La Quête oubliée des celtes tome 1 : Armor, de Sébastien Garnier.
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS PERSÉE.
Conlai, jeune orphelin, vit paisiblement dans un village de la Terre d'Armor jusqu'au jour où son destin bascule. Un puissant Druide descendu des Iles du Nord lui révèle le grand secret de sa lignée.
Pour accomplir son destin, aidé par ses courageux compagnons, il devra échapper aux innombrables ennemis lancés à sa poursuite par le Seigneur des Ténèbres ainsi qu'aux sortilèges que la Terre sacrée d'Armor ne manquera pas de dresser sur son chemin.
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS PERSÉE.
Conlai, jeune orphelin, vit paisiblement dans un village de la Terre d'Armor jusqu'au jour où son destin bascule. Un puissant Druide descendu des Iles du Nord lui révèle le grand secret de sa lignée.
Pour accomplir son destin, aidé par ses courageux compagnons, il devra échapper aux innombrables ennemis lancés à sa poursuite par le Seigneur des Ténèbres ainsi qu'aux sortilèges que la Terre sacrée d'Armor ne manquera pas de dresser sur son chemin.
- Auteur : Sébastien Garnier | Editeur : Persée
- Genre : Fantasy | Langue : Français
- Date de parution : 03/01/2012 | Nombre de pages : 475
Nouvelle lecture
en partenariat avec les éditions Persée, ce fut un incroyable voyage en pays
celte.
On fait donc
face à une quête, à première vue insurmontable. C’est ainsi que tout commence,
lorsque Mog Ruith, le druide des terres du nord, et Aengus, le chevalier assez
discret, viennent chercher Conlai dans son petit village et se lancent dans
leur périple. Une chose que je regrette un peu, c’est l’absence de carte dans
le roman. J’aime à pouvoir situer les lieux d’un récit de fantasy, mais ici ce
n’est pas possible. C’est dommage, mais pas préjudiciable toutefois.
Niveau
personnages, nous suivons un groupe assez varié je dois dire. Conlai est un
jeune garçon inexpérimenté, qui ne connait que son village, et qui se retrouve
à devoir sauver le monde. Mog Ruith est l’image du druide, sage, puissant,
jouant avec des potions et des herbes, et parlant souvent par énigmes. Aengus
quant à lui, tient plutôt le rôle de chevalier protecteur. Il parle peu mais
agit bien et vite.
Ensuite, on a
les autres protagonistes qui quittent le village en compagnie de Conlai. Tout d’abord
Gallig, guerrier qui part pour protéger le jeune garçon. Lui, on a du mal à l’apprécier.
Il est antipathique, souvent de mauvaise humeur et égoïste. Bref, on ne l’aime
pas. Et puis, il y a les deux camarades de Conlai, qui font qu’il appréhende
mieux cette quête. Morvan, l’apprenti guerrier qui ne recule pas devant le
danger, et Coirpre, jeune barde très talentueux. Tous les trois sont très liés.
Je rajouterai qu’ils
vont faire des rencontres sur leur chemin, dont une qui va se solder par un
nouveau camarade que j’aime beaucoup qui va les accompagner. Mais je ne vous
dirais rien de lui, hormis son nom, Groth, et le fait qu’il est… surprenant et
peu commun.
En bref, des personnages
forts intéressants, que l’on prend plaisir à découvrir et à suivre.
Concernant les
descriptions, on ne peut pas nier que l’on est dépaysé en lisant. On est
clairement plongé dans les légendes, les paysages, on parcoure en même temps
que les personnages des chemins très diversifiés. On découvre ainsi des lieux,
notamment des villes telles que Ys ou encore Carnac, on en apprend plus sur les
légendes, les êtres fantastiques que sont les korrigans, les mari morgannes.
Petit point
assez drôle que j’ai relevé en commençant ma lecture, c’est le fait que j’ai eu
l’impression de me retrouver dans le village d’Astérix. J’avoue, il n’y a aucun
rapport, mais un village celte, un druide, un barde, un chef… Il y a de quoi
porter à confusion. Mais cette impression ce dissipe rapidement par la suite.
Autre point
positif, c’est le fait que de nombreux mots, notamment les titres de chapitres,
ont été traduit en breton. C’est une initiative originale et qui plonge encore
plus le lecteur dans cet univers.
Enfin, n’ayez
pas peur de la longueur des chapitres. Certes, ils sont denses et peuvent
atteindre près de 40 pages, mais ils se lisent tout de même avec facilité. Bon
d’accord, il ne faut pas craindre les longues descriptions, et l’écriture est
elle-même plutôt dense. Mais franchement, moi qui n’aime pas trop ça en
général, ça ne m’a ici pas gêné. Par contre, quelques fautes de frappe sont à
relever. Pas trop nombreuses, mais présentes tout de même.
Pour conclure,
je dirais que La Quête oubliée des celtes
est un premier tome de trilogie tout à fait plaisant, qui introduit vraiment l’univers,
l’histoire et l’intrigue, qui nous présente tout à fait correctement les
personnages et les lieux, et qui donne envie de découvrir la suite (que je me ferrais
d’ailleurs un plaisir de lire quand elle sortira).
Karine N.
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