dimanche 6 juin 2021

Peine-ombre d'Ariel Holzl

Peine-ombre, d'Ariel Holzl
Tous les trente ans, les ténèbres infectent les terres d'Astravia, empoisonnent les vivants et les transforment en monstres. Mais elles accordent aussi aux nouveau-nés des pouvoirs quasi-divins. On les appelle les Éclipsiens et Livianne Palumbre est de ceux-là. Elle sait écouter les ombres depuis toujours et s'occupe de défendre les baronnies locales. Un jour, lors d'une banale chasse aux miasmes, l'Éclipse s'abat sur Astravia avec une décennie d'avance. Cette fois, l'obscurité submerge le monde durant trois minutes au lieu d'une seule... À ce rythme, c'est Astravia tout entière qui va disparaître. Livianne devra sortir de sa solitude, retrouver d'anciens camarades de l'académie de Peine-Ombre, qui forme les Éclipsiens, et mettre fin à ce carnage.
Mais il se pourrait que les ombres la dévorent avant...
  • Auteur : Ariel Holzl     |     Editeur : 404 éditions
  • Genre : Fantasy/Young adult     |    Langue : Français
  • Date de parution : 12/05/2021     |     Nombre de pages : 265

Deux mots m’ont fait craquer pour ce roman dans l’annonce faite par les éditions 404 : dark fantasy. Il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter.

 

Pour punir les humains d'avoir voulu se rapprocher des dieux, les trois déesses de la Trinité les ont punis. Pendant une minute tous les 30 ans, une éclipse survient et fait tomber des miasmes maléfiques sur Terre, transformant les êtres vivants en monstres. Seule exception : les éclipsiens, des enfants nés durant ces courtes éclipses et qui sont alors immunisés et dotés de pouvoirs permettant de lutter contre les miasmes.

Lorsqu’une éclipse arrive plus tôt que prévu et plus longtemps que d'ordinaire, la panique s'empare des peuples. Les éclipsiens sont leur seul espoir, et ils n'ont qu'une solution : se rendre dans la ville maudite à l'origine de tout ça, Célaeno.

 Autant vous prévenir tout de suite, Ariel Holzl n'est pas tendre avec ses personnages. On est sans conteste face à de la dark fantasy young adult. On a du sang, des blessures graves et des morts.

C’est un roman sombre, glauque à souhait et incroyablement passionnant, même s'il est court. Oui, j’aurai bien passé plus de temps dans cet univers, ça ne m’aurait absolument pas dérangé.

L'intrigue, si au départ elle parait assez simple et classique, se complexifie au fur et à mesure, jusqu'à une révélation à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui change radicalement la quête initiale.

 Livianne Palumbre est l'éclipsienne que l'on suit. Elle a le don d'entendre parler les ombres. Ce n'est pas un don offensif, et elle a donc développé ses connaissances en herboristerie et en science afin de créer des remèdes, défenses et armes.
          Livianne est vite rejoint par d'anciens camarades de l'académie Peine-Ombre, qui formait les éclipsiens avant d'être détruite dans un mystérieux incendie. Chaque protagoniste à son caractère propre, et on s'attache plus à certains qu'à d'autres, mais on apprécie les suivre tous.

J'ai aimé le fait qu'ils ne s'entendent pas ensemble. D'ordinaire c'est plutôt l'inverse dans ce genre de scénario mais, là, ils ont tous des raisons de ne pas se supporter, voire de se détester, ce qui occasionne des discussions souvent houleuses.

 L'auteur a fort habilement glissé des scènes du passé à l'académie pour que l'on puisse mieux comprendre notre groupe principal, que l'on sache d'où ils viennent et ce qu'ils peuvent faire. Ces scènes interviennent le plus souvent dans un moment calme, comme des flashbacks pour meubler les voyages des personnages et éviter de faire simplement une grosse ellipse.

 Quant à la fin… mince alors ! Je ne m’attendais pas à ce genre de conclusion. En même temps, j’aurai dû m’attendre à être surprise vu que dès le premier chapitre je suis restée bouche bée face au déroulement des évènements.

 

En tout cas, je ne peux que vous conseiller ce roman si vous aimez ce genre d’histoire, ce style sombre et fantasy. Ariel Holzl nous livre une histoire très intrigante et passionnante qui vaut le détour.


Karine N.

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