dimanche 14 juillet 2013

Homo Vampiris de Fabien Clavel

Homo Vampiris, de Fabien Clavel
21e siècle. 8 mai.
Roumanie. 2h environ. Un patient s'échappe de l'Usine, une clinique d’un genre un peu particulier.
Londres. 13h02.
Une jeune étudiante quitte en courant une conférence de l'ONU. Sa soif de connaissance a capitulé devant une faim plus insatiable encore.
Dubaï. 21h48.
Dans une luxueuse suite de L'Al-Mahara, autrefois l'hôtel le plus cher du monde, seule une panthère ressortira vivante de la violente dispute qui oppose deux hommes.
  • Auteur : Fabien Clavel     |     Editeur : Mnémos (coll. Icares)
  • Genre : Fantastique/Thriller/Science-fiction     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 290
Homo vampiris, c’est pour sa couverture que je l’ai choisi, même si j’avais quand même lu le résumé. Je l’ai trouvé de suite belle bien qu’atypique et originale. Elle est étrange, mystérieuse, et sombre, très intéressante je trouve.

Concernant l’histoire… j’avoue que j’ai eu un peu de mal en fait, même si globalement ça m’a plu.
En fait, l’intrigue est très floue je trouve, impression accentuée par les changements de personnages. On ne sait pas ce qu’il se passe, qui sont tous ces gens, ce qui va arriver, bref, on ne comprend quasiment rien. L’histoire est tout de même intéressante, mais je pense que j’aurais plus accroché avec un peu plus d’informations. Cela étant, ça s’arrange au fur et à mesure, et on comprend peu à peu les tenants et aboutissants de l’intrigue.
Comme je le disais, les très fréquents changements de personnage à chaque chapitre perdent le lecteur je trouve. On n’a pas le temps de s’habituer à ce qu’il se passe que l’on change déjà de personnage. Ils sont tous vampires, ce qui au moins les rapproche, mais faire le lien entre eux est au départ mission impossible. Il faut patienter pour finir par comprendre petit à petit.

Ce récit se passe vers 2060, dans un avenir proche bien sombre pour la planète : bien que modernisé, le monde est soumis à de nombreuses intempéries. C’est un monde sombre, terrifiant, hanté par les vampires.
Dans cet univers, on fait face à deux intrigues différentes : une plutôt politique, un groupe nommé l’Ancolie voulant renverser la Brigade œcuménique (brigade humaine qui essaie de tuer tous les vampires) en supprimant les Trois, 3 chefs à la tête de la brigade, représentant les 3 religions. L’Ancolie est également contre la famille Bathory, vieille famille de vampires en quelque sorte « famille royale ».
En arrière-plan, il y a une intrigue policière, mais bien légère en finale. Nogar, un flic au caractère assez spécial et bizarre enquête sur les drôles d’évènements que laisse Nina dans son sillage.

L’auteur ici a revisité le mythe vampirique. Les vampires ont soif de sang, mais peuvent s’en passer et vieillir, et ils ont des pouvoirs divers. La « maladie » se transmet difficilement. Même s’ils n’ont pas forcément une soif de sang dominante, ils ont par contre un certain appétit sexuel (certains vampires plus que d’autres).

Au niveau des personnages, ils sont un certain nombre. On a d’abord un certain Zéro, un vampire albinos un peu diminué mentalement enfermé à l’Usine, et qui veut à tout prix retrouver ses « bébés ». Il est mystérieux et très étrange, on a du mal à saisir son rôle pendant un certain temps.
Il y a ensuite Nina, demoiselle vampire qui semble être plus importante qu’il n’y parait, même si on ne comprend tout que dans les dernières pages. Elle est recherchée, ne connait pas ses origines, et l’Ancolie va la joindre et la protéger. Elle devient au fur et à mesure un personnage central.
Et puis, il y a l’Ancolie, association vampirique composée de 5 vampires : Ashanti, Marcus, Fedora, Nemrod et Epone. Tous les cinq sont des vampires particuliers, dotés de dons variés. Cette association a œuvré en 1877 puis a été dissoute, pour se reformer finalement en 2060.
On s’attache aux personnages au fil des pages, même si l’on ne connait d’eux que les éléments pertinents pour l’histoire. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le sombre et sauvage Nemrod. J’ai apprécié que quelques chapitres se déroulent dans le passé, retraçant les débuts de l’Ancolie, mais aussi le passé de chacun des membres de ce groupe.

Ce texte est un thriller rythmé, étrange, noir, ponctué de plusieurs scènes d’actions. Il est également très mystérieux, on ne comprend le fin mot que dans les dernières pages. Par contre, j’aurais aimé que l’Usine d’où s’échappe Zéro soit un peu plus présente dans le récit (mis à part au début, et à la fin, elle n’est pas très présente, alors qu’elle a son importance).

Quant à la fin, elle m’a laissée pantoise. On comprend enfin tout, on comprend le lien qui est régulièrement fait avec Lilith. Toutefois, je ne m’attendais pas du tout à la fin de chacun des personnages, j’avais les larmes aux yeux. J’imaginais tout autre chose.
  
En bref, un bon roman, un peu trop flou par moment, mais que j’ai pris plaisir à découvrir et à lire.

Karine N.

4 commentaires:

  1. Merci pour ta chronique assez objective et effectivement moi aussi j'aurai été attirée par cette couverture magnifique

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    1. De rien. Ca a été compliqué d'écrire cet avis, parce que j'ai vraiment eu du mal à mettre des mots sur mon ressenti ^^

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  2. j'ai dû le lacher avant la fin tellement je n'accrochais pas, ce qui est très rare :(

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