jeudi 14 juillet 2022

One last stop de Casey McQuiston

One last stop, de Casey McQuiston
À vingt-trois ans, August s'installe à New York pour échapper à sa mère, avec qui elle entretient une relation compliquée. Cynique et intentionnellement solitaire, elle tombe malgré elle au beau milieu d'un véritable nid de fou : une colocation joyeuse et extravagante, où discussions et fêtes se succèdent. Mais, sceptique, elle ne se laisse pas vraiment toucher par la ville fascinante et insaisissable qu'elle découvre peu à peu.

Et si ce n'était pas déjà assez déroutant, voilà que par un matin de galère, sur le chemin de la fac, elle fait la rencontre d'une certaine Jane qui n'hésite pas à la sortir d'un mauvais pas. August en reste abasourdie : qui est cette fille belle à tomber qu'elle croise et recroise sans cesse sur sa ligne de métro new-yorkais ? En tout cas, la jeune inconnue au blouson de cuir, à la fois mystérieuse et solaire, n'est pas ce qu'elle prétend... Car, là, sur le mur du légendaire diner où August joue les serveuses pour se faire un peu d'argent, le visage de Jane illumine une photo prise... dans les années 1970 ! Comment expliquer ce prodige ?
  • Auteur : Casey McQuiston     |     Editeur : Lumen
  • Genre : Romance/Contemporain     |    Langue : Français
  • Date de parution : 05/05/2022     |     Nombre de pages : 554

Sincèrement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce roman. Et comme je n’ai pas relu le résumé avant d’attaquer ma lecture, j’avais complètement zappé la partie un peu « surnaturelle » de l’histoire. Ce qui, du coup, a été une agréable surprise.

 

Nous rencontrons August, une jeune femme de 23 ans qui vient s’installer à New-York pour échapper à sa mère. Volontairement solitaire et sans attaches, August se retrouve à emménager dans une colocation de fous, un groupe d’amis totalement barjos mais hyper attachants.

Et lorsqu’elle rencontre l’étrange Jane dans le métro, sa vie amorce un changement irréversible. Surtout lorsqu’elle tombe sur une photo d’elle datant de 1970 !

C’est un bien joli roman qui nous est offert là, porteur de plein de valeurs. La tolérance, l’homosexualité, la richesse et la pauvreté, le deuil, autant de thématiques qui sont abordées dans cette histoire.

De plus, outre l’amour omniprésent dans les fils du récit, on a une vraie présence de la communauté LGBTQ+, c’est un hymne à la tolérance et à la diversité, et c’est hyper rafraichissant et émouvant à lire.

Sous couvert d’une romance naissante et d’un mystère à résoudre autour de Jane, c’est un vrai récit de vie que nous retrace Casey McQuiston, grâce à August qui apprend à connaitre ses colocataires, et qui surtout sait enquêter sur les gens, même sans le vouloir.

Par contre, il est étonnant de voir que je me suis plus attachée aux personnages secondaires (très variés et hauts en couleur), plutôt qu’à August et Jane, qui, a l’inverse, restent pas mal effacées. Niko, Myla et Wes m’ont en effet beaucoup plu.

La romance paranormale d’August est plaisante à suivre, même si l’héroïne est quelque peu… irritante par instants. De même, j’ai trouvé les chapitres un poil trop longs, si bien que je décrochais régulièrement, perdant un peu le fil de ma lecture, surtout après un début de roman assez lent.

 

Hormis quelques ces quelques petits points négatifs, j’ai passé un agréable moment et je ne peux que recommander ce roman, essentiellement pour ses personnages secondaires et surtout pour ses messages d’espoir et de tolérance qu’il transmet.


Karine N.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire