samedi 1 février 2025

La trilogie des glaces tome 2 : gouffre de Stacey McEwan

La trilogie des glaces tome 2 : gouffre, de Stacey McEwan
Dawsyn a réchappé à la Pointe et aux Glaciens, en vain. Prisonnière des reines de Sciterre, elle attend son exécution, hantée par la mort de Ryon et sa trahison. Même sa magie, arrachée au Bassin d'Iskra, semble l'avoir abandonnée. Tandis qu'elle se résigne à mourir, elle est sauvée in extremis de la pendaison par ses amis de la vallée, et devient dès lors une criminelle recherchée. En fuite, luttant pour dompter des pouvoirs devenus instables et dangereux, Dawsyn doit également surmonter sa peine et sa méfiance envers ses propres alliés pour espérer triompher des épreuves à venir. Car, au-delà du Gouffre, la Pointe attend toujours, et Dawsyn est déterminée à libérer son peuple, quoi qu'il en coûte.
  • Auteur : Stacey McEwan     |     Editeur : Olympe
  • Genre : Fantasy     |    Langue : Français
  • Date de parution : 09/01/2025     |     Nombre de pages : 512
Ce tome 2 reprend directement après la fin du premier. Il n’y a pas de temps mort entre les deux, et c’est plutôt pratique pour réussir à reprendre le fil de l’histoire.

Après la fin du tome 1, Dawsyn se retrouve enfermée dans le cachot des reines de Sciterre, faussement accusée de trahison afin que le peuple ne se soulève pas. Les ennuis sont loin d’être finis pour elle. Reprend alors la quête pour la liberté, autant physique que mentale, pour elle mais aussi pour les gens de la Pointe.

Après la lutte contre les Glaciens vient celle contre les reines, ainsi que l’espoir de Dawsyn de sauver le peuple resté sur la Pointe. Elle veut plus que tout leur faire franchir le Gouffre mais, pour cela, elle aura besoin d’aide, ainsi que d’apprendre à gérer sa nouvelle magie.
Mais elle est également toujours en proie au doute concernant Ryon, surtout après ce qu’elle a appris à la fin du tome 1. Elle commençait à lui faire confiance, mais cette dernière s’effrite de nouveau face à la méfiance. Pour le coup, son comportement m’a agacée. Je n’aime pas les romans où l’héroïne fait la girouette ainsi, le « je t’aime, je te déteste » constant, ce n’est pas un thème auquel j’accroche.

La mage Baltisse est également plus présente aux côtés de Dawsyn. Elle est là pour l’accompagner, et lui expliquer les subtilités de la magie. C’est un personnage intriguant, dont on ne sait pas grand-chose, mais que j’ai bien aimé.
J’ai beaucoup apprécié les passages en compagnie de Salem et Esra, des personnages secondaires qui ont néanmoins leur utilité, et qui surtout sont très drôles. J’aurai aimé qu’ils soient un peu plus présents car ils apportent une touche de légèreté non négligeable à l’ensemble de l’histoire.

J’ai trouvé ce tome globalement un peu plus lent que le premier. En une vingtaine de chapitres, il ne s’est pas passé trop de choses, hormis quelques escarmouches et la réunion de plusieurs personnages pour chercher comment libérer la Pointe. Attention, pour moi ce n’est pas un point réellement négatif, au contraire. Et j’ai d’autant plus apprécié qu’il n’y ait quasi pas de scènes de s**e. Ainsi, l’univers fantasy est clairement plus mis en avant.
De nouveaux problèmes se présentent, notamment concernant les Izgoï et leur chef autoproclamé, Adrik. Ce qui avait été convenu avec les sang-mêlés dans le tome 1 semble tourner au désastre et Ryon et Dawsyn sont bien en peine de changer tout ça.
C’est de nouveau un tome assez sombre, empreint de tristesse et de désespoir, de déchirement. Les personnages souffrent et en bavent, mais font tous preuve de courage face à l’adversité.

J’ai apprécié également que l’on ait plusieurs chapitres du point de vue de Ryon. Il est ainsi plus facile de savoir ce qu’il ressent, ce qu’il pense. Et c’est d’autant mieux vu qu’il n’est pas avec Dawsyn en début de roman. Et par ce biais on a également droit à certains de ses souvenirs d’enfance parmi les Sang-mêlés, les Izgoï.

En somme, un tome 2 convaincant, même s’il souffre lui-aussi du syndrome du tome 2, et qui me donne envie de découvrir le 3ème et dernier tome lorsqu’il sortira.


Karine N.

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