècle promise à Vlad
Drakul ?
C'est ce qui arrive, de nos jours, à Eva, étudiante en littérature, qui est poussé dans une faille volcanique par le linguiste qu'elle voulait retrouver. Celui-ci, possédé par l'esprit d'un légat du pape de Drakul, n'a que ce moyen pour sauver les deux époques de l'Apocalypse.
Commence alors pour Eva une étrange quête qui doit la mener à comprendre pourquoi, au XXIème siècle, une étrange maladie ravage le monde et au XVème, de monstrueuses créatures surgissent au cœur du Danube.
Service presse éditions Asgard
C'est ce qui arrive, de nos jours, à Eva, étudiante en littérature, qui est poussé dans une faille volcanique par le linguiste qu'elle voulait retrouver. Celui-ci, possédé par l'esprit d'un légat du pape de Drakul, n'a que ce moyen pour sauver les deux époques de l'Apocalypse.
Commence alors pour Eva une étrange quête qui doit la mener à comprendre pourquoi, au XXIème siècle, une étrange maladie ravage le monde et au XVème, de monstrueuses créatures surgissent au cœur du Danube.
- Auteurs : Vanessa & Diana Callico | Editeur : Asgard
- Genre : Fantasy | Langue : français
- Date de parution : 23/04/2013 | Nombre de page(s) : 376
Tout d’abord, je
souhaite remercier Vanessa Callico et les éditions Asgard pour m’avoir permis
de lire ce livre, qui m’avait intriguée dès son résumé. C’est un incroyable
voyage que j’ai fait là, malgré quelques petits bémols.
Dans ce premier
tome, nous faisons connaissance avec Eva, au 21ème siècle, une
étudiante en littérature, qui bosse comme une dingue sur sa thèse. Cette thèse
va lui faire rencontrer un linguiste, qui va la précipiter dans un autre temps,
et dans une incroyable aventure. Car sa thèse semble en rapport avec une
étrange maladie qui ravage soudain le monde, signe que beaucoup interprète
comme la fin du monde, l’apocalypse.
Cela étant, il n’y
a pas que dans son siècle que l’apocalypse se prépare. En effet, un sombre gouffre
fait son apparition au 15ème siècle, sur les terres de Vlad Drakul,
dans la plaine du Danube, un gouffre mortel dont les émanations, les miasmes métamorphosent
les humains en d’horribles bêtes meurtrières.
Propulsée à l’époque
de Drakul, Eva doit retrouver le premier des Quatre Cavaliers du Crépuscule,
afin de stopper l’Apocalypse. Le souci c’est qu’elle ne sait pas qui ils sont,
ni où ils sont ou comment les trouver. Mais elle n’a pas le choix, elle doit
accomplir sa mission.
Eva est une
jeune femme qui vit avec son petit copain, un rustre fainéant, égoïste et
détestable qui ne veut absolument rien faire, même pas aider Eva à ranger les
courses. La demoiselle ne se considère pas comme une beauté, elle a quelques rondeurs
et est assez complexée. Autant dire qu’atterrir dans le corps de la jolie promise
de Drakul lui fait plaisir. C’est en faisant semblant d’être infectée à son
époque qu’elle rejoint les malades et le professeur Perti sur l’île Atlantide
(où tous les malades sont parqués) pour comprendre ce qu’il se passe. Mais elle
ne s’attendait pas à être brusquement jetée dans un volcan, ce qui démarre son
périple. Eva a un sacré caractère, elle compte bien suivre ses idées, et pas se
laisser dicter sa conduite. Elle ne recule pas devant le danger.
Vlad Drakul vit
au 15ème siècle en Valachie. En guerre contre le sultan Mehmed II,
cet homme déteste l’empire ottoman et son peuple. J’ai trouvé ce personnage
bien construit, intéressant à suivre, tout en complexité, en cruauté teintée d’une
légère pitié dans certains cas. Dommage qu’on ne le voit pas plus,
personnellement j’aurais bien aimé.
Xavier Perti et
Emile Lepertuis restent présent dans l’histoire malgré ce qui leur arrive, mais
ils sont possédés respectivement par De Modrussa et un imâm nommé Abou Châma.
De l’île Atlantide, ils gèrent les malades et lance Eva dans son périple.
L’écriture est fluide
mais un peu alambiquée, le texte est étrange, sombre, glauque, sanglant. C’est
un récit intéressant, mais qui reste assez trouble. Du coup, on a un peu de mal
par moments, comme par exemple quand on passe, au début, du point de vue de
Drakul à celui d’Eva et qu’un certain laps de temps s’est écoulé, ce n’est pas
forcément indiqué clairement, il faut le comprendre. Cela dit, une fois bien
immergé dans le texte, il n’y a plus de soucis, on comprend quel personnage l’on
suit et où sans problème.
Il y a des
morts, de la douleur, etc., bref, ce n’est pas un texte joyeux. Après tout, l’Apocalypse
approche, alors je n’ai pas été surprise de trouver de la souffrance dans l’histoire.
J’ai apprécié le
côté historique du récit qui est clair sans être trop lourd. On comprend
facilement sans être surchargé d’informations plus ou moins pertinentes. Là, il
n’y a que de l’utile. Par contre, j’ai regretté que certains termes techniques
ne soient pas expliqués, dans le texte ou par le biais d’un lexique.
Karine N.
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