21e siècle. 8 mai.
Roumanie. 2h environ. Un patient s'échappe de l'Usine, une clinique d’un genre un peu particulier.
Londres. 13h02.
Une jeune étudiante quitte en courant une conférence de l'ONU. Sa soif de connaissance a capitulé devant une faim plus insatiable encore.
Dubaï. 21h48.
Dans une luxueuse suite de L'Al-Mahara, autrefois l'hôtel le plus cher du monde, seule une panthère ressortira vivante de la violente dispute qui oppose deux hommes.
Roumanie. 2h environ. Un patient s'échappe de l'Usine, une clinique d’un genre un peu particulier.
Londres. 13h02.
Une jeune étudiante quitte en courant une conférence de l'ONU. Sa soif de connaissance a capitulé devant une faim plus insatiable encore.
Dubaï. 21h48.
Dans une luxueuse suite de L'Al-Mahara, autrefois l'hôtel le plus cher du monde, seule une panthère ressortira vivante de la violente dispute qui oppose deux hommes.
- Auteur : Fabien Clavel | Editeur : Mnémos (coll. Icares)
- Genre : Fantastique/Thriller/Science-fiction | Langue : français
- Date de parution : 14/11/2009 | Nombre de page(s) : 290
Homo vampiris, c’est pour sa couverture que je l’ai
choisi, même si j’avais quand même lu le résumé. Je l’ai trouvé de suite belle
bien qu’atypique et originale. Elle est étrange, mystérieuse, et sombre, très
intéressante je trouve.
Concernant
l’histoire… j’avoue que j’ai eu un peu de mal en fait, même si globalement ça
m’a plu.
En fait,
l’intrigue est très floue je trouve, impression accentuée par les changements
de personnages. On ne sait pas ce qu’il se passe, qui sont tous ces gens, ce
qui va arriver, bref, on ne comprend quasiment rien. L’histoire est tout de
même intéressante, mais je pense que j’aurais plus accroché avec un peu plus
d’informations. Cela étant, ça s’arrange au fur et à mesure, et on comprend peu
à peu les tenants et aboutissants de l’intrigue.
Comme je le
disais, les très fréquents changements de personnage à chaque chapitre perdent
le lecteur je trouve. On n’a pas le temps de s’habituer à ce qu’il se passe que
l’on change déjà de personnage. Ils sont tous vampires, ce qui au moins les
rapproche, mais faire le lien entre eux est au départ mission impossible. Il
faut patienter pour finir par comprendre petit à petit.
Ce récit se
passe vers 2060, dans un avenir proche bien sombre pour la planète : bien
que modernisé, le monde est soumis à de nombreuses intempéries. C’est un monde
sombre, terrifiant, hanté par les vampires.
Dans cet
univers, on fait face à deux intrigues différentes : une plutôt politique,
un groupe nommé l’Ancolie voulant renverser la Brigade œcuménique (brigade
humaine qui essaie de tuer tous les vampires) en supprimant les Trois, 3 chefs
à la tête de la brigade, représentant les 3 religions. L’Ancolie est également
contre la famille Bathory, vieille famille de vampires en quelque sorte « famille
royale ».
En arrière-plan,
il y a une intrigue policière, mais bien légère en finale. Nogar, un flic au
caractère assez spécial et bizarre enquête sur les drôles d’évènements que laisse
Nina dans son sillage.
L’auteur ici a
revisité le mythe vampirique. Les vampires ont soif de sang, mais peuvent s’en
passer et vieillir, et ils ont des pouvoirs divers. La « maladie » se
transmet difficilement. Même s’ils n’ont pas forcément une soif de sang
dominante, ils ont par contre un certain appétit sexuel (certains vampires plus
que d’autres).
Au niveau des
personnages, ils sont un certain nombre. On a d’abord un certain Zéro, un
vampire albinos un peu diminué mentalement enfermé à l’Usine, et qui veut à
tout prix retrouver ses « bébés ». Il est mystérieux et très étrange,
on a du mal à saisir son rôle pendant un certain temps.
Il y a ensuite
Nina, demoiselle vampire qui semble être plus importante qu’il n’y parait, même
si on ne comprend tout que dans les dernières pages. Elle est recherchée, ne
connait pas ses origines, et l’Ancolie va la joindre et la protéger. Elle devient
au fur et à mesure un personnage central.
Et puis, il y a
l’Ancolie, association vampirique composée de 5 vampires : Ashanti,
Marcus, Fedora, Nemrod et Epone. Tous les cinq sont des vampires particuliers,
dotés de dons variés. Cette association a œuvré en 1877 puis a été dissoute,
pour se reformer finalement en 2060.
On s’attache aux
personnages au fil des pages, même si l’on ne connait d’eux que les éléments
pertinents pour l’histoire. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le sombre et sauvage
Nemrod. J’ai apprécié que quelques chapitres se déroulent dans le passé,
retraçant les débuts de l’Ancolie, mais aussi le passé de chacun des membres de
ce groupe.
Ce texte est un thriller
rythmé, étrange, noir, ponctué de plusieurs scènes d’actions. Il est également
très mystérieux, on ne comprend le fin mot que dans les dernières pages. Par
contre, j’aurais aimé que l’Usine d’où s’échappe Zéro soit un peu plus présente
dans le récit (mis à part au début, et à la fin, elle n’est pas très présente,
alors qu’elle a son importance).
Quant à la fin,
elle m’a laissée pantoise. On comprend enfin tout, on comprend le lien qui est
régulièrement fait avec Lilith. Toutefois, je ne m’attendais pas du tout à la
fin de chacun des personnages, j’avais les larmes aux yeux. J’imaginais tout
autre chose.
En bref, un bon roman,
un peu trop flou par moment, mais que j’ai pris plaisir à découvrir et à lire.
Karine N.
Merci pour ta chronique assez objective et effectivement moi aussi j'aurai été attirée par cette couverture magnifique
RépondreSupprimerDe rien. Ca a été compliqué d'écrire cet avis, parce que j'ai vraiment eu du mal à mettre des mots sur mon ressenti ^^
Supprimerj'ai dû le lacher avant la fin tellement je n'accrochais pas, ce qui est très rare :(
RépondreSupprimerOh mince :/ Qu'est-ce qui ne t'a pas plu ?
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